@Mrs.spock & consoeurs :
Personnellement, je me suis permise un auto-diagnostic parce que je sais que ce n'est pas quelque chose pour lequel j'ai besoin d'être suivie (je me suis relativement bien intégrée à la société, et même si j'ai régulièrement des pétages de plomb/crises de larmes/crises d'angoisses et d'anxiété pendant des périodes stressantes, ça se passe chez moi et ça n'impacte pas -trop- mon travail, donc c'est "juste" chiant pour moi et mes proches, mais je ne désespère pas que ça s'améliore un jour). J'avais juste besoin de mettre un mot sur ce que je pensais être, et savoir que je n'étais pas anormale et que je ne passerai pas ma vie à être incomprise des autres. Après, bien sûr, si je recontrais un.e surefficient.e diagnostiqué.e, je n'irai pas lui affirmer tout de go "ah mais moi aussi !", je prendrai garde à lui dire que je pense l'être, pas que je le suis, et à en discuter avec elle/lui. (Pour l'hypersensibilité par contre je ne pense vraiment pas me tromper, même mes parents (psys) ont confirmé que ma soeur et moi l'étions).
Mais je comprends bien l'agacement des auto-diagnostics complètement foireux. Typiquement, pour avoir une phobie qui m'a handicapée quotidiennement pendant des années (j'ai fini par faire une TCC pour la rendre vivable), ça m'énerve quand quelqu'un qualifie de phobie une peur lambda, à mille lieux de ce qu'implique une vraie phobie. Et je comprends encore plus l'énervement contre l'effet de mode "phobie scolaire", ma soeur en a une (heureusement bien diminuée avec le temps, le passage aux études supérieures et les thérapies) et ce n'est pas un terme à utiliser à la légère, quand on voit le mal que ça peut faire à la personne concernée et à ses proches (c'était invivable même à la maison).
Personnellement, je me suis permise un auto-diagnostic parce que je sais que ce n'est pas quelque chose pour lequel j'ai besoin d'être suivie (je me suis relativement bien intégrée à la société, et même si j'ai régulièrement des pétages de plomb/crises de larmes/crises d'angoisses et d'anxiété pendant des périodes stressantes, ça se passe chez moi et ça n'impacte pas -trop- mon travail, donc c'est "juste" chiant pour moi et mes proches, mais je ne désespère pas que ça s'améliore un jour). J'avais juste besoin de mettre un mot sur ce que je pensais être, et savoir que je n'étais pas anormale et que je ne passerai pas ma vie à être incomprise des autres. Après, bien sûr, si je recontrais un.e surefficient.e diagnostiqué.e, je n'irai pas lui affirmer tout de go "ah mais moi aussi !", je prendrai garde à lui dire que je pense l'être, pas que je le suis, et à en discuter avec elle/lui. (Pour l'hypersensibilité par contre je ne pense vraiment pas me tromper, même mes parents (psys) ont confirmé que ma soeur et moi l'étions).
Mais je comprends bien l'agacement des auto-diagnostics complètement foireux. Typiquement, pour avoir une phobie qui m'a handicapée quotidiennement pendant des années (j'ai fini par faire une TCC pour la rendre vivable), ça m'énerve quand quelqu'un qualifie de phobie une peur lambda, à mille lieux de ce qu'implique une vraie phobie. Et je comprends encore plus l'énervement contre l'effet de mode "phobie scolaire", ma soeur en a une (heureusement bien diminuée avec le temps, le passage aux études supérieures et les thérapies) et ce n'est pas un terme à utiliser à la légère, quand on voit le mal que ça peut faire à la personne concernée et à ses proches (c'était invivable même à la maison).
Je suis migraineuse tout comme mon père l'était et l'est toujours (mais moins avec l'âge). Et j'en ai vraiment marre quand des gens qui sont devant moi me disent "Ah j'ai une migraine j'aurais pas dû venir en cours" alors qu'ils ont mal à la tête (je ne dis pas "juste mal à la tête" car c'est vrai qu'un mal de tête c'est chiant aussi mais dans ce cas là ne dîtes pas que c'est une migraine ça n'a rien à voir !). Pour ne prendre que mon exemple quand j'ai une migraine c'est généralement couplé avec des vomissements, des engourdissement d'un côté de mon corps (c'est assez spécial à expérimenter surtout l'engourdissement de la moitié du visage), problème de communication (j'arrive plus à parler ou alors je n'arrive pas à dire ce que je pense dans ma tête, je dis autre chose) et parfois quand c'est vrt sévère une cécité passagère et bien sur un mal de crâne qui me donne envie de me frapper la tête contre un mur violement. Alors oui clairement j'en ai marre des gens qui au lieu de dire qu'ils ont un mal de crâne disent qu'ils ont une migraine. non. Et les infirmières scolaires qui te disent c'est juste un mal de tête ça va passer NON !

, je vis avec un hypersensible comme je l'explique, et déjà entre nous il y a des différences, il est beaucoup moins sensible au niveau de ses sens que moi, mais il va être plus sensible que moi devant un film par exemple, et je ne le considère pas comme moins légitime, comme lui ne vas pas me considérer comme moins légitime. Ce n'est pas une histoire de légitimité, c'est plus une histoire d'avoir en face de toi des personnes qui vont s'auto-décrire comme hypersensible en ne sachant absolument ce que c'est réellement, et ce que je n'aime pas non plus c'est que ça fait passer l'empathie comme un "problème"
(alors que c'est une très belle qualité) ou l'inverse ça fait passer l'hypersensibilité pour un truc dont on peut se vanter
).
Et pourtant je suis plus ou moins auto-diagnostiquée (comme je l'ai dit, j'ai deux parents psys qui me l'ont confirmé, mais je n'ai jamais eu d'avis "extérieur"), du coup peut-être avais-je peur d'être visée (alors que je ne me qualifie absolument pas d'hypersensible "simplement" parce que j'ai de l'empathie, c'est bien plus extrême et complexe que ça, donc je ne pense vraiment pas être concernée par ta remarque ; cela dit si tu veux le "vérifier" en mp je veux bien en discuter
).
mon neurologue m'a dit ça et je reste perplexe vu que j'ai rarement mal à la tête mais bon, d'après lui ça arrivera, peut-être pas souvent nI tout de suite ... je ne vais pas le contredire, il connaît son métier !)
Je ne supporte pas d'être jugé par une personne qui a dû me voir 3 fois entre deux portes et qui ne m'a pas parlé en dehors de mon entretien d'embauche ! Il était en plus absent super souvent donc vraiment cette personne ne me connait pas du tout. Je suis timide et je travaillais sur place et la déduction c'est que j'étais mal intégrée et que donc possiblement je n'étais pas au fait des réalités du travail mais n'importe quoi...
