@Lady Stardust je plaide coupable pour l'auto-diagnostic (pas douance pour ma part, mais surefficience et hypersensibilité), mais après, je ne trouve pas ça si gênant, en fait
Enfin, bien sûr ça dépend des gens, mais pour ma part je ne vais pas m'en servir pour justifier toutes mes déviances de comportement (par exemple), et d'un autre côté de pouvoir mettre un mot sur ce que je suis (ou ce que je pense être), ben ça m'a tellement fait de bien... J'ai passé toute ma scolarité en décalage avec les gens de ma classe, ça m'a valu trois ans de harcèlement scolaire et une mauvaise intégration dans mes promos (et donc une isolation, même si j'avais quelques amis à l'extérieur)... Et puis surtout, surtout, cette sensation de ne pas être normale, de ne pas être sur la même longueur d'onde que tous les autres, d'être "bizarre" (mot qui servait beaucoup aux autres pour me qualifier). Alors, quand j'ai rencontré le monsieur qui est mon copain actuel, et que celui-ci, après quelques conversations assez poussées ensemble, m'a prêté un bouquin en m'incitant à le lire avec un petit sourire, bouquin qui parlait de quelque chose que je ne connaissais pas, la surefficience... ça m'a fait l'effet d'un électrochoc. J'ai rempli le livre de petits bouts de papier pour marquer les endroits où je me reconnaissais, et il y en avait un sacré paquet. Et vous savez quoi ? ça m'a incroyablement soulagée, rendue plus sereine (surtout que maintenant je partage ma vie avec quelqu'un sur la même longueur d'ondes que moi), et j'en ai un peu rien à faire de ne pas avoir été diagnostiquée par un professionnel. C'est faux ? Tant pis, je retirerai ce mot de mon vocabulaire, mais cette découverte m'aura permis de comprendre que je ne suis pas la seule comme ça, que je peux identifier mon comportement à celui d'autres personnes, même si ça n'est finalement pas avéré professionnellement, et ça me suffit.
Quant à l'hypersensibilité, ça concerne quand même près de 20 % de la population, donc c'est plutôt normal d'en rencontrer pas mal
(En plus mes deux parents sont psys, donc je peux en discuter avec eux et l'auto-diagnostic est moins hasardeux du coup, et ma soeur est dans le même cas que moi en encore plus exacerbé, donc c'est de famille apparemment.)
Enfin, bien sûr ça dépend des gens, mais pour ma part je ne vais pas m'en servir pour justifier toutes mes déviances de comportement (par exemple), et d'un autre côté de pouvoir mettre un mot sur ce que je suis (ou ce que je pense être), ben ça m'a tellement fait de bien... J'ai passé toute ma scolarité en décalage avec les gens de ma classe, ça m'a valu trois ans de harcèlement scolaire et une mauvaise intégration dans mes promos (et donc une isolation, même si j'avais quelques amis à l'extérieur)... Et puis surtout, surtout, cette sensation de ne pas être normale, de ne pas être sur la même longueur d'onde que tous les autres, d'être "bizarre" (mot qui servait beaucoup aux autres pour me qualifier). Alors, quand j'ai rencontré le monsieur qui est mon copain actuel, et que celui-ci, après quelques conversations assez poussées ensemble, m'a prêté un bouquin en m'incitant à le lire avec un petit sourire, bouquin qui parlait de quelque chose que je ne connaissais pas, la surefficience... ça m'a fait l'effet d'un électrochoc. J'ai rempli le livre de petits bouts de papier pour marquer les endroits où je me reconnaissais, et il y en avait un sacré paquet. Et vous savez quoi ? ça m'a incroyablement soulagée, rendue plus sereine (surtout que maintenant je partage ma vie avec quelqu'un sur la même longueur d'ondes que moi), et j'en ai un peu rien à faire de ne pas avoir été diagnostiquée par un professionnel. C'est faux ? Tant pis, je retirerai ce mot de mon vocabulaire, mais cette découverte m'aura permis de comprendre que je ne suis pas la seule comme ça, que je peux identifier mon comportement à celui d'autres personnes, même si ça n'est finalement pas avéré professionnellement, et ça me suffit.Quant à l'hypersensibilité, ça concerne quand même près de 20 % de la population, donc c'est plutôt normal d'en rencontrer pas mal

(En plus mes deux parents sont psys, donc je peux en discuter avec eux et l'auto-diagnostic est moins hasardeux du coup, et ma soeur est dans le même cas que moi en encore plus exacerbé, donc c'est de famille apparemment.)
(et tant que ça ne porte pas préjudice à d'autres personnes, bien sûr)

Pourtant je sais très bien que la faute revient bien souvent aux parents, mais il n'empêche que sur le moment c'est les gosses qui font chier (et éventuellement les parents quand ils sont présents et qu'ils ne font RIEN
) Hier, je suis passée en voiture entre mon immeuble et l'immeuble voisin pour chercher une place étant donné qu'il n'y en avait plus aucune dans la rue (on est parfaitement autorisés à circuler en voiture entre les immeubles, je précise). Je vois que des gamins sont en train de jouer donc je ralentis afin qu'ils aient le temps de se sortir du milieu et que j'ai le temps de m'arrêter si jamais un enfant sauvage apparaît sans crier gare. Sauf que non : je me retrouve à l'arrêt, à un mètre de ces sales gosses qui continuent de jouer en plein milieu comme si je n'étais pas là (c'est étroit donc pas moyen de les 'contourner'). J'attends quelques secondes en me disant naïvement qu'ils m'ont pas calculé et qu'ils vont se pousser. Non non, ils me jettent un coup d'œil et continuent comme si de rien n'était
J'ai été obligée de les klaxonner pour qu'ils se poussent ! Et bien sûr, les parents n'étaient pas là alors que le plus âgé ne devaient même pas avoir 10 ans et que beaucoup de voitures empruntent ce passage (dont certaines en prenant beaucoup moins de précautions que moi en ce qui concerne la vitesse). Ça m'éneeeeeerve autant d'inconscience !
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). (Et le fils m'a avoué que c'était dommage, car il voyait que je bossais bien, j'avais des idées ....)