Votre conversation sur le fait qu'il est très mal vu d'être malade et de se reposer me fait penser que je l'ai complètement intégré pour moi-même.

Contrairement à certain.e.s, je suis souvent malade (celle dont on dit "Non mais c'est pas possible, elle ment, on ne peut pas être malade comme ça avec un simple rhume" Ben si

) et qui se tape une otite par an (plus que ça quand j'étais plus jeune, mais je reste une fidèle abonnée

) mais malgré tout, je fais comme si j'étais plus forte que tout le monde. Donc j'allais en cours, je me soignais avec des médocs sans ordonnance (lol tu sais que ça ne marche pas pour toi mais tu t'obstines

) et bien évidemment, ça finit par empirer et j'ai fini par être finalement absente plus longtemps que si je m'étais soignée et reposée correctement au lieu de faire ma warrior de pacotille.
Mention spéciale à ma bronchite qui a duré deux mois parce que j'ai voulu prouver à certains de mes anciens potes que j'étais pas une fragile. Un peu plus et, selon le docteur, ça aurait fini très mal. "Mais vous allez en cours dans cet état ?" "Ben..." Première fois de ma vie qu'un docteur m'a
ordonné d'arrêter toute activité. (j'ai pas de chance avec les docteurs non plus, les arrêts maladie, dans le fion et puis de toute façon, t'es habituée à ne pas en avoir alors continuons sur cette voie

)
Je me suis donc souvent pointée en cours alors qu'il aurait fallu que je me repose. Mais en même temps, vu les réflexions que tu te prends quand tu ne viens pas, merci bien. (par contre, une fois, je me suis vengée en faisant la même réflexion à une camarade malade qui m'avait reprochée une fois d'être absente - oui, je l'avais mauvaise - et croyez-moi qu'elle a très bien compris d'où ça venait et elle n'a pas répliqué. Faut pas se laisser faire, faut les traiter pareil, pas de quartier

)