@Jeanne des brums J'arrive un peu après la bataille mais j'ai trouvé ton post très juste. Je suis un peu dans tout ces questionnements là en ce moment
Pour ce qui est de se définir comme une "personne avec un problème de santé" après un diagnostic, j'ai l'impression que c'est un réflexe "naturel". Ca prends du temps à s'en démarquer, plus ou moins long selon le ou les problèmes, parfois ça ne passera pas, etc. Mais parfois/souvent ça passe. Pas dans les moments de diagnostics, de errements thérapeutiques et de douleurs, mais dans les autres moments, où la vie reprends son court malgré tout et où on peut envisager enfin n'être pas qu'une personne malade mais tout un tas d'autres choses.
Il faut se laisser du temps je pense.
Pour les diagnostics effectivement je pense que les patients ne sont pas assez accompagnés (même si y'a pas mal d'efforts qui sont fait c'est souvent au petit bonheur la chance: un médecin qui va prendre le temps d'expliquer les choses, un soutien psy proposé par le personnel hospitalier ou... rien du tout et le patient qui va se retrouver face à Google).
Pareil pour cette histoire de normalité, pourquoi vouloir préciser que l'on sort de la norme? C'est déjà compliqué de s'intégrer et de se conformer aux normes de la société, à essayer de "réussir" sa vie, etc.
Je me demande aussi si il faut vraiment tout dire.
. Surtout quand on a des sacs à main pour y foutre tous son matos de boulot comme moi: c'est plus gros qu'un sac à dos.
houlala. je vais pleurer et manger de la glace en culotte affalée dans mon canap en écoutant "all by myself"
Le tout pour avoir raison et t'écraser, avec modestie évidemment...
