Je ne supporte pas qu'on se foute de ma gueule.
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Rien de scientifique ne dit que prendre des douches d'une demie-heure chaque jour est polluant; ce qui rend cette action polluante, c'est l'ensemble des facteurs qui font peser une menace sur les réserves d'eau mondiales.

Alors justement, le 7ième continent (formé de plastique, d'ailleurs, y'en a un 8ième en formation), c'est pas les entreprises, c'est aussi toutes les fois où on a jeté du plastique par terre. Et puis un mégot de clope dans la nature, c'est jusqu'à 500L d'eau pollué, à l'échelle de la vie d'un fumeur qui fait pas attention, ça commence à faire beaucoup.Et on ne parle d'une accumulation de déchets émanant de personnes individuelles comme le.a citoyen.ne lambda ( ce problème là demeure relativement """local""" ); on parle bien d'une accumulation de déchets émanant des entreprises.
ant qu'on ne changera pas la société dans son objectif de croissance infinie avec l'obsolescence organisée, l'obsolescence psychologique et cetera; exiger des personnes qu'elles fassent des efforts individuels est vain.
Le privilège occidental que tu évoques est un sujet sur lequel je me suis déjà exprimé.e sur ce sujet même : je ne vois pas en quoi le fait que les prolétaires occidenta.ux.les ont une situation plus enviable que les prolétaires d'autres pays est un privilège.
Souvent, on me dit que j'exagère, que c'est pire ailleurs et donc que je devrais ne pas me plaindre...
Juste que même le niveau de vie des prolo de France est un privilège par rapport aux prolo d'autre pays, surtout sur la question environnementale donc qu'il serait bien qu'on fasse tous des efforts parce que c'est pas nous qui allons subir en premier les conséquences de nos actes. Et je considère qu'ils ont privilèges sur les pauvres d'autres pays exploité parce que par leur consommation (moindre que des riches, mais quand même) ils ont un pouvoir sur eux, or l'inverse n'est pas vrai.la solution logique serait de réduire la consommation individuelle pour obtenir une consommation totale dans les limites tolérables ( et c'est, je pense, la politique majoritaire dans les mouvements écolos )

la destruction du concept de propriété lucrative.
, tu penses que c'est possible d'avoir un changement de paradigme pareil si toutes la population se tourne les pouces en disant "c'est pas à moi de faire des efforts?"
le coût de production d'un bien ou d'un service.
Dans un monde où l'eau ne manquerait pas, où aucune ressource ne manquerait; on ne se poserait même pas la question.
Nous on ne manque de rien, si on se pose la question c'est parce que pour ne manquer de rien on détruit toutIdem pour le plastique au final; tu prétends que ce ne sont pas les entreprises qui en sont à l'origine, je trouve que c'est un peu facile. Qui met du plastique partout dans les produits de consommation ? Les individus ou les entreprises ?
Est-ce que ça fait de moi quelqu'un.e de polluant contrairement à un.e propriétaire qui aurait eu les moyens financiers et/ou temporels d'installer un système de récupération d'eau de pluie ? Non, ça fait juste de moi quelqu'un.e qui n'a pas le choix. Parce que je suis entouré.e par des structures qui me dépassent.
mais il me semble que j'ai quand même énoncé nombre de solutions pratiques qui permettent déjà de réduire l'impact personnel sans renoncer au confort
La question n'est pas de les mettre au même niveau mais de ne pas dire que la situation plus enviable des prolétaires occidenta.ux.les fait d'elleux des genTes privilégié.e.s qui doivent donc se sacrifier.
Tu dis que tu ne tiens pas ce genre de discours; pourtant, c'est exactement ce que tu fais, encore une fois dans ce nouveau post : tu portes sur les prolétaires des pays occidentaux la responsabilité du dérèglement climatique car iels seraient privilégié.e.s par rapport aux prolétaires d'autres pays. Et du coup, tu écartes tout discours qui voudrait que ces sacrifices ne devraient pas être faits parce que, justement, nous sommes "privilégié.e.s" et que donc notre confort est sacrifiable sans discussion possible.


Ceux-là même que hier il traitait de parasites et d'assisté tout en applaudissant le mobilier urbain destiné à les chasser. Cette offuscation à géométrie variable me fatigue."ouais mais on doit s'occuper de nos SDF"
Et surtout... Si tu ne manques de rien, je suis très content.e pour toi; mais beaucoup de personnes manquent de beaucoup de choses, ne serait-ce qu'en Occident. C'est bien pour ça que j'évoque le prolétariat et non l'ensemble de la population. Et je le répète : ce n'est pas parce que la situation socio-économique en Occident est moins grave qu'ailleurs que c'est aux prolétaires des pays occidentaux de faire les efforts, de supporter la responsabilité de pratiques qui ne sont pas de leur fait.
Pour l'histoire des plastiques jetés n'importe où, au final, il existe déjà des lois contre ça; donc ça montre bien la limite de l'interdiction en la matière. Et même de l'éducation; puisqu'on peut dire que c'est effectivement de l'incivilité. Ici, je pense qu'il n'y a pas de solution sinon d'agir en amont; bien au-delà de la consommation de l'individu.![]()
Quelle justice y a-t-il à exiger des prolétaires de chronométrer leurs douches tout en ne faisant rien contre les entreprises, qui sont au-delà de toute comparaison avec la pollution individuelle, même cumulée ?
Ta position est que la perte d'un peu de confort personnel pour tou.te.s est la solution.
), pas de film plastique ou d'aluminium autour de mes aliments, attention à la provenance, limitation de ma consommation de biens et de services, déplacements essentiellement en transports en communs ou à pied, cuisine maison, récupération et réparation d'objets, ...) et on vient encore me faire culpabiliser parce que mes douches font 5/6 minutes d'eau au lieu de 3 et que mon réveil est toujours branché (tous mes appareils électriques sont sur multiprise à interrupteur, je ne garde que le frigo et le réveil branché en permanence)
