Je pense que ce qui a pu heurter c'est de viser spécifiquement les enfants (et leurs parents) alors qu'en immeuble il y a beaucoup d'autres sources sonores qui peuvent être nuisibles!
Quand à la solution: "logements childfree", déjà ça ne règlerait pas le problème des personnes sensibles au bruit puisqu'il peut y avoir du bruit pour d'autres raisons. Et puis imaginons qu'on ait des immeubles où le bruit n'est pas toléré (pas de télé/musique/fêtes organisées chez soi/instruments de musiques/ enfants/animaux de compagnie/travaux/déplacement de meubles interdit de 22h à 8h (et comment prendre en compte ceux qui travaillent décalés, il faudrait donc des immeubles spécifiques à ces populations-là?), ces immeubles seraient donc forcément très bien insonorisés et donc récent. Forcément la demande de logements pour ce genre d'immeubles seraient hautes et donc l'accès en serait réduits et coûteux - et donc ça ne resoudrait pas le problème de ceux qui déjà aujourd'hui ne peuvent pas se permettre de déménager, donc ça ne sersut accessible qu'à une petite partie de la population favorisée (bref comme une madz l'a déjà dit, ce serait le concept du 16éme à Paris). Et puis où mettre ces immeubles sans bruit? Certaines personnes se plaignaient que oui on peut vivre au calme mais ça incluait de vivre loin des centres d'emplois. Il faudrait donc donner la priorité à ces immeubles à des emplacements stratégiques pour l'accès aux emplois. Et donc mettre encore plus sous pression ceux qui font du bruits, dont les familles, pour l'accès à un bassin d'emploi (ce n'est pas pour rien que les banlieues sont déjà des nids à familles). Et ce, au nom de quoi très exactement? Qu'est-ce qui justifierait tout ça? Amener plus d'inégalité juste pour le confort d'une petite frange de la population, qui déjà ne vit pas de manière inconfortable, ayant un niveau de vie aisée pour avoir accès à ce genre de logement.
Je conçois le problème lié aux nuisances sonores mais je pense clairement que la ségrégation n'est pas une réponse satisfaisante. On pourrait parler d'une mise aux normes d'immeubles vétustes, d'augmenter la quantité des personnes télétravaillant pour leur donner plus d'options pour leur endroit de résidence, tenter de décentralisee et ne plus mettre tout les emplois dans de très grandes villes, obligeant les gens à s'entasser/à parcourir de longues distances dans des transports publics surchargés/des embouteillages qui caisent beaucoup de pollution de l'air. Et probablement qu'il y a d'autres options.
L'autre point qui m'a fait tiquer c'est la plaintes de certains childfree par rapport au fait de payer des impôts pour payer les écoles et autres infrastructures dédiées aux enfants. C'est assez piquant de lire ceci de personnes qui ont elles-mêmes bénéficiées de ces infrastructures de leur enfance jusqu'à le début de leur vie de jeunes adultes. Ou qui verront une partie de leurs retraites financées par des enfants dont ils n'ont pas voulu mais qui participeront eux-aussi au bon fonctionnement de la société.
Je comprends tout à fait le désir d'être childfree mais ça ne donne pas le droit de régenter la vie de ceux qui font des choix différents. Juste de vivre sa vie librement, sans à avoir à élever des enfants non-désirés pour correspondre à la norme. Et je suis consciente des injustices qui peuvent exister et j'espère que ça va aussi s'améliorer mais ça va dans les deux sens, aucune logique à vouloir créer de nouvelles injustices.
En fait mon petit je ne supporte pas et ça n'est pas à l'adresse des childfree, c'est cette volonté de vouloir privilégier son bien être au détriment des autres. Pour certains l'enfer c'est les autres, pour moi la liberté de chacun s'arrête là où celles des autres commencent et seuls les compromis qui respectent au maximum les personnes dans leur diversité permettraient d'équilibrer ces libertés
Quand à la solution: "logements childfree", déjà ça ne règlerait pas le problème des personnes sensibles au bruit puisqu'il peut y avoir du bruit pour d'autres raisons. Et puis imaginons qu'on ait des immeubles où le bruit n'est pas toléré (pas de télé/musique/fêtes organisées chez soi/instruments de musiques/ enfants/animaux de compagnie/travaux/déplacement de meubles interdit de 22h à 8h (et comment prendre en compte ceux qui travaillent décalés, il faudrait donc des immeubles spécifiques à ces populations-là?), ces immeubles seraient donc forcément très bien insonorisés et donc récent. Forcément la demande de logements pour ce genre d'immeubles seraient hautes et donc l'accès en serait réduits et coûteux - et donc ça ne resoudrait pas le problème de ceux qui déjà aujourd'hui ne peuvent pas se permettre de déménager, donc ça ne sersut accessible qu'à une petite partie de la population favorisée (bref comme une madz l'a déjà dit, ce serait le concept du 16éme à Paris). Et puis où mettre ces immeubles sans bruit? Certaines personnes se plaignaient que oui on peut vivre au calme mais ça incluait de vivre loin des centres d'emplois. Il faudrait donc donner la priorité à ces immeubles à des emplacements stratégiques pour l'accès aux emplois. Et donc mettre encore plus sous pression ceux qui font du bruits, dont les familles, pour l'accès à un bassin d'emploi (ce n'est pas pour rien que les banlieues sont déjà des nids à familles). Et ce, au nom de quoi très exactement? Qu'est-ce qui justifierait tout ça? Amener plus d'inégalité juste pour le confort d'une petite frange de la population, qui déjà ne vit pas de manière inconfortable, ayant un niveau de vie aisée pour avoir accès à ce genre de logement.
Je conçois le problème lié aux nuisances sonores mais je pense clairement que la ségrégation n'est pas une réponse satisfaisante. On pourrait parler d'une mise aux normes d'immeubles vétustes, d'augmenter la quantité des personnes télétravaillant pour leur donner plus d'options pour leur endroit de résidence, tenter de décentralisee et ne plus mettre tout les emplois dans de très grandes villes, obligeant les gens à s'entasser/à parcourir de longues distances dans des transports publics surchargés/des embouteillages qui caisent beaucoup de pollution de l'air. Et probablement qu'il y a d'autres options.
L'autre point qui m'a fait tiquer c'est la plaintes de certains childfree par rapport au fait de payer des impôts pour payer les écoles et autres infrastructures dédiées aux enfants. C'est assez piquant de lire ceci de personnes qui ont elles-mêmes bénéficiées de ces infrastructures de leur enfance jusqu'à le début de leur vie de jeunes adultes. Ou qui verront une partie de leurs retraites financées par des enfants dont ils n'ont pas voulu mais qui participeront eux-aussi au bon fonctionnement de la société.
Je comprends tout à fait le désir d'être childfree mais ça ne donne pas le droit de régenter la vie de ceux qui font des choix différents. Juste de vivre sa vie librement, sans à avoir à élever des enfants non-désirés pour correspondre à la norme. Et je suis consciente des injustices qui peuvent exister et j'espère que ça va aussi s'améliorer mais ça va dans les deux sens, aucune logique à vouloir créer de nouvelles injustices.
En fait mon petit je ne supporte pas et ça n'est pas à l'adresse des childfree, c'est cette volonté de vouloir privilégier son bien être au détriment des autres. Pour certains l'enfer c'est les autres, pour moi la liberté de chacun s'arrête là où celles des autres commencent et seuls les compromis qui respectent au maximum les personnes dans leur diversité permettraient d'équilibrer ces libertés
Dernière édition :












