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je suis on ne peut plus d'accordJe pense que les niches sur internet ont tendance à valoriser une marginalité qu'elles exagèrent.
Dans le même genre, les memes qui glorifient un goût ou un trait de personnalité somme toute assez commun me fatiguent (gentiment évidemment, je n'ai pas la moindre animosité réelle envers ça).
En vrac : "je suis trop un bookworm olalala je suis trop différent", "je suis trop introverti je suis trop rare", "je suis pas une fille comme les autres j'aime la bière gnagnagna", "moi j'adore les jeux vidéos je suis un geek marginal de ouf", "j'aime le vintage personne n'est comme mwaaa"![]()
Par exemple, je me souviens d'une "influenceuse polyglotte" qui avait écrit un truc du genre "les autres filles veulent un mec qui les emmènent en weekend surprise à Prague, moi je veux un mec qui me parle en tchèque
". Mais en fait, c'est très très courant dans les comédies romantiques ou autre truc de ce type que le mec qui soudain se met à parler couramment une autre langue au téléphone soit présenté comme infiniment plus sexy et attirant grâce à ça. Donc c'est en fait tout aussi cliché de rêver d'un mec polyglotte que de rêver d'un weekend surprise à Prague
Je ne comprends pas trop l'intérêt de se présenter en mode moi vs les autres alors qu'on peut tout simplement parler de nos centres d'intérêt et de nos aspirations sans les opposer à celles des autres ou sans les présenter comme d'intenses singularités 
Même si après, je reprécise que la communauté "polyglotte" est quand même intéressante car on trouve des bons conseils pour progresser en langue étant donné que les influenceurs obtiennent quand même de réels résultats, mais c'est le côté surexcité autour que j'aime pas trop!
) !
. Ca m'a fait bizarre de le réaliser ^^
je n'ai jamais fait partie du groupe des "populaires" et je cochais toutes les cases du loser cliché de série américaine (oui oui, même le corset orthopédique), mais justement parce que comme l'a dit @Acathe on était tellement nombreux.ses à être des cassos face à 5 ou 10 gamins populaires, qu'on nous laissait tranquilles vivre nos vies de pré-ados moches et chaotiques.