Il est très dur de devoir vivre dans le regret constant.
Il s'agit d'une vie où chaque choix est extrêmement difficile à faire, voir impossible (comment choisir entre deux vies extrêmement différentes sans savoir où ces deux vies vont nous mener...?). Il s'agit d'une vie où quand un choix a enfin été pris, malgré ou avec moi, le regret s'installe, me fait dire que l'autre choix aurait été forcément meilleur, dès l'instant où la décision est prise.
Et je sais au fond de moi, que ce ne sont que pour des raisons futiles, pas valides, que chaque choix est bon. Mais dès que je me retrouve prisonnière d'un de mes choix de vies, c'est infernal, c'est intenable, je veux faire marche arrière toute.
Mais impossible.
Heureusement? Sachant que je change d'avis du jour au lendemain, que je sais que la raison n'est pas avec moi pour prendre des décisions, qu'une des raisons va être un jour valable, deux heures après obsolète...?
Alors je sais, désormais, que ces choix difficiles à prendre ne sont que futilités, en fait, que mon projet de vie devrait aller beaucoup plus loin, que je devrais cesser de regarder mon nombril, cesser de me préoccuper, de m'angoisser à ce point pour de si petites questions, que je dois regarder plus loin, que je ne dois plus vivre seulement avec moi et mes angoisses, mais que je dois plutôt considérer le "moi et les autres". Il s'agit de ne pas s'oublier, mais en ayant un regard plus noble sur moi-même, c'est à dire un regard sur mes désirs profonds, et non pas mes désirs sur l'immédiat qui engendrent des décisions à prendre, mais si peu importantes quand on regarde la Vie dans son ensemble.
J'aimerai, et je travaille pour, que ces angoisses intenables, qui m'empêchent de dormir, qui m'empêchent de prendre des petites décisions convenables (puisque du coup, je n'en prends plus aucune, je me fie à l'avis des autres, je suis les autres...).
Le jour où j'arriverai à me prendre vraiment en compte, simplement, calmement, avec raison et des raisons fixes, je pourrai enfin, je pense, cesser de me prendre la tête, de coincer ma vie sur des questions aussi futiles, et je pourrai, enfin, vivre plus noblement, avec des questions plus Hautes que celles qui m'habitent en ce moment, et je pourrai vivre, quoi.
Bon, je viens en parler sur Internet, parce que je ne peux pas en parler dans la vie.
Nous sommes tous, dans la rue, dans la vie, occupés par ces questions "futiles", je pense. Elles nous habitent, elles nous rongent, nous castrent.
Et c'est bien dommage...?
"
(parce qu'il y a toujours une bonne âme pour te conseiller 
), puis surtout pour certaines occasions et pour les pièces rapportées comme moi, plein de gens que t'as jamais vu, dont tu ne te souviens pas, dont tu ne connais pas les noms. Les parents de, les anciens, les retraités... et alors quand pour les occasions plus officielles les gradés sont en uniformes, je suis perdue. J'ai un blocage psychologique je crois, je peux pas faire la bise à quelqu'un en uniforme 
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. Et ça a plus de chance de marcher si on le prend dès le début de la douleur, plutôt que d'attendre que ce soit insupportable (et comme ça, on a besoin d'en prendre beaucoup moins). Idéalement, une douleur qu'on a souvent, dont on connaît bien l'évolution (migraine...) on peut la reconnaître dès qu'elle commence, et agir direct pour pas passer une après-midi a se taper la tête contre le mur.
C'est trop facile de se plaindre d'une situation et de ne pas changer la moindre petite chose pour que ça aille mieux. (je ne parle pas de quelque chose comme la dépression où je sais que c'est complexe pour avoir l'impulsion de s'en sortir... Vous voyez où je veux en venir?)
et bien entendu ça leur viendrait pas à l'esprit de nettoyer après, non non il faut bien laisser les gouttes de pipi sur la planche pour la suivante 
