@Boomchikawawa Je comprends ce que tu veux dire mais je suis plutôt d'accord avec
@-Charlie . Récemment j'ai eu l'occasion de faire un micro-trottoir sur le féminisme, et il y a un mec qui à la question "êtes vous féministe ?" m'a répondu "Je pense qu'il n'y a pas besoin de féminisme, parce qu'être féministe c'est créer un problème, alors que moi je décide qu'il n'y a pas de problème, j'ignore le problème, donc il n'y en a pas, et tout le monde devrait faire comme moi

". Sauf que ce n'est pas en décidant qu'homme et femme sont totalement égaux et en ignorant la discrimination que le problème disparaît comme par magie. Ce serait bien évidemment que dans un monde parfait il n'y ai plus besoin de mot pour différencier (quoique, je ne sais pas) (et surtout qu'il ne soit pas utlisé comme une insulte

) mais dans un contexte d'oppression on ne peut pas nier ces réalités-là.
Du coup je suis plutôt d'accord
@-Charlie quand tu dis :
Et je pense que c'est pas une bonne idée dans notre société de le nier et de faire comme si ça n'existait pas. Oui c'est que de l'amour au fond, je suis d'accord. Mais ça va plus loin que ça.. C'est pas qu'une question d'amour au final, derrière y'a des combats, y'a une réelle volonté d'être intégré et accepté comme on est. C'est à dire homosexuel tout simplement.
Par contre là où je te comprends
@Boomchikawawa c'est le fait qu'on utilise "homosexuel" pour vraiment renvoyer à la sexualité tout le temps. Je ne sais plus où j'avais lu le témoignage d'une fille qui disait qu'elle ne s'était rendu compte qu'elle était lesbienne que devant le regard de sa mère (je crois que c'était sur la VPH). Avant elle savait qu'elle aimait une fille, mais pas qu'elle était
homosexuelle. Quand une fille présente un mec à sa famille, personne ne lui dit "Ah ! mais tu es hétérosexuelle !

" On ne la renvoie pas sans cesse à son étiquette. Je sais que c'est quelque chose qui ma toujours mise mal à l'aise. J'ai aimé très longtemps une fille, et cela me dérangeait qu'on me dise : "Ah ! tu es lesbienne !" non pas parce que je rejetais le qualificatif, mais parce que dans mon esprit, ce n'était pas
les filles que j’aimais, mais
elle. Je veux bien qu'on me dise hétéro, ou bi ou autre chose, parce que oui, c'est vrai, mais pas comme un élément qui m'est constamment renvoyé à la figure, comme définitoire.
Bref. C'est confus ce que je raconte
