Il y a d'autre manière de faire, avec des campagnes de dégustation de lait végétaux etc... ça me parait plus intelligent... Mais choquer les gens les rendent parfois plus réceptif.. Mais autant le faire après une gentille campagne


Et depuis ce matin je n'arrete pas de repenser à lui et son air super méchant là alors que je suis pas responsable de lui, c'est pas mon gosse non plus ! Je tremble à l'idée de le recroiser et qu'il me re-engueule pour un truc dont j'ai rien à voir 

Nova, France Culture, France Inter... Sinon, ce qui me fait beaucoup marrer, c'est de tomber sur des radios improbables quand je suis au fin fond d'une quelconque campagne et qu'on ne capte presque plus rien (comme Radio Bonheur dans la Bretagne Profonde) 

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(j'adore ton pseudo soit dit en passant
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Depuis on la recherche à chaque fois qu'on va en Bretagne 










; j'avais 12 ans quand la Communauté de l'anneau et HP 1 sont sortis. L'âge merveilleux où plein de filles (et de garçons d'ailleurs aussi) connaissent leurs premiers émois amoureux, souvent par le biais de celebrity crush. Chaque grande saga cinématographique de l'époque générait chez mes copines de nouveaux coups de foudre alors que moi je n'en avais pas, à peine si un ou deux personnages me plaisaient vaguement. Elles, elles étaient à fond sur Legolas, Ron Weasley et Peter (dans Narnia). Du coup quand elles me demandaient qui était mon préféré et que je disais que je n'en avais pas et bien elles se foutaient de ma gueule à base de "Chouette-Culotte elle préfère Neville Londubat" "Chouette-Culotte elle est amoureuse de Gollum" "ah non je sais elle kiffe Aragorn bouh le vieux" "hihi en fait Chouette-Culotte elle est amoureuse d'Hermione, bah quoi tu parles jamais des mecs"... Au final on parlait très peu du film que l'on venait de voir. C'en était soûlant et limite agressif tout en étant assez intolérant (bah oui il fallait surtout pas dire que tu préférais un perso féminin ou plus vieux car tu passais pour une fille louche), en fait il fallait aimer les personnages qu'elles aimaient elles et qui étaient sensés être appréciés par des filles de notre âge. Sans compter que pour elles, savoir qui était mon préféré avait l'air d'être un moyen de deviner mes préférences sexuelles.
Là où j'en reviens à mon "je ne supporte pas" c'est de voir que des années après elles sont restées toujours aussi gamines et aussi "connes" (pardonnez-moi ce terme) qu'à l'époque. J'ai l'impression qu'elles n'ont pas évoluées sur ce point là alors que moi je suis devenue une adulte qui assume ses goûts et n'a plus peur de les affirmer devant ses copines. Elles sont toujours a fond sur leurs personnages habituels (j'imagine que c'est aussi parce que ces personnages représentent une époque faite de bons souvenirs et d’insouciance). Lorsqu'on est allé voir le Hobbit elles étaient retournées dans leur délire de "Legolas il est trop beau" et recommençaient leurs gamineries "Chouette-Culotte elle préfère Smaug hihi ou alors elle aime Tauriel, bah oui tu parles pas beaucoup de ta vie perso...
" (sachant qu'on se voit très peu et que nos conversations restent assez superficielles maintenant). Et quand j'ai osé dire que non je n'ai jamais kiffé Legolas ni leurs chouchous à elles mais que bon voilà quoi je trouve Thranduil pas dégeu
j'ai juste eu le droit de me faire couper la parole par un "maiiiiis il est trop moooche, t'aimes bien les mecs efféminés toi non ? " Plus généralement c'est ces gamineries et ces intolérances qui vont avec qui font que je me suis éloignée de ces "copines" que je ne vois plus que très rarement. A l'époque ces gamineries me faisaient me sentir hors de leurs délires mais je ne me rendais pas bien compte des sous entendus que cela cachait. En grandissant je me suis rendue compte que ces "copines" avec leur humour étaient bien intolérantes et que je me prenais ainsi des piques sur mes goûts (en général), sur ma sexualité... et qu'il était aussi impossible d'avoir une conversation plus sérieuse sur le film que l'on venait de voir, ses qualités et ses défauts ; ce qui reflétait aussi notre incapacité d'avoir des conversations sérieuses sur tout un tas de choses (vie perso, vie pro, politique, etc). Heureusement qu'en grandissant j'ai eu l'occasion de côtoyer des gens qui avaient envie de parler cinéma et pas de partir dans des délires sur tel ou tel personnages.