@ela94 Tu es de retour!
Tu nous a fait un message très long et très inutile. Je voulais juste souligner quelque chose qui illustre assez bien tout ce qu'on a dit sur les pages précédentes, avant ton départ.
« Je pense donc je suis », disait Descartes. « Je pense que l’homosexualité est bonne, car elle ne fait de mal à personne. ». Or, ce n’est pas vrai : l’homosexualité fait du mal avant tout à la personne qui la pratique, car elle la sépare de Dieu, et l’empêche de se rapprocher de lui. C’est pas un mal du domaine du temporel, parce que la personne ne souffre pas physiquement, ni même mentalement (dans la plupart des cas), mais spirituellement, c’est extrêmement grave, et ce, pour elle-même, justement.
Tu admets qu'en dehors de ta religion, il n'y a pas de problème avec l'homosexualité, qui ne cause aucune souffrance physique ou morale à qui que ce soit.
La seule raison pour laquelle l'homosexualité c'est mal, c'est donc parce que ta religion le dit.
Tu nous présentes aussi un Dieu qui tient absolument à nous garder auprès de lui, et qui édicte tout un tas de règles arbitraires. Ces règles, si elles sont suivies, peuvent causer des souffrances physique ou morale potentiellement très lourdes envers soi, ou autrui. Si elles ne le sont pas, il n'y a aucune manifestation ou expression de souffrance observable, mais ta religion et ton Dieu proclament quand même que les gens souffrent (même sans le savoir eux-mêmes) et promettent les pires conséquences imaginables pour avoir enfreint et non-respecté ces règles.
Est-ce que tu arrives à te rendre compte que, d'un regard extérieur, tu as juste l'air de quelqu'un qui construit l'idée d'un Dieu (invisible, invérifiable, indémontrable), et qui proclame ensuite que ce Dieu a instauré tout un tas de lois arbitraires, absurdes et aléatoires, qu'il faut suivre sous peine de se retrouver un jour à vivre les pires souffrances possibles? Et qu'ensuite tu proclames que ce Dieu veut notre bien?
D'un regard extérieur (le mien) la relation avec ton Dieu ressemble beaucoup à une relation toxique, qui est nommée "amour" mais qui se vit sous la menace d'un futur éternel de souffrance, et où on n'est pas accepté pour qui on est, en fonction de nos caractéristiques propres, mais forcés à adopter le comportement, les actions et les pensées que ce Dieu veut, sous peine une fois encore de la menace d'un futur éternel de souffrance si on n'obéit pas - et tout ça présenté dans un discours de "Dieu sait ce qui est bon pour toi, et le sait mieux que toi". Et ce futur éternel de souffrance est présenté comme étant la faute de la victime qui le subit, alors que c'est ce Dieu qui est présenté comme ayant tout créé, comme ayant tout décidé, à la fois législateur, policier, accusateur et juge.
Vois-tu, ce Dieu-là, même s'il existe, même si on n'avait aucune chance, il est juste et bon de se rebeller contre lui. Ce n'est pas un dieu d'amour que tu nous présentes, c'est un tyran aux désirs totalitaires.