Ca aurait été le cas on aurait eu le droit à "j'ai un.e ami.e trans qui ne voit pas le problème" pour servir de caution? Bien sûr qu'on peut être concerné.e.s et ne pas être touché.e.s par certains propos. Mais si il y a ne serait-ce que une personne qui dit que ce genre de phrase est blessante et surtout participe à une oppression systémique qui les touche ça montre un problème.Mais on se connaît ? IRL, je veux dire ? Tu connais tou•tes les membres de la rédac ? Toutes les personnes consultées lors de la rédaction des articles, du pitch des sujets, des relectures, de la gestion des commentaires ?
Question rhétorique, bien sûr. La réponse est non. Et je ne suis pas sur le point d'outer qui que ce soit. Et comme aucune discussion n'est possible tant qu'on ne vient pas t'opposer un "moi aussi, je suis concerné•e", je ne vais m'arrêter là.
Mais je crois aussi qu'aucune discussion n'est possible avec des personnes qui crachent délibérément sur des minorités pour vendre leur magazine "féministe"
Je veux dire, elle s'est excusée, elle a reconnu la douleur des concerné.e.s, et elle a modifié son article, preuve qu'elle a reconnu son erreur. Alors pourquoi continuer à faire comme si ce n'était pas une erreur, mais une simple divergence d'opinion et d'expérience ? D'autant plus que beaucoup de concerné.e.s ont expliqué en quoi les propos étaient problématiques.

