La clope en soirée appart, ce grand sujet dont personne ne parle

[minelina]

je suis une ancienne fumeuse qui ne supporte plus la fumée de cigarette, elle me rend nauséeuse en quelques secondes, je la repère à 20 mètres maintenant
Mon studio donne sur une petite cour intérieure et ma voisine, aux fenêtres perpendiculaires aux miennes, est souvent chez elle et fume comme un pompier de 8h du mat à minuit. Honnêtement, c'est l'enfer... En été je passe mon temps fenêtres fermées parce qu'elle ouvre tout le temps pour fumer ou aérer son appart, super mais du coup moi je vis cloitrée pour ne pas récupérer sa fumée qui sent en 3 secondes chez moi (moi aussi je bosse de chez moi). Cherchez l'erreur.
En hiver c'est mieux mais je dois toujours calculer quand-même selon les moments où elle ouvre sa fenêtre et les emloyés des bureaux du rez-de-chaussée qui clopent sous mes fenêtres. Ça sent aussi très fort dans le hall, très agréable quand on sort le matin la bonne bouffée de tabac. Heureusement, j'ai une porte blindée qui ne laisse rien passer mais je suis sure que les autres avec leurs vieilles portes de bois ont de la fumée qui s'infiltre.

Avec le recul j'ai honte de ne pas avoir été souvent vigilante les quelques années où j'ai fumé, je n'avais absolument pas conscience de combien ça s'infiltre partout dans une zone, vers le bas (oui ca sent aussi quand les voisins du dessus fume) vers le haut, autour. Et comme beaucoup l'ont souligné, c'est impossible de se poser dans un parc ou en terrasse sans respirer la fumée des autres. Je rêve d'un monde où la cigarette serait interdite. Pas de fumée, pas de tentations. AAAaaah doux rêve

 

[MystRune]

@Poulpée J'ai trouvé désagréable d'être traité comme de la merde au lieu qu'on me dise simplement "Pouvez-vous fumer ailleurs ?". Oui, quand on me demande (les regards appuyés marchent aussi, ainsi que les toussotements), je m'en vais ou m'écarte, ce n'est pas une raison pour me parler comme à un chien. De plus, quand bien même ce couple m'a vraiment mal parlé, je suis partie fumer ailleurs immédiatement et sans discuter, parce que ça me semble plus important de respecter le non enfumage des non-fumeurs qu'un minimum de respect dans la communication verbale. Je te signale que quand j'ai allumé ma cigarette, il n'y avait personne et je m'abritais de la pluie.
Est-ce que tu considères que j'abuse quand je fume sous un abri-bus, seule, alors qu'il pleut averse ? Est-ce que je dois immédiatement éteindre ma cigarette dès qu'une personne s'approche ? A la fin de l'histoire, c'est moi qui fini sous la pluie et la clope éteinte (et j'estime que c'est normal), mais est-ce que le fait que ce couple ai été obligé de me demander de fumer ailleurs, c'est déjà trop ? Est-ce que j'aurai du l'anticiper ? Si oui, comment ? Est-ce que tu trouves normal que ce couple me parle comme de la merde parce que je suis fumeuse ?
Je pose honnêtement ces questions sans aucune animosité, comme dit précédemment, j'essaie de m'améliorer. J'ai l'impression en lisant les commentaires que beaucoup de non-fumeurs ne se sentent pas écoutés, respectés, c'est pourquoi je poste des commentaires.

 

[Poulpée]

@MystRune
Je reprends tes mots ci-dessous et pour ma part j'avais compris qu'ils t'avaient lancé des regards appuyés, non pas qu'ils t'avaient insultée. J'en suis désolée pour toi. Je n'incite évidement pas à la violence, physique ou verbale.

"Un couple est arrivé et m'a fait comprendre de façon franchement désagréable que ma clope les "gênait", bah je suis allée finir à coté de l'abri bus, sous la pluie (enfin finir est un grand mot, car rapidement ma cigarette était trop détrempée pour être consumée, haha). J'aurai préféré qu'ils me disent tranquillement que ça les gênait "

Je vais reprendre les propos d'un article (http://yennamarre.canalblog.com/archives/2013/07/31/27758981.html )
"Bien sûr qu'ils ont la liberté de fumer, personne ne leur nie. Mais ils confondent souvent liberté et droit. Et il n'existe pas, en France, de "droit au tabac". En revanche, il existe un droit à la santé, qui est un droit fondamental reconnu par les traités internationaux. Fumer porte atteinte à la santé du fumeur et, qu'il le veuille ou non, à celle des autres. Les autres, ce sont tous ceux qui respirent la nicotine et autres goudrons nocifs générés par la cigarette. Alors je suis désolée, mais quand une liberté viole un droit fondamental, ce qui doit primer, c'est le droit."

Imaginons que quelqu'un écoute vraiment très fort de la musique dans ses écouteurs et nuit à tout le wagon (et je ne parle ici QUE de nuisances sonores passagères, pas de nuisances sur la santé), est-ce aux voyageurs de prévenir la personne qu'elle gêne ? Alors que cette dernière écoute avec le volume à fond ?

Imaginons que je fasse une expérience de chimie dans ce fameux abribus. Rien ne m'en empêche, du point de vue de la loi. J'ai mes petits tubes à essai et la fumée qui se dégage des réactions est toxique. Une personne arrive dans l'abribus. Elle est obligée de rester à proximité de cette station sinon son bus ne s'arrête pas. Donc elle va être obligée de subir les fumées toxiques (qui ne s'échappent pas du tout d'un claquement de doigts). D'un point de vue extérieur, selon toi, c'est la personne qui aimerait s'installer qui doit demander au chimiste "pouvez-vous arrêter votre fumée toxique svp ?".

 

[Lady Stardust]

Je voulais pas participer au topic (je suis non-fumeuse et de moins en moins tolérante à la fumée, ce qui est peut-être lié au fait que je fasse des bronchites asthmatiques depuis plusieurs années ) mais tout à l'heure dans la rue je me suis pris dans l'oeil de la cendre rougeoyante de la cigarette du mec devant moi et: aïe
(Œil qui pleure durant 5m merci)

Par rapport à la question du non-respect je trouve ça compliqué car personne n'en a la même définition... Quand je lis ici que "fumer à la fenêtre" est vu comme une marque de respect : ah? Pour moi le début du respect c'est de fumer dehors et à au moins 5m des gens (et une fenêtre n'est pas un endroit à l'extérieur ).

Je plussoie aussi pour le fait de pas oser dire que oui, ça dérange: t'a pas longtemps une amie me demande si elle peut fumer, je réponds oui puis... commence à tousser dès sa première bouffée. Et donc: elle se décale de 30 cm et continue à fumer

J'ai plein d'amis fumeurs, mes parents fument, j'aime beaucoup tout ce petit monde mais put*** plus ça va et plus je me dis que non, tout ça n'est pas normal et le respect ça devrait AUSSI concerner la cigarette (c'est limite si c'est pas sur un autre plan astral idem pour les mégots, combien de fumeurs laissant leurs mégots par terre seraient choqués si je jettais un papier d'emballage par terre comme ça pépouze? Beaucoup de mon entourage...)

Pour ma question de l'addiction je trouve que c'est parfois (souvent?) utilisèrent pour déresponsabiliser les gens: parmi les fumeurs que je connais combien essaient d'arrêter de fumer ou de diminuer leur conso? Très peu. Je suis consciente que c'est pas facile d'arrêter mais au moins faut-il déjà le vouloir ne serait-ce qu'un petit peu.

Et ayant passé des moments bof (euphémisme) dans mon adolescence à cause d'une autre addiction (l'alcoolisme) dans ma famille, les discours sur l'addiction ils sont bien jolis mais y'a un moment où les appels à être hyper policés, prévenants, etc, dans son discours envers les addicts tout en se laissant démolir par les conséquences de leur(s) comportement(s) addictif(s), ça va bien 5 minutes (ou alors peut-être que, personnellement, je suis trop vieille pour subir encore ces conneries). L'addiction, la pression sociale, etc, ça ne doit pas être utilisé pour se déresponsabiliser totalement de ses actes et de leurs conséquences, c'est trop facile.

 

[MystRune]

@MissDodo je comprends, je serai d'autant plus précautionneuse quand il pleut alors.

Peut être qu'on pourrait demander aux mairies de rendre officiellement les abri-bus non fumeur, il suffirait d'ajouter une pancarte "interdit de fumer" / "abri-bus non fumeur". Ca réduirait le nombre de fumeurs à ces endroits et surtout, les gens seraient légitimes pour dire aux fumeurs récalcitrants d'éteindre leurs cigarettes.

 

[Boyish]

"Et je me suis dit que tiens, c’est un vrai sujet, mais je n’en ai jamais entendu parler plus que ça."

C'est normal, t'es team fumeuse. Les non-fumeurs (surtout à paname), de ce que j'ai pu observé, ont tendance a pas exprimer leur gène de peur de passés pour des gros relous de service.

Perso, je fais partie de la minorité qui l'ouvre (toujours gentiment et tranquillement), tout simplement parce que je supporte physiquement pas la fumée de clope (ni de oinj d'ailleurs). C'est simple : ça me donne des vertiges, des sueurs froides et la Gerbe. Bref en gros ça me rend malade quoi. Le oinj c'est pire, parce qu'au moins avec le tabac pour éviter le malaise, j'ai genre une petite fenêtre d'1-2 minutes après l'avoir inhalé pour fuir en coupant la respiration, et taper un mini sprint en mode Usain Bolt vers un coin respirable. Mais pour la beuh, le moment où je l’inhale... c'est mort pour ma gueule. L'effet est immédiat. Je suis hyper mal, et dans les 5-10 qui suit c'est garantie; je vomis.

J'ai l'impression d’être handicapée des fois avec mon intolérance, surtout en socialisant sur paname.

Ah, et en lisant dans plusieurs posts précédant les remarques sur les fumeurs qui clope tout en marchant sur les trottoirs, j'ai lâché un bon gros HALLELUJAH.

irl personne en parle de cette situation tout aussi insupportable que toute les autres, et je crois même que c'est vraiment la situation qui personnellement me les casses le plus. Parce que j'me dis.. putain, même en circulant dehors t'y échappe pas, c'est ouf quand même.
.
Genre t'es pas au courant qu'il y a d'autres personnes qui circule sur le trottoir derrière toi ? Des adultes, des personnes âgées, des enfants, des femmes enceintes, peut-être même des asthmatiques... et accessoirement une meuf qui va peut-être te vomir dessus (Salam, enchantée). On va tous se faire foutre ou comment ça spasse ? C'est le trottoir à ta reum ou quoi ? Fait du sur place au moins stp, par pitié. Pitiééé.

Et à chaque fois c'est la même technique, obligée de faire une Usain Bolt.

Après faut quand même reconnaître qu'il y a des fumeurs cool et empathiques, et du coup naturellement arrangeant (j'en connais plein, heureusement). Mais désolée de te dire Mymy, de mon point de vu, tu sembles pas en faire partie et j'avoue ça m'a surprise. C'est chaud quand même d'en arriver a exclure des potes d'une soirée sous prétexte qu'ils fument pas.

EDIT: J'ai oublié dire, qu'en plus maintenant y a la vapote qui au moins n'a l'air d'incommodé personne physiquement de façon immédiate. Après j'avoue que sur le long terme, sur la santé, j'ai absolument aucune idée des risques liés au "vapotage-passif". Mais quitte à choisir entre de la vapeur d'eau de nicotine et de la fumée de tabac dégueulasse, mon choix est vite fait. Au moins avec les e-cigarettes, même en étant juste à coté d'un vapoteur, le truc disparaît tellement vite dans l'air, t'as même pas l'impression d'avoir inhalé quoi que ce soit, et bonus de ouf non négligeable, y a pas d'odeur. Donc pour les fumeurs très addict à leur nicotine : pensez y pour vos soirée..

 

[MystRune]

@Poulpée Effectivement, je me rends compte que si je fais bien gaffe aux gens AVANT d'allumer ma cigarette, une fois que je commence à la fumer, je ne fais plus autant attention. Un peu comme si, je me trouve un endroit bien à l'écart pour ne gêner personne et ensuite je rentre dans mon monde sans me rendre compte que la situation a peut être changé entre le moment où je m'installe et la fin de ma cigarette. Pour autant, si quelqu'un me dit que le dérange, je m'en vais sans discuter mais je vois que ce n'est pas suffisant. Je vais tâcher de corriger ça aussi. Eh bien, il y a plus de travail que je ne pensais. Ce serait quand même tellement plus simple si il y avait des lieux clairement définis pour fumer. Comme ça, pas besoin de réfléchir, tu veux fumer, tu vas dans le lieu dédié et tu ne déranges personne (enfin si tant est que ces lieux soient suffisamment bien pensé pour ne réellement pas déranger les autres)

En tout cas je trouve ce débat vraiment très intéressant pour la fumeuse que je suis. Depuis que je fume, les non fumeurs ne se sont jamais privés de me dire à quel point je suis stupide de fumer, que c'est dangereux, etc. du coup je ne m'étais pas rendu compte qu'en fait, si ils ne se privent pas de me faire la moral, ils n'osent pas souvent dire quand la fumée les dérange concrètement. Finalement, même si j'essaie de m'adapter au mieux pour ne pas que les gens subissent la fumée de mes cigarettes, il me manquait encore pas mal d'éléments.

 

[Poulpée]

@MystRune
En effet, je pense que les lieux dédiés (et donc sécurisés) à la cigarette sont une très bonne solution.

Dire que ça dérange, c'est compliqué. Dans 85% de ces cas, (et encore, je suis gentille), on va se prendre un retour de flammes (jeu de mot involontaire, mais j'aime bien ^^). On est conscient de déranger la personne qui, addict, a besoin de sa clope... Je ne le fais pas de gaieté de cœur en mode "youpi, je vais pouvoir me défouler sur cette personne". Qui dit addiction dit aussi potentielle agression.

Je pense que malheureusement la cigarette est encore largement banalisée de nos jours, et je suis toujours exacerbée quand je vois des films, des sketchs ou tout autre représentation faire encore l'apologie de cette chose. Par exemple la drogue dure est très souvent traitée du point de vue de l'addiction et ses dérives, mais pas la cigarette, encore utilisée comme accessoire glamour ou stylé. Et ça me fait grincer des dents.

Bon courage si tu veux arrêter de fumer.
Et si tu ne veux pas, essaye d'écouter les témoignages d'ex gros fumeurs qui deviennent d'actifs anti-tabac, peut-être cela te fera changer d'avis.
Si toujours non, bon courage à tes poumons ^^ (ma mère, ex très grosse fumeuse, a arrêté de fumer il y a 35 ans. à 70 ans à ce jour, elle est sous médication journalière pour pouvoir respirer normalement, et hôpital tous les 6 mois pour vérifier tout ça. Mais elle a de la chance, son ex mari est mort d'un cancer des poumons).

 

[MystRune]

@Poulpée Oh oui, je veux arrêter de fumer, cela fait des années que j'y travaille. Il y a des périodes de mieux (avec arrêt total pendant plusieurs semaines ou mois) et des périodes de creux (je suis dedans en ce moment). Je suis passée par tellement de stades en 10 ans : le déni ("non mais c'est pas une clope qui va changer quelque chose"), la rébellion ("ils me soulent à pas me laisser faire ce que je veux, à savoir fumer"), le cynisme ("faut bien mourir de toute façon"), la honte ("qu'est-ce que je suis con et faible"), l'acceptation ("ok, j'ai un problème d'addiction"), encore un peu de déni ("non mais je suis pas si accro que ça en fait, regarde bidule il est pire que moi et le test d'addiction me donne un score bas"), l'introspection ("mais pourquoi j'arrive même pas a concevoir d'arrêter ?"), la peur ("bordel c'est flippant un cancer du poumon"), se rassurer artificiellement ("non mais ya que les vieux gros fumeurs qui ont des cancers" SPOILER ALERT: non !), la colère ("mais pourquoi j'arrive pas à arrêter"), la réflexion sur les changement d'habitudes ("si les autres sortent fumer, je fais comment ? "), puis la mise en place progressive de techniques pour limiter ma consommation, par exemple essayer de
- enlever la clope du soir (mais c'est trop dur)
- enlever la clope du matin (je pensais que c'était impossible mais finalement c'est le plus simple)
- ne plus acheter de tabac (mais ça me stress à mort donc ça marche pas... avant de se rendre compte qu'en fait si, c'est la meilleure méthode pour moi à la condition que ce soit couplé à la cigarette électronique)
- arrêter en ayant un paquet de secours pour se rassurer (mais j'arrive pas a résister)
- laisser son paquet à la maison et donc ne pas fumer dehors
- arrêter avec un(e) pote
- se forcer à aller à un endroit contraignant pour fumer
- ne pas fumer avec d'autres gens (couper l'aspect social du tabac)
- ne pas fumer en soirée
- ne pas fumer dans certaines conditions prédéfinies
- mettre un timer avec interdiction de fumer tant qu'il n'a pas sonné
- ne pas fumer avant une certaine heure
- essayer la cigarette électronique (échouer puis re-essayer un an plus tard, avec plus de succès)
Et puis finalement arriver à limiter sa consommation pendant un temps, puis déprimer à mort parce qu'elle a remonté en flèche, se sentir nulle, et fumer encore plus du coup. Se dire que déprimer n'aide pas a arrêter, accepter de replonger parfois pour pouvoir arrêter encore mieux et plus vite au prochain essai.

Alors oui, j'avoue que des fois, quand je fume, je suis fatiguée de ce combat sans fin. Mais j'y arriverai et je refuse que les autres (en particulier les non-fumeurs) subissent mon état. Par contre, je trouve qu'on entend pas assez les non-fumeurs. En tant que fumeuse, j'avais en tête "si tu veux être une personne polie, n'enfume pas les gens (càd ne fume pas à l'intérieur sans permission, ne leur met pas ta cigarette sous le nez et ne leur souffle pas la fumée dans la figure)" mais ce n'est pas suffisant. C'est bien le point de l'article, il est difficile pour quelqu'un de refuser qu'un fumeur fume à la fenêtre, voire fume tout court. Et quand il s'agit de l'extérieur, c'est encore pire puisque on se repose sur le bon vouloir des gens en matière de comportement correct. Il serait grand temps de légiférer vraiment là-dessus...

En tout cas je remercie les Madz qui ont pris le temps de me répondre gentiment et calmement sur ce sujet... délicat

 

[Jhera]

Je suis devenue psyho rigide sur la clope à force de me bouffer toute la fumée de tous mes amis depuis des années. Même la fenêtre ouverte, pour moi c'est non. Je me rends compte que les fumeurs ne réalisent qu'ils dérangent tellement la cigarette est banalisée (dédicace à ma mère qui m'a boudé toute une soirée parce que j'ai refusé qu'elle fume dans mon studio de 20m²). J'en connais beaucoup qui se braquent immédiatement quand je demande à ce qu'ils fument dans une autre pièce (ou dehors) et je trouve ça injuste. Je ne juge pas les habitudes et addictions des autres, moi aussi j'ai les miennes, mais pourquoi les imposer à ceux qui ne les partagent pas ? Surtout qu'on ne parle pas juste d'une odeur, on sait que le tabagisme passif ça existe. Ce sont aux fumeurs de s'adapter, pas l'inverse, c'est une question de santé ; c'est leur choix de fumer, qu'ils assument

 

[Judith Layton]

Ah la clope, c'est assez dingue que ce soit toujours sujet à autant de discussions alors que depuis que je suis née j'ai l'impression qu'il y a quand même consensus pour dire que c'est de la merde en barre...

Malgré une maman fumeuse (des clopes les plus light du marché), je n'ai jamais touché à une seule cigarette de ma vie. Il faut dire qu'elle a tout fait pour m'en préserver le plus possible, et je l'en remercie : pas de cigarette en voiture, elle est toujours assise à la fenêtre pour faire courant d'air et évacuer l'odeur et la fumée, depuis plusieurs années elle essaye de réduire sa consommation ou de trouver des solution alternatives comme la cigarette électronique. Bref, pour ça j'aime ma maman :3

A l'école j'ai jamais trouvé ça intéressant. Au lycée, obligée de sortir à la pause récré dans le nuage puant des groupes "cools", la pire périodes de toutes je pense. Et arrivée en prépa, le miracle de la vie : on n'avait plus l'obligation de sortir pendant les pauses, et ça a permis de laisser les non fumeurs nouer des liens sociaux (ça soude les gens de se plaindre des vapeurs de clopes des fumeurs qui trouvent malin de se mettre JUSTE sous les fenêtres GRANDES OUVERTES de la classe qui est censés s'aérer pendant la pause. En gros, sortir ou pas, ça revenait quasi au même, mais bon...). Et alors ne parlons pas de ceux qui pensent camoufler l'odeur en faisant des superpositions, c'est pire que tout. J'ai ce souvenir de DST de 4h à core d'une fille qui non seulement fumait, mais engloutis sait après un chewing-gum à la menthe et saspergeait de litres de parfum capiteux. ASPHIXIE.

Aujourd'hui, je ne sais pas si c'est le hasard ou simplement un instinct de survie chelou : mes amis ne fument pas. Ou occosionnellement, quand je ne suis pas là. Mon copain avait arrêté la clope pour son ex, et aujourd'hui il fumé de temps à autre dans les soirées où je ne suis pas

Spoiler: Histoire drôle

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D'année en année, je suis passée de grande habituée à la fumée de cigarette à très sensible à l'odeur, au point de provoquer des toux. Mon odorat s'est d'ailleurs bien développé sur ce point ; une fois en accompagnant des amis à une soirée étudiante, j'ai finalement décidé de les abandonner à l'entrée de l'immeuble. La cause ? Je sentais déjà l'odeur âcre du tabac depuis le rez-de-chaussée, alors que la fiesta c'était au 3e étage. La clope et son odeur, je peux essayer de faire des efforts, mais quand ça devient trop présent je me tire, parce que c'est vraiment relou. En soirée, la fenêtre ouverte elle fait pas grand effet pendant longtemps, surtout quand la moitié des participants se retrouvent devant en même temps et que ça n'aère rien du tout.

Mais le plus énervant, c'est sans doutes en terrasse pendant l'été. Avec l'interdiction de la clope dans les lieux clos, les fumeurs se sont approprié les terrasse comme si c'était leur territoire légitime, et beaucoup ne se rendent pas compte que beaucoup de gens aimeraient pouvoir profiter d'une journée ensoleillée avec un repas ou un verre en terrasse SANS mourir à petit feu en parallèle ou bouffer du carton parce que t'as la fumée quand tu manges. Souvent ils se plaignet à base de "bah ouais mais on a pas le droit de fumer à l'intérieur non plus, donc on va où ?" - bah ouais mais nous on aimerait bien profiter d'un moment simple de la vie sans se mettre en péril. Je suis 100% pour la création de spots fumeurs, comme ça ceux qui ne veulent pas lâcher ont des endroits distincts pour le faire, et les autres sont tranquilles.

Spoiler: ne pas citer

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[MaryPoppinz]

Fumer entre les plats d'un repas ?? Really ??