Concernant les définitions du CNRTL je rejoins là la réflexion de @Yoonishan :
Et sans même compter la question de l'oral, où avec sa prononciation "genTes" passe pour un mot féminin n'incluant que les femmes, au contraire de "une personne".
La langue et son usage évoluent, que ça vienne "d'en bas" ou de directives sexistes comme "le masculin l'emporte sur le féminin", et je ne pense pas qu'il faille penser exclusivement en terme d'étymologie ("homophobie", étymologiquement il me semble que ça vient du terme "semblable, même" + "peur", or c'est pas son sens actuel ni même ancien, l'étymologie n'est pas toujours spécialement pertinente face à l'usage).
Je trouve que les discussions sur le langage inclusif sont enrichissantes mais que justement l'existence même du mot "genTes" a tendance à parasiter et embrumer un peu le message (pourquoi veut-on féminiser des mots qui sont le pluriel masculin d'un singulier féminin? Pourquoi féminiser un mot si on veut le rendre neutre? Comment alors comprendre qu'il est neutre et non pas féminin?)
Est-ce que ça a réeellement alors un sens de parler de "à l'origine"?C'est là que je me pose une question : Est-ce plus important de s'attacher aux origines étymologiques, ou bien de l'usage ? Car sans prétendre être une spécialiste, il me semble que c'est le second qui est le plus déterminant dans notre manière de percevoir le monde, et que c'est également le second qui engage des changements dans une langue...
Sachant que maintenant, "gens" est communément utilisé comme le pluriel de "une personne" (façon masse indistincte), "personne" qui lui est de genre féminin, ça fait pour moi de "gens" surement le mot qui a le moins de sens à faire apparaître un féminin dedans pour le rendre neutre (et du coup on fait comment pour inclure du masculin dans "une personne? )« gens » c’est pas un mot neutre mais un mot variable à l’origine (il est peut-être admis comme neutre/masculin aujourd’hui, je ne sais pas).
Et sans même compter la question de l'oral, où avec sa prononciation "genTes" passe pour un mot féminin n'incluant que les femmes, au contraire de "une personne".
La langue et son usage évoluent, que ça vienne "d'en bas" ou de directives sexistes comme "le masculin l'emporte sur le féminin", et je ne pense pas qu'il faille penser exclusivement en terme d'étymologie ("homophobie", étymologiquement il me semble que ça vient du terme "semblable, même" + "peur", or c'est pas son sens actuel ni même ancien, l'étymologie n'est pas toujours spécialement pertinente face à l'usage).
Je trouve que les discussions sur le langage inclusif sont enrichissantes mais que justement l'existence même du mot "genTes" a tendance à parasiter et embrumer un peu le message (pourquoi veut-on féminiser des mots qui sont le pluriel masculin d'un singulier féminin? Pourquoi féminiser un mot si on veut le rendre neutre? Comment alors comprendre qu'il est neutre et non pas féminin?)