Je plussoie complétement les messages de @ChansonMuette .
Je ne sais pas qui a trouvé l'idée absurde de faire tirer aux sorts les étudiants sans même regarder leurs dossiers ou même leur lettre de motivation, c'est du grand délire.
Je ne vous apprend rien en vous disant que tous les lycées ne se valent pas et que toutes les facs ne se valent pas non plus. Le niveau exigé n'est pas le même partout, déjà rien que cela , c'est déjà inégalitaire, sans même parler des possibilités. Alors je suis complètement pour que toutes les facs est les mêmes moyens et que tous les lycées proposent les mêmes options intéressantes mais il faut savoir ce que l'on veut, pour avoir plus de moyens il faut plus d'argent pour les infrastructures et pour les personnels. Les ressources financières ne viennent pas du ciel, soit on augmente les frais de scolarité (sachant que par exemple en Allemagne ou aux Pays-Bas ils sont à presque 2000 euros l'année mais il faut voir les infrastructures, ce n'a rien à voir avec ce que l'on a), soit on demande plus de subvention à l'Etat (LOL) ou à la région pour les lycées (Re-LOL), soit on prend l'argent sur un autre poste de dépense (pour trouver quel ministère va être amputé de financement, good luck), ou on fait un mic-mac de tout en énervant tout le monde. Techniquement on peut agrandir les facs, c'est d’ailleurs ce qu'ils font à Paris en construisant le campus d'Aubervilliers mais quelqu'un va payer. La solution pour ne pas tout faire flamber de choisir ceux pour qui l'investissement vaut le coup ( un étudiant coute presque 10 000 euros/an à l'Etat à peu près), c'est-à-dire un étudiant qui va décrocher un diplome et être embauché ou va créer une activité à la fin de ses études.
Personnellement, je pense que si on veut que l'université française puisse avoir de meilleures résultats il faut chercher des financements : par exemple en recherche, la recherche française est très performante mais impossible de rémunéré convenablement nos chercheurs (#fuitedescerveaux ) et surtout de les garder dans les universités parce qu'elle ne dépose pas de brevet comme les entreprises peuvent le faire. Typiquement on forme des gens pendant X années, on investit par des bourses ou des subventions dans leur potentiel et enfin quand ils parviennent à produire quelque choses, ils sont débauchés par Sanofi qui par la même prend le brevet et a le retour sur investissement. Pour les infrastructures, pour agrandir les amphi l'Etat ou la région ne peut pas tout faire je pense que réevaluer les frais de scolarité peut être mis sur la table (je connais qu'une seule université - Dauphine- qui a des frais de 1000-2000 par an et pour le coup les infrastructures sont quand pas pareil qu'à Tolbiac) sans tomber dans des prix délirants à la Harvard.
Sur le plan académique, l'orientation est le nerf de la guerre tant qu'on expliquera pas aux futurs étudiants comment on travaille à l'université, en prépa, en école ou en BTS ou que-sais-je, ce qui est possible de faire après. On arrivera à rien. J'ai vu un syndicat étudiant qui proposait une année zéro, je pense que ce n'est pas une mauvaise idée, avec la possibilité de naviguer dans des cours introductifs (en droit, socio, embryologie ou que-sais-je) pour se faire une idée de différentes matières surtout celle très différentes du lycée.
Par ailleurs, je pense qu'une compétition saine entre les universités peut être bénéfique. Déjà le système d'académie est terriblement injuste pour tout le monde maintenant, si tu es bon et qu tu as possibilité d'aller ailleurs tu risques d'être coincé par le système de quotas, si tu es moyen voire en difficulté tu peux être condamné à rester dans ton académie qui est peut-être en difficulté. Si tous les étudiants avaient le choix de toutes les facs de France sans cette histoire de quotas je pense que cela inciterait les facs à attirer les bons étudiants par les cursus et les conditions d’accueil, mais pour éviter que les moins bons n'ait nul part où aller je pense que c'est là où l'Etat doit jouer un rôle en fournissant subventions et en orientations pour les plus en difficultés et en garantissant des places.
Je ne sais pas qui a trouvé l'idée absurde de faire tirer aux sorts les étudiants sans même regarder leurs dossiers ou même leur lettre de motivation, c'est du grand délire.
Je ne vous apprend rien en vous disant que tous les lycées ne se valent pas et que toutes les facs ne se valent pas non plus. Le niveau exigé n'est pas le même partout, déjà rien que cela , c'est déjà inégalitaire, sans même parler des possibilités. Alors je suis complètement pour que toutes les facs est les mêmes moyens et que tous les lycées proposent les mêmes options intéressantes mais il faut savoir ce que l'on veut, pour avoir plus de moyens il faut plus d'argent pour les infrastructures et pour les personnels. Les ressources financières ne viennent pas du ciel, soit on augmente les frais de scolarité (sachant que par exemple en Allemagne ou aux Pays-Bas ils sont à presque 2000 euros l'année mais il faut voir les infrastructures, ce n'a rien à voir avec ce que l'on a), soit on demande plus de subvention à l'Etat (LOL) ou à la région pour les lycées (Re-LOL), soit on prend l'argent sur un autre poste de dépense (pour trouver quel ministère va être amputé de financement, good luck), ou on fait un mic-mac de tout en énervant tout le monde. Techniquement on peut agrandir les facs, c'est d’ailleurs ce qu'ils font à Paris en construisant le campus d'Aubervilliers mais quelqu'un va payer. La solution pour ne pas tout faire flamber de choisir ceux pour qui l'investissement vaut le coup ( un étudiant coute presque 10 000 euros/an à l'Etat à peu près), c'est-à-dire un étudiant qui va décrocher un diplome et être embauché ou va créer une activité à la fin de ses études.
Personnellement, je pense que si on veut que l'université française puisse avoir de meilleures résultats il faut chercher des financements : par exemple en recherche, la recherche française est très performante mais impossible de rémunéré convenablement nos chercheurs (#fuitedescerveaux ) et surtout de les garder dans les universités parce qu'elle ne dépose pas de brevet comme les entreprises peuvent le faire. Typiquement on forme des gens pendant X années, on investit par des bourses ou des subventions dans leur potentiel et enfin quand ils parviennent à produire quelque choses, ils sont débauchés par Sanofi qui par la même prend le brevet et a le retour sur investissement. Pour les infrastructures, pour agrandir les amphi l'Etat ou la région ne peut pas tout faire je pense que réevaluer les frais de scolarité peut être mis sur la table (je connais qu'une seule université - Dauphine- qui a des frais de 1000-2000 par an et pour le coup les infrastructures sont quand pas pareil qu'à Tolbiac) sans tomber dans des prix délirants à la Harvard.
Sur le plan académique, l'orientation est le nerf de la guerre tant qu'on expliquera pas aux futurs étudiants comment on travaille à l'université, en prépa, en école ou en BTS ou que-sais-je, ce qui est possible de faire après. On arrivera à rien. J'ai vu un syndicat étudiant qui proposait une année zéro, je pense que ce n'est pas une mauvaise idée, avec la possibilité de naviguer dans des cours introductifs (en droit, socio, embryologie ou que-sais-je) pour se faire une idée de différentes matières surtout celle très différentes du lycée.
Par ailleurs, je pense qu'une compétition saine entre les universités peut être bénéfique. Déjà le système d'académie est terriblement injuste pour tout le monde maintenant, si tu es bon et qu tu as possibilité d'aller ailleurs tu risques d'être coincé par le système de quotas, si tu es moyen voire en difficulté tu peux être condamné à rester dans ton académie qui est peut-être en difficulté. Si tous les étudiants avaient le choix de toutes les facs de France sans cette histoire de quotas je pense que cela inciterait les facs à attirer les bons étudiants par les cursus et les conditions d’accueil, mais pour éviter que les moins bons n'ait nul part où aller je pense que c'est là où l'Etat doit jouer un rôle en fournissant subventions et en orientations pour les plus en difficultés et en garantissant des places.