Voilà un sujet bien compliqué...
Une part de moi a envie de s'insurger contre cette hausse de tarifs, qui va bien entendu léser les plus modestes. Voilà de quoi justifier encore les hausses de cotisations des mutuelles
Mais d'un autre côté, je comprends aussi cette volonté de redonner envie aux étudiants en médecine de se tourner vers la médecine générale en leur promettant une meilleure rémunération à la sortie de leurs études. Cela devient urgent et je préfère qu'on encourage les jeunes médecins généraux à tenter de repeupler les déserts médicaux plutôt qu'investir dans ces fameuses cabines de santé connectées qui pour moi sont une aberration du monde médical (quoi de plus déshumanisant ?).
Sans dire que c'est une "bonne" loi, je la comprends et j'espère qu'elle aura un bon impact sur l'activité de la médecine générale. En ce qui concerne les moyens de payer ces prestations, je me dis que les solutions existent, entre le tiers payant, les mutuelles, les médecins qui se montrent sympas en acceptant d'encaisser plus tard les chèques, et bien sûr la CMU. (Au fait j'ai une question suite au post d'
@Alkadara concernant la CMU ; je me demandais ce qui pouvait pousser un médecin à refuser un patient qui en bénéficie ?)
En ce qui concerne la contraception, je suis aussi d'accord sur le fait que les jeunes hommes devraient aussi avoir droit à la gratuité des consultations concernant les MST et la contraception. Ça me semble couler de source et je me demande comment ça n'a pas pu parvenir aux oreilles des députés et du gouvernement qui se veut pourtant à fond dans l'égalité homme/femme... Et c'est peut-être idiot mais j'ai quand même l'espoir que les nouvelles générations d'ados et de parents soient plus ouverts à parler en famille des sujets comme le sexe et la contraception, et du coup causeraient tellement moins de difficultés pour un jeune à se procurer un contraceptif. Tout ne doit pas forcément se passer dans le dos des parents si ces derniers se montrent bienveillants, c'est aussi eux qu'il faut sensibiliser. Quant à ces jeunes qui n'ont pas cette chance et doivent trouver je ne sais quel subterfuge pour accéder à une pilule/capote/autre, je pense que les collèges et lycées ont leur carte à jouer. Il y a les plannings familiaux, il y a aussi les SUMPPS dans les facs, alors pourquoi ne pas permettre aux infirmières des établissements scolaires d'orienter ces jeunes ? (Si ça se trouve c'est déjà le cas, j'en sais rien, ça fait longtemps... #bimlecoupdevieux)