Pardon d'avance faut que je vide mon sac aussi :
Elle va me faire péter les plombs. Depuis dix jours, le coucher est un peu plus compliqué chaque soir. Là, présentement, elle est en train de hurler dans notre chambre, avec son père, parce que ce qu'elle voulait, c'était moi. Je suis devenue une tétine géante et ça me rend absolument dingue.
Le soir, au premier signe de fatigue, je vais la coucher. Elle tète, tout va bien, elle s'endort au sein, je la pose sur son matelas : elle se réveille.
J'y retourne plusieurs fois, je finis pas la relever, parce que j'ai un peu envie de finir mon repas.
Puis au signe de fatigue suivant, rebelote. En général à ce stade elle est assez épuisée et elle sombre, mais là non. Elle hurle, elle hurle putain et j'ai juste envie de la jeter par la fenêtre. Elle va bien, elle a pas faim, elle a pas mal, elle a ni trop chaud ni trop froid, elle veut juste sucer mon sein. Et elle tète mal le soir, je sens ses dents frotter, c'est ultra relou.
Donc là, elle est avec son père mais elle hurle comme si on essayait de lui faire du mal quoi. Ça me rend malade. M Breiz fait ce qu'il peut mais sa seule analyse de la situation c'est "je fais mal je suis un mauvais père" ou "c'est un peu vexant quand même" SANS DÉCONNER ?
Donc voilà, d'ici la fin de ce post elle se sera assez épuisée à hurler, et normalement en lui collant mon sein dans le bec, elle va s'endormir. Mais je vois pas bien où est la bienveillance dans tout ça, aussi bien à l'égard de ma fille que de son père "Nan bah j'envoie ton père, comme ça tu hurles et il se sent minable, et quand t'es bien crevée c'est bon je viens te calmer" Trop cool. Ça fait juste six mois qu'on a pas eu une seule soirée peinards à deux avec un bébé endormi.
Voilà.