

@Lemon Curd je ne supporte pas non les sous entendus ou blagues à caractère sexuel de M. Lapsa

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@Lilliy Je ne supporte pas non plus qu'on tourne l'accouchement (ou d'ailleurs les maux de grossesse) en dérision. Les pote qui racontent les accouchements de leurs femmes en faisant plein de blagues vaseuses et en les imitant en train de pousser et crier, je pourrais les encastrer dans un mur. Les scènes d'accouchement totalement irréalistes dans les films ou les séries ça me met hors de moi, c'était déjà le cas avant d'être enceinte mais depuis mon accouchement c'est encore pire.
Et puis je me rends compte que je suis "jalouse" des accouchements par voie basse qui se sont bien déroulés

J'essaie de me dire que la césarienne fait partie de notre histoire à Minette et moi mais je ne peux pas m'empêcher de le vivre comme un échec et de ressasser le fait que je n'ai pas réussi à donner naissance à ma fille. Avoir passé 24h en travail, une nuit complète en salle d'accouchement pour que ça se termine en eau de boudin, j'arrive toujours pas bien à le digérer
@Agutti Je partage certains de tes ressentis.
La culpabilisation par rapport aux chats : tout pareil ! Le mien a arrêté de me bouder, mais je ne suis plus capable de m'occuper de lui à part pour les choses utilitaires. Je le nourris, je lui change son eau, je lui ouvre la porte quand il demande à sortir ou rentrer mais je n'ai plus du tout de temps pour les câlins et les jeux et ça me crève le coeur. Avant, on était très fusionnels lui et moi, toujours collés ensemble et j'ai l'impression de la trahir alors qu'il a été très important pour moi dans des périodes de ma vie où ça n'allait pas (ok, je chiale)
Et pour les bébés des autres...pareils ! Ils ne m'intéressent pas, je ne vois qu'elle. Je n'ai aucune envie de les prendre dans mes bras ou de jouer avec eux, limite je les trouvent repoussants (j'assume pas trop

@melowyn Je te rejoins un peu sur le rôle du père. Quand M. Lapsa est à la maison, il gère tout sauf l'allaitement, et le bain qu'on fait à 2. Je sens que c'est important pour lui et c'est un beau travail d'équipe : elle pleure, il la prend, lui change la couche, la caline un peu, me la donne pour la tétée et gère le rendormissement.
Mais le fait est qu'il est bien meilleur que moi pour la calmer quand elle fait une crise de pleurs, qu'il arrive à l'endormir plus vite que moi et surtout, qu'il ne perd pas patience alors que quand elle pleure, souvent je finis moi aussi en pleurs car je n'arrive pas à la calmer. Et donc à coté de lui je me sens nulle, je me dis qu'il gère beaucoup mieux que moi et que si je n'allaitais pas ils pourraient s'en sortir tous les 2 sans moi. Et quand il rentre le soir, j'ai l'impression qu'il arrive un peu comme le sauveur et ça m'agace de le vivre comme ça.
Hier, la journée était difficile, et je sens que c'est reparti pour la même aujourd'hui. C'est très certainement le pic des 3 semaines, mais je suis rincée. Elle n'a été calme que pendant la balade, et comme il faisait chaud et lourd, elle n'a duré qu'une heure... Elle ne voulait pas être posée, mais pas non plus être portée. Elle voulait téter puis en fait non, et puis si quand même un peu...et elle a beaucoup pleuré et se tortillait dans tous les sens. J'ai fini par pleurer avec elle et je me suis sentie nulle (encore)
Bref, ça ne va pas trop aujourd'hui.