@Anisa je croise tout ce que je peux. Prenez soin de vous en attendant les résultats
@Denyse Spencer Félicitations !
@Azeban Ok pour le double aveugle, je trollais un peu. Mais mon vrai soucis au final, est que corrélation n'est pas preuve. Une fois encore, je n'ai pas vraiment creusé, je n'ai fait que survoler le sujet, mais je ne pense pas avoir vu d'études qui démontrait un lien de cause à effet, simplement des corrélations.
Du coup, effectivement, si tu as des études, je suis preneuse. T'inquiète pour les études de QI : de toutes façons, je n'accorde pas bcp de crédit à ce dernier
En jetant un coup d'oeil hier sur l'OMS hier, je suis tombée sur ceci :
http://apps.who.int/iris/bitstream/...d=153A4DF1F9F4FBF202570E0BB2F1D6DD?sequence=1
Je ne sais plus si c'était l'étude que j'avais vue à l'époque mais je vais essayer de la regarder plus en détail. Jusqu'ici, je n'ai fait que survoler les conclusions des sections "pression sanguine", "cholestérol" et "QI" et elles semblent indiquer qu'on a un peu surestimer les effets bénéfiques de l'allaitement. Mais faut que je creuse un peu
De toutes façons, là je regarde tout ça par curiosité, mais c'est clair que je suis totalement d'accord avec le discours visant à dire que la seule réelle bonne raison est l'envie ou non d'allaiter.
C'était d'ailleurs assez intéressant, dans "l'art d'accomoder les béébs" qui est une étude des manuels de puériculture entre 1880 et 1980, les autrices pointaient le fait que les arguments pro-allaitement étaient toujours de l'ordre de mettre en avant les bénéfices santés pour le bébé, parfois (rarement) les bénéfices psychologiques pour le bébé mais qu'on ne mettait quasi jamais en avant le plaisir que la mère peut trouver à l'allaitement.
Elles en tiraient la conclusion, un peu partisane, que les puericulteurs, souvent masculins avant Pernoud, étaient effrayés de toute notion de plaisir dans le monde de la petite enfance. Elles disaient un peu la même chose en parlant de la condamnation unanime de la sucette : que le bébé puisse simplement trouver du plaisir à la suçion les dérangeaient selon elles, le puericulteur étant effrayé par la différence entre le bébé et l'être humain plus âgé et voulant normaliser le nourrisson aussi rapidement que possible.
Je dis pas que je suis d'accord, mais c'est intéressant