@Lilliy : Ton ventre devient tout dur, et ça peut ecxercer une pression sur la vessie aussi. Moi je sentais une pression, une oppression même de tout le ventre. Et j'en avais genre 20 par heure. Pendant 4 mois. Même au repos complet. C'était pas gai

(mais les premières que j'ai eues, vers 4 mois et demi +- j'étais pas sûre de ce que c'était, il a fallu que la gynéco touche et me dise.)
Pour le sommeil : j'ai toujours tellement eu un sommeil de merde (difficultés à m'endormir le soir, réveils multiples la nuit pour faire pipi/rêvasser/regarder l'heure), un sommeil très léger etc) que pendant la grossesse, même si c'était pire, je n'en ai pas tellement tenu compte. L'habitude aide bien (+ le fait que je ne bossais pas, ça m'aidait à ne pas angoisser en voyant filer les heures)
Depuis que je vis avec mon mari (7 ans) je dors un peu mieux : je m'endors en une heure plus ou moins (contre 3 h quand il est pas là) et je suis plus sereine. Donc même s'il y a les chats, ses ronflements, etc, c'est un moindre mal vu d'où je reviens ^^
Et les premiers mois de ma fille, quand elle faisait pas ses nuits j'ai découvert des trucs dingues :
- j'étais capable de dormir en journée (dès qu'elle siestait

)
- après la tétée, je me rendormais en 30 secondes.
Quand elle a dormi, j'ai retrouvé mon sommeil d'avant (plus léger). J'ai quand même l'impression d'avoir mieux vécu le sommeil haché du début que mon mari (qui dort comme un loir, s'endort en 3 secondes, ne se réveille jamais la nuit,..) à croire que mon corps avait déjà ses habitudes. Si ça avait duré plus longtemps j'aurais sûrement été fracassée aussi, mais j'ai mieux tenu les premiers mois que lui de ce point de vue là.
Pour l'éducation reçue : Je n'ai rien à redire, je crois. Mes parents ont toujours tenu compte de nos avis à ma sœur et moi pour toutes les décisions importantes concernant la famille (on a notamment décidé ensemble que mon père ne prenne pas une promotion intéressante mais qui aurait fait qu'on l'aurait moins vu), nous ont toujours écouté tout en imposant leurs règles quand ils l'estimaient nécessaire. J'ai parfois entendu "parce que c'est comme ça" quand je demandais pourquoi je ne pouvais pas faire telle ou telle bêtise, et ma foi, avec le recul, je le comprends très bien. Ils ont été stricts quand c'était nécessaire, mais notre relation était proche et complice. A l'heure actuelle, on se voit toutes les semaines et j'appelle ma mère presque tous les jours.
Il y a parfois eu des cris et des mots durs, mais rien d'impardonnable ou d'incompréhensible. En fait, repenser à l'éducation que j'ai reçue m'a peut-être rendue plus compréhensive vis à vis d'eux. Les "failles" que je vois aujourd'hui (ma mère perdait rapidement son sang froid avec moi et criait assez facilement, où le fait que considérant que j'étais la 8ème merveille du monde, ils m'ont poussé à l'excellence ce qui ne m'a pas toujours fait du bien) et que j'ai pu mal vivre sur le moment, bah, c'est si pas oublié, pardonné. Devenir mère, ça m'a permis de me rendre compte que tout n'était pas noir ou blanc. Et que nos petites erreurs n'étaient pas forcément dramatiques.
Quand je doute de la marche à suivre avec ma fille, je lui en parle et la plupart du temps, je suis ses conseils (pas en matière d'allaitement, par contre) et parfois, elle me donne l'appui qui me manque quand je sens que je dois être ferme mais que la culpabilité me tiraille (par exemple, quand elle va très bien (ni douleur, ni souffrance, ni peur ou angoisse) mais refuse de dormir en hurlant, que je SAIS que je dois la laisser pleurer pour son bien autant que le mien, mais qu'une petite voix me dit "tu vas la rendre insécure toussa toussa", entendre ma mère me houspiller et me dire de tenir bon, ça m'aide à me reprendre aha et à suivre mon instinct premier.)
Sinon, ma puce a pris une pointure, elle chausse du 24. Où sont ses petits petons ?!?