Ziggie;2053777 a dit :
En lisant ce topic, je trouve ouf qu'on propose des postes de prof à des gens qui ne le sont pas (ça n'est pas du tout contre vous hein les filles, c'est juste que c'est la porte ouverte à tout et n'importe quoi !).
Effectivement, mais j'espère qu'aucun de mes collègues ou des parents ne considèrent que je ne suis pas vraiment prof, parce que j'ai déjà (eu) pas mal de difficultés à rentrer dans le rôle, alors si les autres ni croient pas non plus, ça ne va pas me faciliter la tâche...
Alecto;2053808 a dit :
Bien sûr qu'il faudrait des formations en aval et ne pas laisser les gens dans l'arène comme missMM, mais regarde, elle fait preuve de plus de professionnalisme que beaucoup de mes anciens profs.
Merci c'est gentil, après, je suis loin d'être une bonne enseignante, très très loin même...
Ziggie;2053834 a dit :
Bah comment embaucher ? En passant le concours de prof comme tout le monde ?
Dans ce cas, pourquoi faire passer un concours si tout le monde peut être prof sans être qualifié pour ?
Je ne nie pas que certains ne font pas correctement leur métier dans les titulaires et que certains non-profs sont compétents, mais c'est complètement dingue.
C'est quand même l'avenir des élèves qui se jouent, une grosse responsabilité, à mon sens on ne devrait pas confier cela à n'importe qui.
A travers cela c'est aussi la politique nationale que je pointe du doigt, si le recrutement était égal au nombre de postes à pourvoir, ce problème ne se poserait pas, je te l'accorde.
Mais c'est surréaliste. Transpose ce système à un autre métier : chirurgien, plombier... exemple au choix. C'est juste inconcevable.
C'est effectivement ce qu'on nus dit, que c'est le seul métier où une fois passé la porte de la classe, après 5minutes ou 20 ans de carrière, tu fais le même métier, avec les mêmes responsabilités. Et effectivement c'est un système de recrutement très surprenant qui à mon sens créé aussi l'inconvénient de générer des tensions entre titulaires et suppléants (je ne les ai jamais senties avec des collègues mais certains suppléants qui passent le concours sans succès depuis plusieurs années et exercent en tant que suppléants me semblent très aigris par la situation)
Ziggie;2053935 a dit :
J'viens d'avoir une illumination, toi Alecto, si j'ai bien compris t'es Québecoise, et MissMM, tu es française ? ou belge ?
Parce que c'est possible que le système soit différent d'un pays à l'autre..
J'ai bien fait de passer par là...
Je suis française. Je suis prof suppléante, formée pendant 5 mercredi matins de septembre à janvier... ^^ Et effectivement je suis arrivée là un peu par hasard et moi aussi je n'aurais jamais cru ça possible avant, et je trouve aussi que ça dégrade pas mal l'image de la profession, du concours, etc. Je suis bien contente d'avoir pu saisir cette opportunité mais c'est un autre débat.
A priori, c'est tout nouveau de cette année le recrutement de suppléants non formés, qui ne sont même pas seulent des gens qui ont ratés le concours... c'est ça ou personne donc je crois que c'est le choix du moins pire ! sur ce, je file !
Et pour précision, si en tant que suppléants nous exerçons le même métier que les titulaires, la reconnaissance et les conditions de travail ne sont pas les mêmes (salaires très inférieurs = smic ; changement d'école plus ou moins fréquents ; salaires et congés payés au prorata du temps travaillé donc pas garanti à l'année, etc) et l'on ne peut (en théorie) être suppléant sans concours pendant seulement 2 ans. On nous incite fortement à passer le concours, ce qui me semble normal.