Les soupirs de la honte

[Nuthea]

J'en ai une qui revient souvent me hanter :
Je devais etre en seconde et une amie à moi sortait avec un mec que je trouvait trés appétissant  Un jour je traînais sur facebook et j'ai voulu faire ma groupie et me renseigner sur lui en allant sur son mu donc la je tape son nom dans la barre de recherche et hop entrée.
Sauf qu'en fait c'était dans la barre des statuts et que une dizaine de mes amis dont sa meuf etaient connectés et ont eut le temps de voir ce drame avant que je supprime ce dernier.
J'étais super génée. 

Ou il y aussi ce beau jour de lycée. C'était l'heure de la pause. Je sortais de mon cours de mode et j'allais rejoindre mes coupines d'amouur qui venaient de sortir. Une de mes potes était de l'autre coté des portes vitrée et me fesait des signes d’hystérique en mode "ahhhhhhhhhh ma coupine! ça fait 5 seconde qu'on c'est pas vu" (beh quoi j'étais jeune ) et du coups je fais de même et j'avance et me bouffe la porte vitrée, mais cela n’ayant pas suffit à mon cerveau je recule et refonce dedans.
Tout ça, sous l'oeil valeureux de mes camarades de comptas, mode et broderies ainsi que des gens en cours de sport.

Mais j'en est encore quelques un pas mal en stock comme celui de la station essence.
Donc j'étais dans la voiture pendant que mon pere mettait de l'essence. Ma chanson préférer de l'époque passe, je chante à tue tête comme une casserole en y mettant tout mon coeur et donc avec des petits air de Rachel dans glee aprés tout personne ne peux m'entendre. Sauf qu'en faite les fenetres étaient toutes ouvertes. Et qu'un groupe d'automobiliste ce foutais ouvertement de ma gueule.


Ou cette fois où j'avais bu pendant une intoxication alimentaire et qu'avec 2 verres je mettais retrouvée je ne sais comment dans mon internat. Dans les toilettes à vomir toutes mes tripes. Et entrain de hurler "je vais mourrir". Et de m'endormir dans ma bave sur la cuvette avec la pionne et le CPE à coté.
En passant je big up ma pote qui avait eut le courage de m'attacher les cheveux alors que j'avais du vomis qui sortais non stop. 

 

[Eraseme.]

En 5eme je me suis fait pipi dessus, j'attendais le bus et y'avait plein d'éleves du college forcément. Donc je suis partie a une cabine téléphonique et j'ai appelé mon papa en pleurant!

Sincèrement rien que d'y repenser je me sens trop mal ahaha.

ah oui aussi une fois au primaire j'avais voulu m'habiller trop bien (hehe), donc j'ai mit une jupe courte sur un pantalon ( le placard de la honte). Le prof m'a demandé de passer au tableau et j'ai entendu tout le monde rigoler, ma jupe etait hyper relevée(elle etait en matiere rigide), genre ça me faisait un tutu 


Et petite derniere, encore au primaire (j'étais la reine de la cour de récré apparement hemhem), je recitais une poésie devant toute la classe, quand soudain: j'éternue. Tout dans ma main mais vraiment bien liquide bien sale, donc tout le monde a pu m'observer en train de chercher un mouchoir dans mon sac, la main cachant la zone de guerre.

Je sais pas comment j'ai fait pour avoir des amoureux haha

 

[Apollonide]

Toujours dans le même genre...

J'étais en cours avec des élèves anglophones insupportables qui ne pigeaient vraiment que dalle en français. Je finis donc par me dévouer et à donner mes instructions en anglais histoire qu'on puisse commencer l'activité et là, je sors un magnifique "Take off your clothes" au lieu de 'Take off your coat"... 

Je vous laisse imaginer la tête des mioches.

C'est merveilleux, dans mes études j'ai eu une prof allemande qui s'énervait très facilement, et qui nous avait justement demandé, en hurlant, "enlevez tous vos vêtements !!" parce que des gars avaient gardé leur veste + bonnet. Gros malaise.

J'ai ricané comme une débile rien qu'à imaginer la scène. J'imagine les regards interloqués que vous deviez échanger entre vous, genre :


Dans le genre lapsus révélateur, grand moment de solitude quand j'étais en terminale : je commençais la formation du BAFA, et j'ai fait le premier stage au cours des vacances de Février. Entre autres activités, on fait une sorte de jeu de rôle où les formateurs doivent incarner des enfants pour nous confronter à des problèmes de la vie quotidienne et tester nos réactions. Pour le premier stage, ce sont des situations assez bateaux, genre : l'enfant n'arrive pas à dormir, l'enfant a un coup de cafard parce que ses parents lui manquent, l'enfant est légèrement blessé, etc.

Bref, j'ai eu droit à l'enfant qui ne voulait pas manger sa purée au déjeuner alors qu'il y avait une grosse activité sportive prévue l'après-midi. On parlemente, le formateur-enfant m'oppose les arguments classiques du style "mais j'aime pas !"/"j'ai pas faim de toute façon", et puis fini par objecter :

- Et puis d'abord ma maman elle m'oblige pas à manger quand j'aime pas.

Je veux répondre que sa mère n'est pas là et que c'est donc à moi de décider, mais pour une raison inconnue ce qui sort de ma bouche est un sublime :

- C'est moi ta mère !

Évidemment gros fou rire dans la salle, les formateurs étaient hilares, on a mis trois ans avant de pouvoir reprendre l'activité.

Honnêtement ce n'est pas une grosse honte, sur le moment j'ai bien rigolé moi aussi, mais je me suis toujours demandé ce qui se serait passé si ça m'était arrivé en temps réel avec un "vrai" enfant

 

[Oleg]

J'ai trop honte .

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[Nuthea]

J'en ais quelques unes qui me revienne :

Une toute recente datant de cette hiver. J'étais en bas de mon boulevard entrain d'attendre le bus qui finalement arrive encore bondé. Je prend mon courage à deux mains et remonte à pied. Je ne sais pourquoi tout les gens que je croisais me regardaient bizzarement et riais. Ce n'est qu'en rentrant dans mon immeuble, que j'ai remarqué en me croisant dans le mirroir de l'immeuble que mon sac avait remonté ma jupe et que j'avais donc marché pendant 15 min en culotte dans la rue. Autant vous le dires j'ai attendu au moins un mois avant d'y redescendre à pied ...  ::

Bon une que j'ai deja raconté sur ECM mais bien sympa quand même. La semaine derniere pour aller à la plage j'avais exceptionnellement fais un effort et m'étais maquillé. J'avais sortie le rouge à levres rouge que j'adore. Je vais à la plage, fume une clope, boit un coup, et repart. Sauf qu'en fait je mettais essuyé la bouche avec mes mains sans m'en rendre compte et j'ai donc traversée la promenade et pris le bus blindé avec du rouge à levre sur le menton mais vraiment partout sur le menton. 

Une autre pas mal, qui par contre pour le coups m'avait fait bien mal. J'étais encore au lycée et me dirigais vers ma classe de mode, en parlant avec une amie. Il fut savoir que quand je parle avec quelqu'un je le regarde toujours à l'arret ou non. Donc je papotais tranquilou et je sais plus pourquoi j'imitai quelque chose avec les bras ecartés ( parce que oi je suis le genre de personne qui communique avec sa bouche et ses bras ) et je me suis bouffé d'une facon tres spectaculaire un poteau dans la face. Sur le coup, j'ai rien compris à ma vie. Je voyais tout le monde rire, et j'étais genre quoi ? 

Une petite joie de l'internat qui était de se faire piqué ses fringues dans les douches. J'étais donc dans ma douche normal. Et ressois un seau d'eau froides, bon j'hurle comme une folle mais je me suis dis ok c'est bon. Elle se sont vengées parce que je les ais fais chier moi aussi. Mais en fait non. Elle avaient embarqué ma serviette et mon pyjama. Ce qui fait que j'ai du sortir à poil ( avec les poils parce que c'était l'hiver et que moi l'hiver je vis avec mes poils ). Donc je verifie personne aux alentours. Je me jette derriere un des longs rideaux des salles de bains pour me cacher. j'arrive aux 3eme rideau, j'ai plus que la moitié du chamin à parcourir mais sans rideau. Donc je regarde sur le coté et me prepare à trasser. Sauf qu'en faite j'avais oublié qu'il y avait la chambre de la pionne en face  Et là j'entend des rires débiles. Mes potes et la pionne quime regardent et pleure rire pendant ma mission comando à oilpé. Dans ma tête j'étais genre "hennnn putain tuez moi" et je suis resté bloquée derriere le rideau parce que du coups je savais pas quoi faire ... C'était tres tres genant 

 

[Vilaine]

Ma première honte dont je me souvienne c'était en CP. J'étais assise, je portais de gros collants en laine, et j'avais envie de pisser. Et je me souviens parfaitement m'être demandée si mes collants pouvaient retenir mon pipi (je pensais que oui). Ni une ni deux, je décide de vérifier, et hop, je me met à me pisser dessus en toute conscience  Horrifiée, je me rends compte que mes collants ne retiennent rien du tout et que ça coule par terre, et ce sale petit bâtard de voisin se met à crier "He Vilaine elle a fait pipi !"  Et donc ce que j'ai trouvé de mieux à répondre c'est "Meuh nooon, c'est de l'eau " Voilà, voilà

Plus récemment quand j'avais à peu près 13 ans, j'étais seule chez moi et j'avais une mycose (pas sûre) ou quelque chose dans le genre, en tout cas j'avais des petits boutons qui me démangeaient au bon endroit  Et donc je me lève, et je m'arrête dans le salon, debout, la main dans la culotte, à me gratter, mais genre avec une bonne tête de meuf contente  Et c'est à ce moment là, of course, que ma soeur plus âgée et ses potes ont décidés de rentrer, et ont pu me trouver la main dans le slip avec une tête de meuf proche de l'orgasme

Et puis, plus récemment encore, genre quelques mois, j'étais photographe bénévole à un festival, et donc j'arpente la grande salle ou y'avais une conférence, trop sûre de moi avec mon appareil et tout  Je m'arrête, cherche un truc à photographier... Et là un vigile vient vers moi et me dis, tout gêné : "Euh... Madmoizelle, vous devriez baisser votre robe..." OUI ma robe était coincée depuis tout ce temps sous mon sac à dos, dévoilant ainsi ma fesse droite pleine de cellulite à tout ces gens. Le pire c'est que sur le coup je lui ai répondu trop normalement genre "Ah oui tiens, merci " mais en fait à l'intérieur j'étais absolument mortifiée de honte.

VOILA

 

[Ashes.]

Bon ce n'est pas une histoire particulièrement drôle mais ça rentre bien dans le sujet parce que quand j'y repense je me donnerais des claques tellement j'ai honte (du coup, ne pas citer la suite )

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[Nomade_]

Tiens j'en ai une de pas longtemps

J'étais sur Facebook, et je checkais qui m'avait supprimé. Là je vois que mon crush de primaire m'a supprimée, donc petit pincement au cœur (quand même), sauf qu'il apparaissait toujours dans mon fil d'actualités.
Comme je trouve ça bizarre je vais voir son profil, et en fait je m'étais abonnée à lui sans faire exprès. Trop la honte

En plus après ça, sa copine m'a supprimée j'ai du passer pour la grosse folle amoureuse qui fait sa déclaration en s'abonnant aux profils des gens

 

[Nomade_]

J'en ai une autre (deux dans le même soir, allons-y gaiement)

J'étais avec une soirée avec des gens de ma fac, et je parlais avec des filles. Quand tout à coup (je sais pas pourquoi c'est arrivé honnêtement), j'ai lâché qui était Gossip Girl. Là toutes les nanas se sont mises à me fixer avec un gros silence, j'avais l'impression qu'elle me lapidaient avec leurs yeux. Genre j'avais trop honte, dans mon euphorie j'ai cru qu'elles seraient contentes de savoir mais non, en fait j'avais juste fait une grosse gaffe toute pourrie.
Le lendemain j'ai espéré qu'elles avaient oublié à cause de l'alcool

 

[Jeanne des brums]

Je crois que je n'ai pas de souvenir d'une honte particulièrement marquante, si ce n'est une, qui m'a bien traumatisée...

J'étais en terminale, et je venais de rencontrer celui que j'imaginais être mon âme sœur. C'était la première fois de ma vie que je rencontrais un mec qui m'intéressait sur tous les plans, et sur lequel je ne fantasmais pas juste de loin, mais dont j'étais "amoureuse" tout en le connaissant un minimum. Je précise qu'à l'époque, j'étais totalement inexpérimentée en matière de mecs (et encore aujourd'hui, j'ai quelques wagons de retard  oui oui je prends mon temps moi dans la vie ) : j'imaginais que j'allais mourir seule avec mes chats et que j'avais loupé le coche  Du coup il était hors de question de lui montrer qu'il me plaisait, je ne savais pas faire. Je chérissais par contre l'espoir qu'il m'apprécie et je cherchais dans son attitude tous les signes possibles pour me conforter dans mes chimères.

Bref, ce mec je l'avais rencontré au code. On discutait bien, on avait plein de points communs, on avait le même humour, je savais qu'il n'était pas très dégourdi en matière de filles lui non plus alors qu'il avait tout pour lui et qu'il était très convoité, on se ressemblait même physiquement  Bref, c'était l'homme de mes rêves, celui qui était capable de me comprendre, mon alter ego. Après une ou deux semaines d'amitié naissante (et de passion torride de mon côté ), il m'a ajoutée sur facebook. Je me revois encore mettre des paroles de chanson en statut parce que je savais pertinemment qu'il aimait ce groupe, cet album, et qu'il allait "liker" mon statut... Je jubilais dès que j'avais une notification venant de lui, j'avais l'impression qu'on vivait une folle romance sans oser se l'avouer  Et puis il venait me parler sur le chat, ce qui me bouleversait à chaque fois, à tel point que j'enregistrais nos conversations sur word pour être sûre que je ne rêvais pas et pour pouvoir les relire( Dire qu'aujourd'hui, je déteste communiquer sur le chat facebook ).

Du coup, en amoureuse transie, j'avais des rituels un peu étranges... Il faut resituer le contexte : cette histoire date de 2009, c'était donc il y a 4 ans. A l'époque, la discussion instantanée facebook n'était pas fichue pareil : si tu écrivais quelque chose à quelqu'un alors que la personne était déconnectée, le contenu de ton message n'était pas envoyé, ton message t'était renvoyé en rouge et tu recevais une sorte de petite notification disant qu'il n'avait pas pu être remis (alors qu'aujourd'hui, ton message passe quand même, il est juste envoyé en différé comme une sorte de mail).
Bref, mon rituel consistait à lui faire des déclarations enflammées sur la discussion instantanée quand je voyais qu'il était hors ligne. Il y avait la petite bille rouge à côté de son nom, ça voulait dire qu'il était déconnecté. Du coup, pour me vider de tout l'amour que je lui portais, j'écrivais "Bidule, tu es l'homme de ma vie, tu es parfait", "Je t'aime mon Bidule", "Je t'aime tellement Bidule, si tu savais...", ou bien "Mais putain qu'est-ce que je taime", "Allo bidule ! je t'aiiiiime" (quelle terrible andouille ma parole ), après j'appuyais sur entrée, le message s'envoyait, j'avais une petite montée d'adrénaline parce que je me disais que je venais de lui déclarer ma flamme, et puis le message me revenait immédiatement en rouge, avec une note me signalant que mon interlocuteur n'était pas connecté et que ça n'avait pas pu lui être délivré. Bref, bouillonnante d'amour pour lui, je jouais avec le feu  du bout de mon clavier et je me sentais toute folle .

Mais un jour, à force de jouer avec le feu, je me suis brûlée  Voyant qu'il apparaissait hors ligne, je décidais de m'adonner à mon activité favorite : lui déclarer ma flamme. Je tape donc un très sobre "jtm bidule" (sur ce coup j'étais un peu moins emphatique que les autres fois d'ailleurs). J'appuie sur entrée, et puis j'attends que mon message me soit renvoyé, parcourue par mon petit frisson d'adrénaline habituel. J'attends encore, et puis au bout d'un moment je me dis que c'est louche, que mon message aurait déjà dû me revenir en rouge. Je ne percute pas, et puis je regarde la bille à côté du prénom de Bidule... Elle était verte. Il s'était connecté pile au putain de moment où j'avais décidé de lui envoyer "jtm". Il avait reçu le message. Là c'était comme si le ciel s'était écroulé sur moi  J'étais tellement affolée par ma bêtise que je suis sortie de chez moi en courant et que je me suis réfugiée dans le garage pour essayer de me calmer. Mais rien n'y faisait, j'étais détruite. Il allait falloir que j'assume ma connerie, mais ça me semblait sans issue, j'avais ruiné ma vie avec ces trois misérables lettres.

Du coup je suis remontée chez moi, j'ai pris un verre d'eau et je me suis mis des glaçons sur les joues pour me calmer, puis j'ai inventé l'excuse la plus bidon du monde. "Haha désolée, c'est mon frère qui s'amusait à envoyer ça à tout le monde".
Bah voyons, terriblement crédible, le frère de 15 ans qui fait mumuse sur le compte facebook de sa soeur en faisant des déclarations à ses contacts... Quelle excuse de merde ma parole
J'ai eu honte de cette affaire pendant des mois, je me vomissais d'avoir été assez puérile pour jouer à un jeu pareil, c'est un peu du même acabit que d'appeler l'être aimé en numéro inconnu, entendre le son de sa voix, et raccrocher directement (un de mes passe-temps favoris au collège). Ma propre immaturité m'avait explosé au visage avec cette affaire, j'ai tellement culpabilisé  Je me demande bien ce qu'il avait pensé de mon message en le lisant, et je serais curieuse de savoir s'il avait avalé mon mensonge ridicule

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[Eternity-]

A mon tour!

Quand j'étais en 6ème, mes amies admiraient énormément un certain groupe de filles de 3ème, et tout particulièrement une certaine Clémence. Elles faisaient tout comme elle, s'habillaient comme elle etc, mais en petites 6ème personne n'osait aller lui parler pour s'en faire une amie.
Moi, je m'en foutais un peu, mais il se trouve que cette Clémence en question était la fille d'un bon ami de mon père, et que du coup je la connaissais.
Après deux semaines à m'avoir soulée pour que j'aille lui parler, mes amies ont fini par me convaincre. Ma mission était donc d'aller lui parler, de sympathiser plus ou moins et de lui dire qu'on l'aimait bien, qu'on voulait être amie avec elle (déjà de base c'est puéril )
Enfin bon bref, un beau jour, je prends mon courage à deux mains, je m'avance vers cette bande de grandes filles intimidantes, je repère Clémence, je vais lui parler... Et là, j'ai lâché un "Salut Clémence, je voulais te dire que mes copines et moi on est fan de toi."
FAN DE TOI. ...
Je vous raconte pas l'hilarité au sein de leur bande, et la Clémence qui commençait à s'exciter genre "Quoiiiii? Oh mais vous voulez un autographe? Eh, j'ai des fans, j'ai des faaaaaaaaaaans"
J'étais rouge de honte et je suis partie en courant  Sur le coup mes amies m'en ont voulu haha.



Sinon j'en ai une autre.
Quand j'étais petite, j'étais assez timide. En CP, je n'osais pas prendre la parole en cours. Un jour, j'avais très envie de faire pipi, mais la maîtresse était toujours super méchante avec ceux qui voulaient faire pipi (t'aurais pas pu le faire à la récré, blablabla). Et comme j'avais pas envie de me faire engueuler, je n'ai rien demandé.
Sauf que... J'avais trop trop envie. Il est forcément arrivé un moment ou je n'ai plus pu me retenir, alors je me suis dit, tant pis  Et je me suis soulagée en plein cours
Au début, je n'ai pas bougé, je me suis dit "peut être que si je bouge pas, et que j'attends la fin du cours, personne le remarquera"  Donc j'étais la, a faire comme si de rien n'étais, jusqu'a ce que j'entende une fille derrière moi crier "Baaaaah maîtresse Aukazul elle a fait pipiiiiiiiiiiii "!
Ahah. Certains de mes amis qui étaient avec moi au CP s'en rapellent encore.

 

[Atreyü]

Il y a genre 6 ans, au moment du divorce de mes parents.
J'étais en voiture avec mon père et ma belle-mère.
On écoute toujours beaucoup de musique en voiture donc je cherchais des CD coolos, quand je tombe sur un coffret de 6 CD Barry White. Logique, je me fous de la gueule de mon père " bwahaha mais c'est quoi cette merde et tout ahah ridicule le visuel est en satin c'est atroce j'espère que t'as gagné ça et pas acheté "
Gros blanc.
" Nooon c'eeeest ... un cadeau de [prénom de ma belle-mère]."
J'étais tellement gênée ! Mais elle a réagi super bien en me disant que la prochaine fois on pourrait aller acheter un cadeau pour mon père toutes les deux comme je le connaissais mieux et tout ... Classe.

Mais ça ne s'arrête pas là. Toujours plus ou moins à la même période, au collège, j'étais un peu à fond sur un mec trop beau trop cool blabla. J'en parle à table le soir chez mon père, donc lui et ma belle-mère rigolent et tout, attendris, et soudain je dis "par contre il a un nom de famille de merde, c'est [nom pourri]."
Et là .... j'apprends que c'est le nom de jeune fille de ma belle-mère.

BON FEELING