Je suis également hypersensible (une de plus^^). Comme l'ont dit certaines Madz (et ça fait du bien!), il n'est pas nécessaire de pleurer souvent pour être hypersensible (c'est mon cas, ce qui ne m'empêche pas de ressentir profondément voire violemment toutes sortes de choses). L'HPS étant considérée d'un point de vue extérieur comme une faiblesse, j'ai appris à cacher et parfois réprimer ce que je ressentais de peur d'être jugée ou d'entendre des remarques sur cette sensibilité. Je suis ravie que la Madz qui a écrit l'article se soit acceptée car je trouve pour ma part que c'est extrêmement difficile de composer avec cette particularité. Etre une antenne qui capte les humeurs des gens (et du coup être totalement paralysé ou tendu quand on perçoit des ondes négatives), bloquer sur un ressenti ou une phrase entendue, souffrir de multiples allergies, avoir besoin de se couper du monde à certains moments,détester toute forme de violence (verbale et physique), ne pas supporter les odeurs ou sons trop forts, (liste non exhaustive).... Il y a un aspect un peu fatiguant à vivre tout ça. Une sorte de sensation d'agression extérieure permanente. L'hypersensibilité demande du temps pour se comprendre soi même, savoir comment ça fonctionne et réussir à bien la vivre.
Je ne sais pas si quelqu'un en a parlé sur le forum mais si vous voulez de la lecture sur l'hypersensibilité il existe un bouquin qui s'appelle "Ces gens qui ont peur d'avoir peur" d'Elaine Aron. Elle y explique notamment que certains voient comme une plaie le fait d'être HPS mais que si on arrive à l'apprivoiser, on peut le vivre comme une véritable chance. J'espère un jour parvenir à cette seconde étape même si je commence à comprendre que certains aspects de ma personnalité liés à l'HPS font de moi ce que je suis, et sont précieuses.
Et comme beaucoup en ont parlé, j'ai aussi eu le droit à des "tu dois apprendre à te blinder, à prendre du recul", "tu es trop sensible". ça ne se maîtrise pas. En plus, ces réflexions peuvent provoquer une certaine culpabilité et exacerber encore un manque de confiance en soi chez l'hypersensible...et ça craint. Dans certains pays, l'HPS est beaucoup plus connue qu'en France. Ce serait bien de faire évoluer tout ça :-)
Je ne sais pas si quelqu'un en a parlé sur le forum mais si vous voulez de la lecture sur l'hypersensibilité il existe un bouquin qui s'appelle "Ces gens qui ont peur d'avoir peur" d'Elaine Aron. Elle y explique notamment que certains voient comme une plaie le fait d'être HPS mais que si on arrive à l'apprivoiser, on peut le vivre comme une véritable chance. J'espère un jour parvenir à cette seconde étape même si je commence à comprendre que certains aspects de ma personnalité liés à l'HPS font de moi ce que je suis, et sont précieuses.
Et comme beaucoup en ont parlé, j'ai aussi eu le droit à des "tu dois apprendre à te blinder, à prendre du recul", "tu es trop sensible". ça ne se maîtrise pas. En plus, ces réflexions peuvent provoquer une certaine culpabilité et exacerber encore un manque de confiance en soi chez l'hypersensible...et ça craint. Dans certains pays, l'HPS est beaucoup plus connue qu'en France. Ce serait bien de faire évoluer tout ça :-)
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. C'est une façon aussi de se mettre du baume au cœur, de se dire que oui on ressent les choses différemment, mais que ce n'est pas un défaut et que ça peut même être chouette ! (bon, j'ai du mal à me le dire quand je fais une crise d'hyperventilation, mais parfois ça marche
)
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. Mon copain a l'air comme le tien, il n'entend jamais rien, mais je pense que c'est une question d'habitude aussi. Il faut qu'il se concentre complètement pour tenter de percevoir un son qui va me sembler hyper présent, comme quoi la perception c'est rigolo
genre à l'aïkido. Du coup j'ai l'impression d'être une péteuse à l'égo surdimensionné, alors qu'en fait j'ai tout a fait conscience au moment donné que la remarque n'est pas déplacée, que j'ai besoin de ce conseil... D'ailleurs c'est un de mes soucis : contrairement à ce toutes vous dites, moi quand je pleure je trouve pas forcément que c'est grave, et c'est encore plus compliqué quand les gens viennent en croyant que ça l'est x) Du coup, comme en plus je fais pas trop de crises d'angoisse (ça m'est arrivé au collège, mais bon c'était pas vraiment des "crises" juste un inconfort au niveau des poumons) et qu'en plus je suis un peu coeur de pierre au niveau films/livres (je ne pleure jamais et je ne crains presque rien -au sens "peur du traumatisme"), bah je pense pas être hypersensible. Je suis quoi alors ? Et vous avez des astuces pour s'empêcher de pleurer ? C'est assez handicapant, j'ai oublié de vous dire que moi même je suis incapable de faire un reproche, de répliquer, ne parlons même pas de me fâcher... Sans pleurer. J'ai vu une psy à un moment, je fais du théâtre depuis des années (et là, contrôle total) mais pas vraiment de progrès depuis l'enfance.
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et les respirations fortes aussi 
je suis une grosse plaie avec mon copain quand on mange car je n'aime pas qu'il frotte ses couverts sur son assiette, entre eux, ou sur ses dents, et je le fixe bizarrement quand il mâche un peu trop fort. Le pauvre
je me réveillais très souvent la nuit et dès que quelqu'un bougeait un orteil le matin je me réveillais, impossible de me rendormir car je me focalise sur les bruits et je m'énerve toute seule. Avec les boules quies ça va mieux même si au début je les enlevais pendant mon sommeil
ça m'a vraiment sauvé la santé. Je regrette de pas avoir testé avant car je me souviens de toutes ces nuits sans sommeil à cause d'un micro bruit débile
... après voilà y a peut être aucun rapport mais c'est vrai que ça fait réfléchir vos témoignages (et ça rassure, ouf je suis pas folle
( 