Mon père ne m'a jamais reconnue, aujourd'hui je dois me battre

25 Février 2014
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Nantes
@Am-Stram-Graù
Personnellement, je suis pour le fait que les hommes n'aient pas a être forcé d'être reconnu comme père, mais je trouve quand même la demande de l'autrice légitime. En gros, il n'a pas a être reconnu comme père s'il ne le souhaite pas et tant que l'enfant n'en fait pas la demande (ça implique sans doute de mettre une certaine limite quand même pour éviter que la mère utilise l'enfant pour forcer le père à reconnaitre l'enfant dès le plus jeune âge). Pour moi, il s'agit plutôt d'un contrat passé en premier lieu entre les deux parties "tu as le choix d'avorter, d'accoucher sous X, de le garder, donc j'ai le droit de ne pas vouloir le reconnaitre si tu le gardes", par contre, pour moi l'enfant n'est pas soumis à ce "contrat" et peut donc réclamer une reconnaissance
Après, c'est peut-être un peu bancale comme raisonnement, mais c'est tout ce que j'ai trouvé pour concilier le droit à garder l'enfant, à éviter une paternité imposé, tout en pensant au bien être de l'enfant :shifty:
 
9 Juillet 2014
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twitter.com
@Margay
Ah mais ça bien sûr, c'est ce que je disais justement dans mon post: "je ne dis nulle part qu'on ne peut pas vouloir faire l'amour uniquement pour le plaisir, ni qu'on est tous obligés de vouloir des enfants et d'en faire [quand on fait l'amour]"
Quand je parle de but, il ne faut pas voir ça comme une sorte d'objectif inhérent qu'on se fixerait à chaque rapport sexuel. Ce que je veux dire par "but de la relation sexuelle", c'est "fonction biologique reproductive". Grosso modo et du point de vue de l'espèce, en anthropologie biologique, le sexe a (d'abord) une visée reproductive. Après, évidemment, on peut l'ignorer toute sa vie et ne faire l'amour que pour le plaisir, mais il n'empêche qu'avoir une relation sexuelle permettra toujours de faire un enfant (sauf stérilité, ménopause eeeeeetc…). Mon explication est maladroite mais j'espère que tu as compris mon point quand même...
 
16 Février 2009
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J'ai beaucoup de mal avec le terme de «paternité forcée» que je trouve très culpabilisant pour les enfants en quête de leur identité et qui nie la légitimité de leur démarche. Je trouve que c'est «facile» de raisonner comme ça quand on connaît ses deux parents, qu'on sait pourquoi on est là, qu'on connaît son histoire familiale et qu'on a des liens avec ses frères et soeurs. Jusqu'à ce que je m'intéresse au vécu d'enfants adoptés, nés sous X ou abandonnés par leur père, je ne mesurais pas du tout la chance que c'était de connaître ma filiation, l'histoire de ma naissance, de savoir de qui je tenais tel trait physique et de pouvoir dire que j'ai deux parents qui m'ont désirée. Il y a des gens qui ne savent pas tout ça et qui en souffrent. Je ne vais pas m'étendre sur les conséquences que ça peut avoir parce que d'autres mmz sont bien mieux placées que moi pour ça et que je suis pas là pour parler à leur place, mais je voulais simplement faire valoir qu'on est pas forcément toutes très bien placées pour juger de ces histoires de reconnaissance de paternité. Dans la mesure où pour la majorité d'entre nous la question des origines est acquise, je ne sais pas si on est trop en position de discuter du bien-fondé de ces démarches, ni de défendre les hommes (et les femmes) qui refusent à leurs enfants le droit de savoir d'où ils viennent. La discussion tourne beaucoup autour des inégalités hommes/femmes, du féminisme, etc. mais je ne sais pas si le fond du sujet est là finalement. La connaissance de ses origines est un droit que la France entrave en permettant aux femmes d'accoucher sous X sans laisser aucun moyen de les retrouver (à vérifier, mais il me semble qu'on est en conflit avec l'UE à ce niveau-là). Donc on peut discuter longtemps de qui doit assumer quoi, le fait est que de toute façon c'est le droit de l'enfant qui doit prévaloir sur tout le reste. On peut confier à d'autres le soin d'élever son enfant et d'assurer son bien-être matériel et affectif, mais une fois qu'on s'est affranchi de ces responsabilités-là, le minimum c'est quand même de lui concéder le droit à son histoire.
 
Dernière édition :
13 Juin 2011
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@Madthilde Je trouve ton histoire d'argument identique à celui des anti-IVG de très mauvaise foi, c'est même un sophisme, en fait. Tu rapproches les personnes en faveur de la "paternalité forcée" à des militants de la manif pour tous à cause de l'argument "t'as couché, faut assumer" (je caricature comme tu l'as fait). Sauf que la légalité de l'IVG ne se fonde pas sur la liberté de ne jamais assumer les conséquences de ses actes, mais sur le fait que dans un cas (celui où l'enfant est déjà né), il y a effectivement quelque chose à assumer, alors que dans l'autre, il n'y a pas d'enfant, donc rien à assumer. Et si tu trouves quand même que c'est la même chose, c'est peut-être pas les autres qui sont un danger pour l'IVG, et je rappelle à toutes fins utiles que l'autorisation de cette pratique ainsi que les délais associés ne sont pas arbitraires et ont un fondement scientifique.
Je peux te trouver d'autres cas où l'on pourrait dire "t'as couché, faut assumer" (même si c'est jamais très opportun à mon avis, surtout dit en ces termes) : quelqu'un qui apprend qu'il est porteur d'une IST et refuse par honte d'appeler ses partenaires pour les en avertir, ou encore un couple qui décide de batifoler dans un lieu public genre cabine d'essayage, se fait choper et va au poste. Si on leur dit qu'il faut assumer les conséquences de leur sexualité, est-ce assimilable aux anti-IVG ou est-ce que tu voudras bien admettre que ça n'a rien à voir ?

Sinon, bon courage à la madz qui témoigne, je te souhaite d'être en paix à l'issue de toute cette histoire !
 
16 Février 2009
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Je tique beaucoup sur cette partie de ton message. On dirait que tu évoques un caprice, alors qu'on parle d'une quête d'identité et de réparation. C'est pas rien dans la construction d'une personne et c'est pas aux autres de dicter ce qu'un enfant abandonné est en droit de revendiquer ou pas auprès du parent absent.
 
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7 Septembre 2011
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Je suis partagée. Pour moi si un des deux géniteurs ne veut pas l’enfant alors c’est le non qui prime, toujours. Parceque je trouve ça terrible de mettre un enfant au monde qui commence son histoire avec des bases pareilles. Je trouve ça aussi horrible d’imposer un enfant à qui n’en veut pas. Oui quand on baise avec contraception on s’expose quand même à un risque de grossesse, mais si on va par la quand on prend l’avion on s’expose à un risque de crash, si on met un tampon on s’expose à un risque de choc septique etc... je ne crois pourtant pas qu’on va dire à une personne qui a perdu ses membres « ah bah t’as voulu mettre un tampon maintenant t’assumes hein! ». Donc ne pas mettre de capotte, compter sur la pilule c’est être con, mais la « punition » est tout à fait disproportionnée par rapport à la connerie. Je ne pense pas que la mère soit plus en tort, mais elle ne l’est pas moins. Après d’un point de vu personnel je ne comprends pas trop que l’on veuille faire d’une personne déjà engagée ailleurs « le grand amour de sa vie » au point de faire un enfant caché. Je ne crois pas à « l’irrisistibilité » du sentiment amoureux. Bien sûr que tu peux tomber amoureux de la mauvaise personne, bien sûr que c’est dur, mais à un moment tu peux aussi prendre ton courage à deux mains et rompre / décider d’aller chercher le grand amour de ta vie ailleurs. Donc pour moi l’amour n’est jamais une excuse ou une bonne raison. L’emprise oui, la peur oui, des valeurs religieuses ou morales qui condamnent l’IVG oui, mais j’ai du mal à voir en quoi garder l’enfant d’un mec marié est lié à l’amour de quelque manière que ce soit.
Je comprends l’auteure et je trouve son géniteur hyper lache mais en même temps ça fait cher payé le fait de ne me as avoir mis de capotes avec une femme qui était amoureuse de lui...

Bref pour moi le souci c’est pas de savoir quid de la responsabilité de l’homme ou de la femme, mais de garder un enfant si l’un des deux n’en veut pas (c’est aussi affreux quand une femme ne veut pas de l’enfant mais qu’on lui met la pression pour qu’elle le garde, c’est peut être même encore pire).
 
27 Juin 2017
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@Am-Stram-Graù
Comme l'a dit Margay et comme l'a très bien développé Just_in_case (je t'invite à lire son post si tu ne l'as pas lu, il explique très bien le problème juridique), on est pas en train de dire que ce n'est pas injuste pour les pères. Mais il n'y a pas de solutions justes, on ne peut pas obliger une femme à avorter si elle ne le veut pas (droit fondamental à disposer de son corps), et à partir du moment ou un enfant naît (pas un embryon, un enfant), il a également des droits exigible sur ses géniteurs responsables de sa venue au monde. Accident ou pas, circonstances atténuantes ou pas, un être vivant qui n'a rien demandé a résulté de la situation, c'est pas de bol, c'est pas juste, mais il faut assumer quand même ses responsabilités (que ce soit de manière financière ou d'une autre). Dans notre système l'enfant a des droits, l'enfant est protégé, les intérêts de l'enfant priment sur les intérêts des parents. Même si toi tu tombes enceinte et tu décides de ne pas faire supporter ton choix à ton compagnon, en aucun cas tu ne peux parler pour ton futur enfant si lui décide un jour de demander des comptes à son géniteur :dunno: Question de priorité, dans notre législation nous avons décidé que c'était encore plus injuste pour l'enfant que pour le père, tout simplement.

@Madthilde
Ouais alors, l'accouchement soux X et l'adoption, les géniteurs abandonnent leur responsabilité légale vis-à-vis de l'enfant, cette responsabilité est récupérée par l'Etat ou des parents adoptifs. C'est une passation, pas une absence de prise en charge. Encore une fois, dans notre système, c'est l'intérêt de l'enfant, une fois qu'il est né, qui prime sur les intérêts des parents. Quelqu'un doit avoir la responsabilité de prendre en charge cet enfant au mieux de ses moyens. Sauf que dans le cas de l'auteure de l'article, ben ni l'Etat ni un père adoptif a accepté de prendre la responsabilité du géniteur. Par exemple, j'étais dans le cas de l'auteure, sauf que mon beau-père m'a adopté. C'est-à-dire qu'il a récupéré toute la responsabilité légale d'un parent envers son enfant me concernant à la place de mon géniteur. Aux yeux de la loi, c'est comme si mon père (enfin beau-père) était mon géniteur, avec tout ce que ça implique. Autant dire que mon géniteur a eu du bol quoi, je n'ai rien à lui demander légalement. Dans certains cas on a du bol, dans d'autres cas on en a pas. C'est pas pour autant qu'on doit pas assumer quand y a pas de sortie de secours.

Mais en gros, l'idée c'est que juste ou pas juste pour le père, l'enfant né a des droits qu'il peut exiger de ses parents biologiques, ses intérêts priment, quel que soit le contrat prévu officieusement entre ses parents, et sauf exception prévue par la loi comme l'adoption par un tiers ou l’État qui prend en charge. Si l'intérêt du père primait sur celui de l'enfant, je trouverais ça encore plus injuste. Le père a une toute petite marge de manœuvre pour éviter les accidents, il peut compter sur la chance aussi (par exemple sur le fait que la mère préfèrera avorter, ou sur le fait que l'enfant ne lui demandera rien), mais l'enfant n'en a juste aucune et ne peut que subir. Le fait que l'on demande assez rarement des comptes, pour diverses raisons, aux pères qui n'ont pas voulu d'enfants n'encouragent pas vraiment les hommes à prendre le risque au sérieux et à accepter d'assumer leur part sous une forme ou une autre dans le cas ou il y a demande de la part de l'enfant.

Par contre, j'avoue que je pense que c'est pas très fairplay de la part de la mère d'exiger du père s'il a été clair sur ses intentions avant le délai légal autorisé pour l'avortement. Elle a pu faire son choix en toute connaissance de cause. Mais dans le cas de l'article, c'est clairement la décision de l'auteure, qui est majeure et agit sans consulter sa mère.
 
Dernière édition :
14 Décembre 2013
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Dtc.
J'ai été adopté. Je sais où trouver ma genitrice dans mon pays d'origine bah ça me viendrai même pas à l'esprit de retrouver quelqu'un qui a pas voulu de moi des le départ.
C'est très personnel je sais mais forcer quelqu'un a avoir une quelque que affiliation ça peut pas mener a quelque chose de bon ( réflexion qui ne concerne que moi).
 

Clèves

Risque psycho-social
12 Mars 2018
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@Chandernagor Ah non, je parlais pas du tout du point de vue de l'enfant, au contraire ! C'est même pour ça que j'ai mis un TW, parce que je me disais que ces propos pouvaient justement heurter les personnes qui pourraient se reconnaître dans cette situation et que plusieurs se sont exprimées sur ce topic. C'était plutôt une réflexion d'ordre général, dans l'idée qu'une relation contrainte ne pourrait pas être épanouissante (pour personne d'ailleurs). Quand je parle de "paternité forcée", c'est plutôt du point de vue de la société en général et de la partenaire qui mène la grossesse à terme en sachant que le conjoint n'y tient pas, mais c'est à dissocier pour moi du désir naturel de l'enfant lui-même de connaître son père. Je ne pense pas que l'auteure du témoignage fasse du forcing, par exemple. C'est vrai que c'était pas très clair dans mon message. Du coup je présente mes excuses si mes propos ont blessé quelqu'un, parce que je ne voulais pas du tout donner l'idée que les personnes en quête de leurs origines (l'auteure du témoignage en premier) étaient des personnes capricieuses ou égoïstes, et je ne le pense pas d'ailleurs (ayant grandi avec mes deux parents, comment pourrais-je juger ceux qui n'ont pas été dans ce cas et qui ressentent un manque ?)

Je remercie @just_in_case pour son message très complet sur l'accouchement sous x qui m'a permis de me faire une opinion plus informée à ce sujet :fleur: Je suis notamment très sensible à l'argument sur la précarité des mères célibataires qui fait d'ailleurs écho avec une conversation que j'ai eue avec ma mère il y a quelques mois où elle m'expliquait qu'on imaginait pas à quelle point cette situation peut être une source de fragilité (financière, affective, etc). Je pense que tout le monde se doute que c'est difficile d'élever un ou plusieurs enfants seul.e mais c'est difficile de s'en rendre compte vraiment à moins d'avoir été soi-même dans cette situation. Je comprends donc qu'il serait trop injuste d'autoriser légalement des situations où toutes les responsabilités tombent sur une seule personne. Même si je ne peux pas comprendre qu'on choisisse sciemment de mener une grossesse à terme quand on sait que l'autre ne le souhaite pas (et je dis pas ça méchamment), il n'empêche que ces situations existent et je comprends l'argument du moindre mal : personne ne dit que ce n'est pas injuste, mais on cherche à ce que ce soit le moins injuste possible. Bref, je ne suis toujours pas d'accord avec l'argument de la responsabilité individuelle (notamment parce que l'enfant à venir est présenté comme une punition, sur le mode "assume ta connerie", et je pense que c'est épanouissant pour personne de partir comme ça), mais je comprends davantage la problématique.
 
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@Flopidou
Même si je ne peux pas comprendre qu'on choisisse sciemment de mener une grossesse à terme quand on sait que l'autre ne le souhaite pas

Ma mère est athée et pro-avortement. Et pourtant elle m'a dit que dans son cas personnel, elle s'était sentie absolument incapable d'avorter malgré la décision du père. Qu'à l'instant ou elle s'est su enceinte, elle n'arrivait pas à le sentir autrement que comme son bébé qu'elle aimait déjà plus que tout. D'autant que sachant son amour impossible, l'idée qu'il en naisse quand même quelque chose qu'elle pourrait cultiver a été plus forte que tout. Quand on est amoureuse, hein, parfois... C'est pas forcément simple pour tout le monde d'être pragmatique, de mettre de côté son bonheur. Après elle a eu de la chance, elle m'a trouvé un père qui m'a aimé et élevé de sorte que jamais je n'ai eu à souffrir de la situation. Donc en soit... dans son cas l'avenir lui a donné raison.

Je pense que je ne prendrai pas la même décision qu'elle, mais j'avoue qu'étant très amoureuse de mon copain, si jamais accident il y a, je sens déjà qu'avorter sera une décision très difficile pour moi (et pourtant je ne vois aucun mal à avorter, et les bébés c'est tout sauf mon truc). C'est con mais aimer profondément un homme me donne envie de porter son enfant. Ce doit être un instinct primaire, je sais pas :confused:
 
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