@Am-Stram-Graù
Personnellement, je suis pour le fait que les hommes n'aient pas a être forcé d'être reconnu comme père, mais je trouve quand même la demande de l'autrice légitime. En gros, il n'a pas a être reconnu comme père s'il ne le souhaite pas et tant que l'enfant n'en fait pas la demande (ça implique sans doute de mettre une certaine limite quand même pour éviter que la mère utilise l'enfant pour forcer le père à reconnaitre l'enfant dès le plus jeune âge). Pour moi, il s'agit plutôt d'un contrat passé en premier lieu entre les deux parties "tu as le choix d'avorter, d'accoucher sous X, de le garder, donc j'ai le droit de ne pas vouloir le reconnaitre si tu le gardes", par contre, pour moi l'enfant n'est pas soumis à ce "contrat" et peut donc réclamer une reconnaissance
Après, c'est peut-être un peu bancale comme raisonnement, mais c'est tout ce que j'ai trouvé pour concilier le droit à garder l'enfant, à éviter une paternité imposé, tout en pensant au bien être de l'enfant
Personnellement, je suis pour le fait que les hommes n'aient pas a être forcé d'être reconnu comme père, mais je trouve quand même la demande de l'autrice légitime. En gros, il n'a pas a être reconnu comme père s'il ne le souhaite pas et tant que l'enfant n'en fait pas la demande (ça implique sans doute de mettre une certaine limite quand même pour éviter que la mère utilise l'enfant pour forcer le père à reconnaitre l'enfant dès le plus jeune âge). Pour moi, il s'agit plutôt d'un contrat passé en premier lieu entre les deux parties "tu as le choix d'avorter, d'accoucher sous X, de le garder, donc j'ai le droit de ne pas vouloir le reconnaitre si tu le gardes", par contre, pour moi l'enfant n'est pas soumis à ce "contrat" et peut donc réclamer une reconnaissance
Après, c'est peut-être un peu bancale comme raisonnement, mais c'est tout ce que j'ai trouvé pour concilier le droit à garder l'enfant, à éviter une paternité imposé, tout en pensant au bien être de l'enfant

Après je pense que ça dépend de chaque cas aussi, il n'y a pas qu'une bonne ligne de conduite
Question de priorité, dans notre législation nous avons décidé que c'était encore plus injuste pour l'enfant que pour le père, tout simplement.
Je suis notamment très sensible à l'argument sur la précarité des mères célibataires qui fait d'ailleurs écho avec une conversation que j'ai eue avec ma mère il y a quelques mois où elle m'expliquait qu'on imaginait pas à quelle point cette situation peut être une source de fragilité (financière, affective, etc). Je pense que tout le monde se doute que c'est difficile d'élever un ou plusieurs enfants seul.e mais c'est difficile de s'en rendre compte vraiment à moins d'avoir été soi-même dans cette situation. Je comprends donc qu'il serait trop injuste d'autoriser légalement des situations où toutes les responsabilités tombent sur une seule personne. Même si je ne peux pas comprendre qu'on choisisse sciemment de mener une grossesse à terme quand on sait que l'autre ne le souhaite pas (et je dis pas ça méchamment), il n'empêche que ces situations existent et je comprends l'argument du moindre mal : personne ne dit que ce n'est pas injuste, mais on cherche à ce que ce soit le moins injuste possible. Bref, je ne suis toujours pas d'accord avec l'argument de la responsabilité individuelle (notamment parce que l'enfant à venir est présenté comme une punition, sur le mode "assume ta connerie", et je pense que c'est épanouissant pour personne de partir comme ça), mais je comprends davantage la problématique.