Ma meilleure amie se fout littéralement de ma gueule. On ne s'est pas vu depuis...mi-septembre. Et encore, par hasard, parce que j'allais au code et elle sortait du bus. Donc, mademoiselle a choisi la voie royale, la Première S. Déjà, elle m'a fait croire pendant un long moment que ce sont ses parents qui l'ont obligé à choisir cette voix, parce qu'en L, il n'y a pas de débouchés, ok ma fille. Aujourd'hui et ce, dès le début, elle se plante. Elle ne comprends rien, est obligée de tout refaire le soir, chez elle. Elle décroche totalement. Et ça, même si je l'avais deviné, elle ne me l'a pas avoué. Ok, je comprends que c'est dur, mais c'est quand même pas logique de continuer ainsi ?! Je lui ai suggéré le changement d'orientation, mais non. Je pensais la voir pendant les vacances, mais non. Pas un jour. Elle m'a planté deux fois pour la piscine. Et le pire, c'est que j'apprends PAR FACEBOOK, que mademoiselle se fait des sorties avec ses copines de lycée
Pendant ce temps, je recevais des "Quels sont tes projets pour les vacances ? Les miennes sont pourries." Avant-hier, elle me reproche de ne faire aucun effort, de lui répondre par oui ou par non, elle avoue qu'elle s'en veut, qu'elle n'est pas fière d'elle. Je lui propose de venir dormir chez moi. Je reçois par sms que "sa mère refuse catégoriquement !!', qu'elle en a marre, que ses parents ne la laissent rien faire. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que nos mères se sont vues, que la sienne a balancé que c'est sa fille qui avait choisi d'aller en S, que c'est elle qui n'en fout pas une, que c'est elle qui avait six mois pour faire un dossier à rendre ce mois-ci et qu'elle n'a pas commencé. Et moi je tombe des nues, ce n'est plus sa mère la marâtre mais ma propre meilleure amie. Elle comprendra que je ne peux le supporter, que ses sms comme "Salut Miss ! Tu as passé une bonne journée ???", je ne peux plus y répondre. Gagné, je pleure. J'aimerais qu'elle comprenne que notre amitié n'est pas quelque chose d'acquis, que ce n'est pas parce qu'on se connait depuis le CP que ça sera pour la vie, loin de là.
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