Mur des Lamentations

[medulle]

Je crois que ça ne va pas du tout ce soir.

Je me sens totalement perdue. Je me déteste, quand je me regarde dans le miroir je me dégoûte tellement je suis moche.

J'ai envie de me faire mal, alors que ça fait 8 ans que j'ai arreté...

En plus, je suis perdue. Je ne sais plus où j'en suis avec mon copain du coup, je ne sais pas quoi faire. Rester avec ou pas.

 

[Endless]

Je me sens un peu nulle.

Je devrais prendre du temps pour moi, au calme. Là je vais droit dans le mur (encore).

Mon meilleur ami me manque. J'ai hâte de le revoir.

J'ai perdu quelqu'un pour qui j'avais un peu trop d'affection, tout ça à cause du contexte dans lequel on s'est rencontrés. Ca fait un petit creux dans le coeur, que je sais expliquer, et dont j'ai honte, dont je ne peux parler à personne.

Ma famille est inquiète pour moi. Mon corps se délite un peu, la peau, les dents, les cheveux.

J'espère qu'un jour mon copain envisagera quelque chose de construit et sérieux avec moi. J'ai peur que la situation ne change jamais, et de me retrouver sur le carreau une fois de plus.

Je commence tout doucement à remonter la pente dans mes études cela dit. A accepter les choses telles qu'elles sont, à prendre mon mal en patience. A mettre mes chances de côté, pour espérer réussir.

Je vais limiter mes sorties. Passer plus de temps en famille. Dormir plus. Me concentrer un peu plus sur mes activités. Zapper un peu le monde.

 

[Solemnia]

Après un mois sans nouvelles il revient (comme il fait tout le temps) en me donnant des excuses complètement bancales, sans que je sache si c'est du lard ou du cochon, sans que je sache quoi faire (et il ne m'aide pas) et quand je lui propose d'avoir une franche explication, il se permet d'être délibérément con  j'essaye de pas faire transparaitre ma haine quand je lui écris mais c'est trop difficile j'arrive pas à trouver un juste milieu entre "être vulnérable" "être haineuse" , du coup il en profite...
j'ai envie qu'il comprenne que je le déteste, je lui en veux d'être revenu

 

[Lysette]

J'ai pas le moral a cause du travail, un soir comme ça je donnerais tout pour avoir un amoureux avec des bras pour me récomforter 

 

[Mitchie]

Desfois je me demandes si j'étais tellement presser de prendre mon indépendance,et surtout de  changer de vie que j'ai déménagé sans réflechir sans penser à tous les problème que ça pouvait causer.
Je me dis que j'aurais peut être du rester.

 

[Hyma]

Putain
Je me casse de cet appart où j'habite avec l'ex le 1er octobre. Sauf que notre préavis se termine le 18 et que lui n'a rien trouvé et ne trouve rien avant novembre.
Je lui ai dit que ça ne me dérangeait pas de l'héberger provisoirement s'il ne trouvait rien (avec quand même l'espoir de ne pas avoir à le faire).
Le soucis c'est que ça risque de me mettre dans la merde de continuer jusqu'au 18 à payer ma part de loyer pour un appart où je n'habiterai plus, d'autant plus qu'on ne touchera plus l'APL vu que moi j'aurais l'APL pour mon nouveau logement.
La solution serait que je l’héberge pour tout le mois d'octobre mais putain c'est tellement long un mois ! Je me réjouissais tellement d'être enfin tranquille, de ne plus l'avoir constamment dans les pattes, ne plus voir son bordel et sa merde partout, et surtout ne plus avoir à supporter ses critiques constamment, son aigreur, son sale caractère de mec jamais content. Putain. Je veux pas. Je veux avoir mon nouveau chez-moi, tout recommencer, reconstruire ma vie sans lui et surtout pouvoir être heureuse sans l'avoir derrière moi comme un boulet accroché à mon pied.

Hier soir j'étais avec mes potes, lui était censé sortir, on est allés fumer sur un parking mais je me disais que c'était mieux d'aller chez moi si l'ex n'était pas là. Je lui ai envoyé un msg pour savoir s'il était là ou pas, le mec n'a jamais voulu me dire, il m'a seulement envoyé chier indirectement. Du coup je n'ai pas osé ramener mes potes, parce qu'il est tellement con que je n'ai pas envie qu'ils se rencontrent.

Il est tellement difficile à vivre, j'ai pas envie de supporter ça encore un mois.

 

[Piew]

@Croque-Creviss


Non mais rien ne te force à l'héberger, surtout vu comment ça a l'air d'être un boulet !  C'est ton ex, a priori tu ne lui dois rien, tu dois aller de l'avant et c'est tout ! Et tu ne va pas me faire croire qu'il ne peut se faire héberger nulle part pendant 18 jours.

Stop aux profiteurs !
Et fonce vers ta nouvelle vie !!!

 

[Endless]

Je suis d'une humeur de merde avec ma mère, c'est dingue comme ses paroles me stressent. J'ai l'impression qu'elle me remet tout le temps en cause.

En 5 minutes elle a lancé les sujets:
     - argent (comme quoi je gère mal mon fric, que j'ai intérêt à me démerder, sans déc j'y pense déjà jour et nuits merci de me le rappeler!!!),
     -boulot (Machine elle bosse là, Machine elle étudie dans ci, Machine elle réussit, pourquoi tu fais pas comme Machine) et...
     -verres de contact! (elle n'a jamais aimé le fait que j'en porte alors que c'est THE truc qui me fait avoir confiance en mon apparence physique, et les accuse de provoquer mes migraines - migraines que j'ai depuis bien plus longtemps que ça. Et punaise, plutôt crever que de revenir aux lunettes, elle le sait).

Du coup je me blotti dans mes retranchements, mon ton devient agressif et on sent toute la tension. Fuck .

 

[Llits]

J'ai toujours cru que j'étais une fille forte, que je me laissais pas abattre. C'est sûr que je chouine et que je me lamente quand je suis toute seule, mais je craque pas devant les gens.
Et là, j'ai juste fondu en larmes devant mes collègues de bureau après un appel de mon chef qui a donné lieu à une énième prise de tête. J'ai sangloté comme une hystérique dans la voiture, et je continue à pleurer par crise depuis une heure.
J'en peux plus de ces conneries. J'en peux plus de cette pression, je comprends pas ce qui s'est passé, avant que je parte en vacances tout allait bien et maintenant il est juste odieux, à me dire que je bosse pas assez, que je m'investis pas assez, que mes résultats sont pas assez bons... mais merde, y'a des semaines où je fais cinquante heures ! y'a des jours où j'ai même pas le temps de manger pour assurer, où je me tape trois bureaux dans la journée.
J'ai l'impression que c'est toujours sur moi que ça retombe. Il a peur de F. et n'ose rien dire à S. parce qu'elle fond en larmes s'il lui lance une pique.
J'ai à peine le courage de sortir de mon lit le matin, je suis juste épuisée et j'en peux plus.
Je sais rien faire d'autre. Je peux même pas chercher un boulot dans une autre branche, je sais rien faire d'autre.
Je déteste être comme ça.

 

[Éden.]

Ça fait quelques jours que je ne vais pas bien, je pensais que c'était l'approche de mes vingt cinq ans qui me déprimait, que je faisais une sorte de constat noir et déçu de ma jeunesse mais en fait c'est pas ça.

Même si j'avais eu tout ce que j'avais voulu dans la vie, j'ai l'impression que ça ne m'aurait pas rendu plus heureuse ou plus épanouie parce que je ne conçois pas qu'on puisse être heureux à notre époque. Je suis comme ça, un espèce d'éternel Droopy, pas franchement dépressif mais incapable de se projeter positivement, "d'y croire", d'avoir confiance en quelque chose. Du coup, bon, si je me laisse vivre, ça va, mais si je commence à réfléchir à mon sort, à considérer ce qui se passe autour de moi, je n'ai aucun espoir et ça me plonge dans une tristesse noire, même pas une tristesse d'ailleurs, je suis blasée.

C'est naze d'être comme ça, je suis considérablement naze comme personne et je ne conçois même pas qu'on puisse être autrement

 

[Endless]

Je m'énerve à être une telle chochotte.

Spoiler

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[Ephialtès.]

Je fume beaucoup trop. Au début c'était que pour les soirées, puis après une ou deux clopes dans la journée, histoire de passer le temps entre chaque cours. Maintenant c'est peut-être 5-6 clopes par jour, à chaque pause entre les cours. Le nombre de cigarettes dans mon paquet défile à une vitesse vertigineuse, et ça me fait peur.

Sinon à part ça j'aimerais bien me faire de nouveaux potes et surtout, sortir. Mes anciens amis du lycée m'ont complétement zappé j'ai l'impression, ça me rend triste. Ceux de ma fac sont pas trop chauds pour l'instant pour sortir, chacun reste cloîtré chez soi, de son côté. J'ai besoin de sortir, de prendre l'air, de voir de nouvelles têtes. A côté de ça mon copain qui se plaignait de ne pas faire de nouvelles rencontres, ben lui, il sort. Il reconstruit une nouvelle vie, loin de moi. Et moi je reste seule, dans mon lit, à regarder des films déprimants. Je me sens triste.