Ca fait trois jours que je passe à l'hôpital, et j'ai mangé, durant ses trois jours, en tout et pour tout, une compote, un yogourt et un sandwich. Cool.
Dans deux heures je vais aller passer des tests qui vont vraisemblablement m'inclure, selon le pronostic des médecins, dans les chanceuses qui ont une maladie auto-immune très rare, un club très sélect de 1 personne sur 100 000. Can't wait.
Et j'ajoute que ma vie amoureuse n'est qu'une longue série de ratés depuis hum., toute ma vie, et que j'ai envie de gifler mes copines qui me disent que au moins j'ai plein de petites histoires. De merde, oui, qui ne mènent à rien, oui, je suis juste bonne à baiser, oui. J'ai trouvé d'ailleurs for-mi-da-ble qu'un infirmier de l'urgence, en prenant ma pression et après m'avoir demandé mes origines et si mes cheveux étaient naturels ou non (oui, CONNARD ), m'a affirmé que ''wow il y en a qui ont tout dans la vie''. Effectivement, être à jeun à l'urgence à huit heures du matin, pendant ses seules vacances avant six mois, c'est d'une jouissance sans nom. La veille, d'ailleurs, un de ses collègues m'avait dragué, je veux bien croire que c'est rare que l'on voit de la chair fraiche dans les hôpitaux mais bordel, un peu de professionnalisme, svp. Je crois que ce genre de chose me ferait moins de peine si les garçons, en général, étaient plus gentils avec moi ( bouhou quelle victime pathétique de la vie je fais ! ).
Ahaha, c'est trop bon se plaindre.