Mur des Lamentations
- Initiateur de la discussion Yana
- Date de début
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AAAAAAAAAAH I HATE THIS DAY !!!
Alors, je me réveille avec la sensation d'être toute malade !
Tu sais la sensation d'un boulard (ou d'un calo tout dépend de la personne) coincé dans ta gorge et avec en supplément, des mini billes œil de chat afin de boucher ton nez et te faire chier entièrement !
voilà ! Don j'ai dû prendre de l'huile d'olive, du citron, et un doliprane pour calmer le tout, ca va mieux mais c'est pas pompelup non plus quoi...
Bref, demain j'ai une disserte en éco j'ai appris à peu près 2 lignes de mon cours, et la semaine prochaine j'ai bac blanc, et par contre là j'ai vraiment rien appris !
J'ai une seule idée en tête c'est: avec qui pourrais - je bien faire un swap ?
Alors que je devrais plutôt penser à: comment vais - je m'en sortir demain et la semaine prochaine !
Et dilemme : est ce que demain je triche ou pas ?! (Non je déconne bien évidemment ! c'est sur que je vais tricher! ) (Ceci est une blague... Or not)
Alors, je me réveille avec la sensation d'être toute malade !
Tu sais la sensation d'un boulard (ou d'un calo tout dépend de la personne) coincé dans ta gorge et avec en supplément, des mini billes œil de chat afin de boucher ton nez et te faire chier entièrement !
voilà ! Don j'ai dû prendre de l'huile d'olive, du citron, et un doliprane pour calmer le tout, ca va mieux mais c'est pas pompelup non plus quoi...
Bref, demain j'ai une disserte en éco j'ai appris à peu près 2 lignes de mon cours, et la semaine prochaine j'ai bac blanc, et par contre là j'ai vraiment rien appris !
J'ai une seule idée en tête c'est: avec qui pourrais - je bien faire un swap ?
Alors que je devrais plutôt penser à: comment vais - je m'en sortir demain et la semaine prochaine !
Et dilemme : est ce que demain je triche ou pas ?! (Non je déconne bien évidemment ! c'est sur que je vais tricher! ) (Ceci est une blague... Or not)
Envie de me lamenter
sur les poils incarnés
qui partent
et qui reviennent.
Poils et peau parfaite
ou peau dégueu sans poils
faut il vraiment choisir?
Bien à vous.
sur les poils incarnés
qui partent
et qui reviennent.
Poils et peau parfaite
ou peau dégueu sans poils
faut il vraiment choisir?
Bien à vous.
"Faut qu'on se parle, le weekend prochain".
Je vis en en attente, et appréhension, je ne sais absolument pas à quoi m'attendre et mon feeling n'est pas bon du tout.
J'ai peur.
Je vis en en attente, et appréhension, je ne sais absolument pas à quoi m'attendre et mon feeling n'est pas bon du tout.
J'ai peur.
Après avoir passé un week-end génial avec mon copain, il fallait forcement que je passe une journée vraiment vraiment naze. En vrac :
> Mes potes que je dois voir depuis des mois et pour qui j'ai aménagé mon week-end ne peuvent plus venir. J'en veux pas à la fille qui ne peut pas venir, car sa mère est malade, mais bon, j'avais tellement envie de les revoir !
> Du coup j'ai aménagé mon week-end pour rien, je dois attendre trois semaines avant de revoir mon copain pour.. rien, et je me vois mal débarquer chez lui ce week-end, car ça ne fait pas longtemps qu'on s'est vu (ce serait jeter de l'argent par les fenêtres) et le week-end d'après, ses parents viennent le voir.
> J'ai rendu copie blanche à mon partiel. Encore si c'était parce-que j'avais pas travaillé (j'ai pas trooop travaillé non plus
) mais non, c'est à cause d'une infection urinaire ! J'avais qu'une seule envie c'était d'aller au toilette toutes les deux minutes, du coup je ne suis pas arrivée à me concentrer. En plus le sujet portait sur les ABCD de l'égalité, vraiment un truc qui me parlait, quoi.
> A cause de l'infection je n'ai pas pu aller à une soirée où j'avais promis d'aller. Je ne sais même pas quand l'occasion se représentera vu que les gens de ma fac sont assez réticent quand il s'agit de sortir.
Enfin voilà, j'ai hâte que la journée se termine.
> Mes potes que je dois voir depuis des mois et pour qui j'ai aménagé mon week-end ne peuvent plus venir. J'en veux pas à la fille qui ne peut pas venir, car sa mère est malade, mais bon, j'avais tellement envie de les revoir !
> Du coup j'ai aménagé mon week-end pour rien, je dois attendre trois semaines avant de revoir mon copain pour.. rien, et je me vois mal débarquer chez lui ce week-end, car ça ne fait pas longtemps qu'on s'est vu (ce serait jeter de l'argent par les fenêtres) et le week-end d'après, ses parents viennent le voir.
> J'ai rendu copie blanche à mon partiel. Encore si c'était parce-que j'avais pas travaillé (j'ai pas trooop travaillé non plus
) mais non, c'est à cause d'une infection urinaire ! J'avais qu'une seule envie c'était d'aller au toilette toutes les deux minutes, du coup je ne suis pas arrivée à me concentrer. En plus le sujet portait sur les ABCD de l'égalité, vraiment un truc qui me parlait, quoi.> A cause de l'infection je n'ai pas pu aller à une soirée où j'avais promis d'aller. Je ne sais même pas quand l'occasion se représentera vu que les gens de ma fac sont assez réticent quand il s'agit de sortir.
Enfin voilà, j'ai hâte que la journée se termine.
Je suis amoureuse. Trop. C'est souvent un problème. Parfois j'ai l'impression que ça me rend folle.
J'ai tous les symptômes d'une grossesse et au lieu de m'en réjouir (comme je l'avais imaginé 100 fois) je suis en train de pleurer. J'ai tellement peur, je vais surement avoir un enfant dans 9 mois et je ne sais pas comment je vais gérer. Je avis grossir, mon corps va se déformer, je vais devoir accoucher (aka ma PIRE peur de la vie), tous nos projets de voyages tombent à l'eau, je n'ai même pas encore travaillé depuis l'obtention de mon diplôme en septembre dernier. Je vois la vie en noir depuis ce matin, j'ai l'impression d'avoir gâché ma vie alors que nous avions prévu de commencer les essais en septembre prochain donc finalement j'ai juste 6 mois d'avance mais non, je n'y arrive pas, je panique, je suffoque, je tremble. Je suis terrifiée et je ne sais même pas comment réagir. Va falloir que j'en parle avec mon mari, il va être vraiment heureux mais j'espère qu'il saura trouver les mots pour me rassurer.
Il est malade, purée. Il est malade. Et les médecins ne savent pas ce que c'est. Et moi, je suis perdue au travail quand je sais qu'il est censé être là et qu'il ne l'est pas.
Et je me fais peur à être aussi angoissée.
C'est un collègue après tout, alors pourquoi je flippe autant ?
Et je me fais peur à être aussi angoissée.
C'est un collègue après tout, alors pourquoi je flippe autant ?
P
pikachou
Guest
Dans ma vie, je me sens bien. J'ai un homme qui m'aime, qui me protège et qui prend soin de moi. Il m'a offert le plus beau de tous les cadeaux; Emma. Notre plus belle réussite. Nous sommes heureux tous les trois. Mon entourage ne me laisse pas tomber, et je dirais même que depuis qu'Emma est là, je me suis rapproché de certains membres de ma famille. Je me sens vraiment apaisé et bien. Pourtant, parmi tout ce bonheur et malgré que je ne veuille plus entendre parler de lui ni même le voir, dans l'ombre, il fait tout son possible pour me démolir. Depuis quelques années me tourmenter est devenu son jeu préféré. Qui aurait cru qu'un jour je devrais fuir mon propre père. Cet être si toxique et parasite... Je ne pleure plus face à sa méchanceté, je ne réagis même plus. Je l'ignore, mais ça ne suffit pas à ce qu'il se lasse.
"Papa, pourquoi tant d'acharnement contre moi? pourquoi me vois-tu comme ton ennemi? je ne comprends pas..."
Cette nuit, je n'ai pas réussi à dormir. Le sommeil ne vient plus. Tant qu'il m'empêchera de voir mes soeurs, le sommeil ne reviendra pas. Et je m'enfonce, lentement dans la solitude et le silence. Je ne dis rien, mais j'endure mille douleurs face à tant de haine et de colère.
"Pourquoi tu me hais tant?"
Toujours cette même question qui revient sans cesse "pourquoi? pourquoi? POURQUOI?! "
Et comme toujours, je n'ai pas la réponse... Je ne l'aurais sans doute jamais.
Calmement tout explose, mes larmes ne coulent plus, et pourtant ce n'est pas le chagrin qu'il me manque. Il a juste usé mais pleures tant de fois que je suis asséché, même mon coeur est comme un raisin sec. Je crois bien qu'il est en train de me tuer à petit feu. "À force de jouer, tu finiras par gagner la seule chose que tu mérites; la solitude."
Je me contiens, mais comme chaque fois, un jour il me fera craquer et je sombrerais de nouveau dans la tristesse et le désespoir et j'ai bien peur que ce jour se rapproche.
"Papa, pourquoi tant d'acharnement contre moi? pourquoi me vois-tu comme ton ennemi? je ne comprends pas..."
Cette nuit, je n'ai pas réussi à dormir. Le sommeil ne vient plus. Tant qu'il m'empêchera de voir mes soeurs, le sommeil ne reviendra pas. Et je m'enfonce, lentement dans la solitude et le silence. Je ne dis rien, mais j'endure mille douleurs face à tant de haine et de colère.
"Pourquoi tu me hais tant?"
Toujours cette même question qui revient sans cesse "pourquoi? pourquoi? POURQUOI?! "
Et comme toujours, je n'ai pas la réponse... Je ne l'aurais sans doute jamais.
Calmement tout explose, mes larmes ne coulent plus, et pourtant ce n'est pas le chagrin qu'il me manque. Il a juste usé mais pleures tant de fois que je suis asséché, même mon coeur est comme un raisin sec. Je crois bien qu'il est en train de me tuer à petit feu. "À force de jouer, tu finiras par gagner la seule chose que tu mérites; la solitude."
Je me contiens, mais comme chaque fois, un jour il me fera craquer et je sombrerais de nouveau dans la tristesse et le désespoir et j'ai bien peur que ce jour se rapproche.
Je ne sais pas ce qui m'arrive, j'ai si peur, je ne me reconnais pas.
Il y a toute cette colère en moi, qui semble avoir germé depuis longtemps, et qui éclate, mais pas comme il faudrait. Les mots ne suffisant plus, la violence a pris le dessus. Je n'y peux rien.
Pourtant tout va bien dehors. Je suis heureuse dans mon couple, même, s'il n'était pas là, je ne sais pas comment j'aurais digéré ces derniers jours. J'ai parfois l'impression qu'il me sauve de moi-même et de ma vie passée. Je suis amoureuse et ça me rend heureuse d'avoir réussi à lâcher prise. J'ai des tonnes de projets et j'avais prévu un voyage, je me retrouve après plusieurs années d'errance, ça fait du bien. Je vois un psy depuis quelques mois, et ça aide, faut dire.
Mais l'autre jour ça a encore dérapé avec ma mère, mais cette fois, plus que je n'aurais jamais pu l'imaginer. C'est cette colère dont je parlais, ce ressentiment à son égard. On ne peut rien dire à ma mère, car la moindre critique donne lieu à des crises infinies, infernales. Les mots étant inutiles, je l'ai bousculée. Oh presque rien, mais je n'aurais pas du.
Je ne supportais plus son regard plein de mépris face à mes larmes. Ces insultes, "petite conne", "pathétique, pitoyable". "Tu n'es pas chez toi ici, tu ne payes pas de loyer, tu es chez moi." Son regard, son silence après les mots qui font si mal, je n'arrivais plus, je l'ai poussée pour qu'elle se taise, qu'elle arrête. Et elle dit depuis à tout le monde que je l'ai frappée.
Mais je ne me contrôlais plus. J'ai renversé tout sur mon passage, j'ai cogné dans ma porte, si fort qu'une semaine après les bleus sont encore là.
Je n'ai pas mis les pieds chez moi pendant une semaine et demi. Je suis rentrée aujourd'hui, ma mère n'est pas là, mais les angoisses sont revenues. J'ai fondu en larmes devant ma soeur qui subit ça et ne le devrait pas. J'ai fait une nouvelle crise d'angoisse, j'en fais tous les jours en ce moment. Je ne me sens pas chez moi. Je ne me sens pas bien. J'étouffe et parfois j'ai envie de mourir, mais alors je pense à ceux que j'aime, dehors, à mes projets, à d'autres possibles, et l'idée de la mort et du désir que j'ai pu avoir m'horrifient. Mais j'y ai pensé, c'est un fait. Et cet état dans lequel je suis, entre la violence et la peine paralysante, je ne le supporte plus.
Je ne sais pas quoi faire. Et tout ça me pousse à faire du mal autour de moi, je m'en veux, et ça aggrave encore plus mon cas. C'est un cercle vicieux dont je voudrais sortir..
Ma mère rentre après-demain, on ne s'est pas parlé depuis la scène... J'ai si peur.
Il y a toute cette colère en moi, qui semble avoir germé depuis longtemps, et qui éclate, mais pas comme il faudrait. Les mots ne suffisant plus, la violence a pris le dessus. Je n'y peux rien.
Pourtant tout va bien dehors. Je suis heureuse dans mon couple, même, s'il n'était pas là, je ne sais pas comment j'aurais digéré ces derniers jours. J'ai parfois l'impression qu'il me sauve de moi-même et de ma vie passée. Je suis amoureuse et ça me rend heureuse d'avoir réussi à lâcher prise. J'ai des tonnes de projets et j'avais prévu un voyage, je me retrouve après plusieurs années d'errance, ça fait du bien. Je vois un psy depuis quelques mois, et ça aide, faut dire.
Mais l'autre jour ça a encore dérapé avec ma mère, mais cette fois, plus que je n'aurais jamais pu l'imaginer. C'est cette colère dont je parlais, ce ressentiment à son égard. On ne peut rien dire à ma mère, car la moindre critique donne lieu à des crises infinies, infernales. Les mots étant inutiles, je l'ai bousculée. Oh presque rien, mais je n'aurais pas du.
Je ne supportais plus son regard plein de mépris face à mes larmes. Ces insultes, "petite conne", "pathétique, pitoyable". "Tu n'es pas chez toi ici, tu ne payes pas de loyer, tu es chez moi." Son regard, son silence après les mots qui font si mal, je n'arrivais plus, je l'ai poussée pour qu'elle se taise, qu'elle arrête. Et elle dit depuis à tout le monde que je l'ai frappée.
Mais je ne me contrôlais plus. J'ai renversé tout sur mon passage, j'ai cogné dans ma porte, si fort qu'une semaine après les bleus sont encore là.
Je n'ai pas mis les pieds chez moi pendant une semaine et demi. Je suis rentrée aujourd'hui, ma mère n'est pas là, mais les angoisses sont revenues. J'ai fondu en larmes devant ma soeur qui subit ça et ne le devrait pas. J'ai fait une nouvelle crise d'angoisse, j'en fais tous les jours en ce moment. Je ne me sens pas chez moi. Je ne me sens pas bien. J'étouffe et parfois j'ai envie de mourir, mais alors je pense à ceux que j'aime, dehors, à mes projets, à d'autres possibles, et l'idée de la mort et du désir que j'ai pu avoir m'horrifient. Mais j'y ai pensé, c'est un fait. Et cet état dans lequel je suis, entre la violence et la peine paralysante, je ne le supporte plus.
Je ne sais pas quoi faire. Et tout ça me pousse à faire du mal autour de moi, je m'en veux, et ça aggrave encore plus mon cas. C'est un cercle vicieux dont je voudrais sortir..
Ma mère rentre après-demain, on ne s'est pas parlé depuis la scène... J'ai si peur.
