Mur des Lamentations

[Arpège_]

Je ne me suis toujours pas bougé pour trouver un job d'été . Je sais pas trop ce que j'attends là.

 

[Ownsl]

Il se pointe ce boulot oui?
Je suis peu degoutee de tenter d'avoir un job pour l'été en vain pour l'instant..

 

[Ephialtès.]

Je me sens juste hyper mal en ce moment. Je suis prise à la gorge à cause de mon manque d'argent. Ça fait des mois que je vis sur mon découvert parce-que je dois financer mes aller-retours pour voir mon copain, mes courses, mon abonnement au tram, etc et j'ai pas l'argent. Les bourses ne me suffisent pas à payer tout ça. Mes parents me payent la moitié de mon loyer mais c'est tout. Ils disent qu'ils ne peuvent pas me donner plus d'argent, mais je crois qu'ils ne mesurent pas l'immensité du problème. La banque m'a retiré mon découvert il y a quelques jours à force de ne vivre que de ça, j'ai - par miracle - droit à 100€ de découvert mais ça ne va pas suffire. Je ne sais pas comment je vais faire pour faire mes courses si mes parents ne me donne rien de plus. Putain, j'ai une boule au ventre rien qu'en pensant à ça. J'ai accepté depuis des mois et des mois le fait de ne plus pouvoir m'acheter de nouvelles fringues, des choses pour moi, mais la dernière fois j'ai carrément du m'éclipser d'une soirée parce-que j'avais tout simplement pas d'argent pour me payer un autre verre, et maintenant je ne peux pas acheter de cadeau à mon copain pour son anniversaire. J'avais accepté le fait de ne pas avoir d'argent, mais alors ce sentiment de honte que j'ai maintenant, le fait de devoir montrer aux autres que je n'ai même pas assez d'argent pour pouvoir faire des choses banales, pas extraordinaires quoi, ça me donne une boule au ventre. J'ai honte, j'ai envie de me cacher au fond de mon lit.

Du coup, cette semaine, je suis rentrée un peu chez mes parents pour pouvoir souffler loin de tout ça. Mes parents ont accepté de me payer un rendez-vous chez le coiffeur, c'est mon seul "plaisir" depuis des mois, et le coiffeur ne m'a rien coupé. J'avais demandé un tie and dye et il l'a complètement loupé, il ne se voit même pas.. C'est la seule chose pour moi depuis des mois et c'est même pas foutu d'être bien. J'ai juste envie de tout couper maintenant.

Ah, et puis pour couronner le tout j'ai regardé une émission naze tout à l'heure, l'émission typique qui met en scène des personnes sur un sujet qui fait "rigoler". Bah là c'était un mec qui avait des tocs et qui pouvait pas sortir de chez lui sans avoir vérifié qu'il a bien éteint les plaques de cuisson, etc. Et en fait c'est moi. J'ai développé des tas et des tas de "rituels" depuis cette année, je sais pas d'où ça vient, j'avais pas du tout ça l'année dernière, ça m'a juste donné envie de pleurer. Si à la fin de l'année j'ai pas mon concours je sais franchement pas dans quel état je vais être. C'est pas tellement le fait de rater mon concours qui m'inquiète, c'est plutôt le fait de repasser une année comme ça, sans argent parce-que je ne pourrai pas bosser à côté, qui m'inquiète. Ma situation m'inquiète, et très franchement mon état commence sérieusement à m’inquiéter.

 

[pucieBelle]

Je suis clairement déprimée. Ça a commencé il y a quelques semaines, mais étant quelqu'un d'optimiste, je faisais en sorte d'aller mieux, de pas y penser en fait. Mais là, ça va vraiment plus, je ne trouve plus goût à rien. Je sais pas à qui en parler, je suis pas quoi faire pour aller mieux. J'ai de bons moments mais très vite ça me rattrape. Je suis pas heureuse dans ma vie.
J'ai la chance d'avoir un toit, à manger, une famille et des amis en bonne santé, un job (mais plus pour longtemps, j'espère retrouver assez vite après ce contrat). Je suis pas heureuse. J'ai comme un vide que je n'arrive pas à remplir.
Je vais être honnête, je pense que c'est parce que je viens de rompre c'est donc "normal" de se sentir comme ça. Mais j'ai choisi de rompre, je sais qu'il n'est plus le mec que j'aime et que je ne peux juste pas me remettre avec lui. Je sens que ce n'est pas lui qui fera mon bonheur. Mais je me demande où alors, sera mon bonheur ?

 

[fahstoche]

Ma vie m'ennuie terriblement. C'est un constat qui revient de temps en temps. Ma vie s'est grandement améliorée depuis un an ou deux. Mon appart avec mon amoureux, mon boulot en CDI, et notre petite chatte qu'on adore. Tout va bien, je ne vis plus dans l'angoisse permanente comme avant. Mais je m'ennuie. Avant, on était une bande de copains, la fac, les soirées etc. Avec la vie, les études, les jobs on s'est dispersés, et aujourd'hui je n'ai plus que ma meilleure amie, et mon copain ici. Je les aime énormément, mais ils sont casaniers. Et j'ai l'impression que c'est dans l'ordre des choses : la fac c'est fini, donc maintenant on est des adultes, on travaille, on est fatigués, bref fini la rigolade. J'ai envie, de temps en temps, de sortir boire un verre le soir, d'aller voir un concert dans un bar, de socialiser un peu quoi. Et soyons fous, de partir un peu de la ville et voyager. Profiter de la vie. Mais je n'ai personne, dans mon quotidien je n'ai pas d'occasion de nouer des liens avec des personnes. Je n'ose pas sortir seule, de peur que les gens me voient, toute seule comme la pauvre fille sans amis que je suis. Peur aussi d'avoir des relous qui me collent -lol. Du coup je ne fais jamais rien je traine sur mon ordi comme les autres et c'est tout. Je peux concevoir que certaines personnes préfèrent rester chez elle loin de la foule mais moi ça ne me convient pas trop, j'ai l'impression d'avoir 70 ans et ma vie derrière moi, alors que je n'en ai pas encore 30.

Je te comprends tellement je suis dans la même situation, même pas 30 ans et l'impression que les bons moments sont derrières.

 

[Vespah]

Un problème sans doute bien futile mais qui fait bien chier, j'en peux plus de ce rhume des foins surtout quand t'as qu'une envie c'est de profiter du soleil.

 

[Hyma]

J'ai un problème avec l'alcool

J'ai grandi dans une famille d'alcooliques, il y a certainement des bases génétiques, d'où un plus grand attrait pour l'alcool peut-être, je sais pas.
J'en suis pas encore au stade de l'alcoolisme, mais clairement je sais que ça commence comme ça, insidieusement, et je sais que je suis sur la pente raide.
Je sors beaucoup, et quand je sors, je bois. Soirée rime avec alcool pour moi. Après voilà si y a pas d'alcool ou si c'est un petit truc entre tranquille je vais pas forcément boire, genre quand je vais chez mes voisins et qu'ils me proposent une bière ou un coca, bah si je sais que je vais rester une heure ou deux et puis rentrer chez moi alors je vais prendre un coca.

Mais bon, voilà, quand je commence à boire je ne m'arrête plus.
Hier soir j'avais dit que je ne me mettais pas la tête à l'envers. On n'avait fait qu'un petit apéro, sauf qu'une fois arrivées au bar, on a pris nos conso. Et puis on en a pris d'autres. Et puis je me suis fait payer à boire, encore et encore. Et puis j'ai bu dans les verres de mes potes. Et puis quand quelqu'un que je connaissais avait un sceau d'alcool et qu'il me proposait de boire, je buvais.
Je sais pas dire non, parce que j'aime tellement être bourrée. Sur le coup ça me libère tellement, j'ai besoin de ce prétexte pour faire n'importe quoi, comme ça après je peux me dire "Ouais non mais ok j'ai vraiment fait de la merde, mais bon voilà c'est normal j'étais bourrée."
En vrai je vais mal, c'est qu'un symptôme, et je vais encore plus mal le lendemain quand les images me reviennent et que je me souviens de ce que j'ai fait, parce que même si j'étais bourrée il va falloir assumer.

Il va falloir que je réduise, clairement, que j'apprenne à me limiter (et puis bon, c'est pas super cool de vomir).

Alors ce soir je me dis que c'est fini, que les prochaines soirées seront plus soft, parce que je suis déprimée, mais je sais que samedi on va à notre bar QG avec mes copines, et qu'en arrivant je vais direct aller commander une bouteille, et puis ça va enchaîner, et puis je me sentirai encore mal le lendemain.
Putain.

 

[Aslan]

J'en ai marre de cette foutue anxiété sociale ! Je suis infoutue de dire bonjour à une personne que je connais, il se passe trois mille trucs dans ma tête avant que j'ose parler à quelqu'un et au final, je passe pour une demeurée impolie à fixer la personne sans pouvoir prononcer un mot (sans compter que j'ai tendance à me carapater vite fait dans ces situations).

 

[enid]

Les gens egoiste qui pensent à leur gueule ou y a quel leur petite vie ca commence à me souler, cest marrant faut toujours être là pour eux mais rarement dans le cas contraire

 

[Nightmares.]

Je déteste les ruptures ! Mais le pire c'est de s'être habitué a une présence , a avoir des sms tous les jours pendant un temps donné puis du jour au lendemain plus rien. Comme si notre portable était utile qu'a ça au final et qu'a présent il sert plus a rien.
Je déteste aussi cet sensation de ne plus exister aux yeux de la personne qui a compter. Ne plus recevoir de message qu'on lui manque, qu'il pense a nous .. Plus rien ..
Je déteste les ruptures !

 

[Winterfilth]

Le projet de recherche pour ma candidature de master n'avance pas et ça m'angoisse, je dois pourtant en trouver un et savoir le présenter, surtout que mes notes depuis la L1 sont assez moyennes donc je pars déjà pas très bien. Si je suis pas acceptée je sais pas ce que je ferais. A côté de ça j'ai ma soeur qui réussis tout, mes parents fiers d'elles qui attendent de moi la même chose, sauf que je ne suis pas aussi bonne qu'elle. Vraiment pas. J'essaye de me dire que j'ai le droit de ne pas être comme elle, c'est pas un drame de pas avoir de notes excellentes, mais être toujours dans le moyen c'est frustrant.
Heureusement à côté de ça mon stage se déroule bien. Je me sentais bien jusque là mais le stress revient s'installer et ça ne me plait pas, mon copain me manque et j'aimerais bien qu'il soit près de moi en ce moment.Je fatigue très rapidement ces derniers temps, je fais pas mal de cauchemars. Le fait de pouvoir dire tout ça ici ça aide pas mal sachant que je ne sais pas trop à qui en parler. Je voudrais éviter de trop raconter ma vie mais pas mal de choses m'énervent et m'attristent en plus du stress qui me pèse déjà assez.
Je me dis que ça va passer. J'essaye de rester calme. Je vais m'en sortir, pourvu que je me remue un peu si je souhaite avancer.

 

[Fealynn]

Deux ans et une rupture. (...)