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Mur des Lamentations
- Initiateur de la discussion Yana
- Date de début
Y'a qu'en se faisant niquer qu'on sait de qui s'entourer. Si elle avait simplement assumer son erreur, au lieu de dire que c'est la faute d'un tierce. De toute façon j'avais compris.
J'ai fini par comprendre que lorsqu'une personne disparaissait de son entourage c'est qu'il y a une bonne raison. Toute les personnes qui sont revenues dans ma vie après avoir perdu le contact m'ont déçu. Là je me retrouve encore plus seule, mais je ne suis pas triste, car c'est pour le mieux.
J'ai fini par comprendre que lorsqu'une personne disparaissait de son entourage c'est qu'il y a une bonne raison. Toute les personnes qui sont revenues dans ma vie après avoir perdu le contact m'ont déçu. Là je me retrouve encore plus seule, mais je ne suis pas triste, car c'est pour le mieux.
Je ne fais que pleurer. Deux fois par jour en moyenne, j'éclate en sanglot. La dernière en date : il y a 15 minutes parce que je voulais faire des cookies mais qu'il n'y avait plus assez de chocolat chez mes parents. La moindre contrariété prend des proportions énormes et m'affecte au point que je n'arrive plus à gérer aucune émotion, ni à prendre du recul sur les choses. Je suis tellement à fleur de peau, alors que je dors 10h par nuit, je passe mes journées à ne rien faire, j'aimerais m'endormir et disparaitre. Je suis exécrable avec mon copain, je n'arrive plus à faire semblant que tout va bien. Le pauvre est tellement patient avec moi.
Je redoute tellement mon nouveau boulot, j'angoisse, je pars défaitiste, j'ai peur de ne pas m'intégrer et de ne pas m'entendre avec l'équipe. Comme lors de mes précédents boulots. Ma phobie sociale glisse en une violente dépression et je me sens tellement impuissante face à cela. Je suis en bas du mur, découragée de tout. J'ai de plus en plus d'idées noires. Je ne vois pas comment je vais trouver le temps de caler des rdv chez le psy dans ma nouvelle ville, avec mon nouveau travail.
Je redoute tellement mon nouveau boulot, j'angoisse, je pars défaitiste, j'ai peur de ne pas m'intégrer et de ne pas m'entendre avec l'équipe. Comme lors de mes précédents boulots. Ma phobie sociale glisse en une violente dépression et je me sens tellement impuissante face à cela. Je suis en bas du mur, découragée de tout. J'ai de plus en plus d'idées noires. Je ne vois pas comment je vais trouver le temps de caler des rdv chez le psy dans ma nouvelle ville, avec mon nouveau travail.
@Javotte-
Tu peux peut-être commencer par prendre un rendez-vous avec ton généraliste et lui expliquer tout ça ? J'ai été voir le mien quand ça a commencé à vraiment aller mal, il m'a mise sous traitement antidépresseur immédiatement et ça a été mieux incroyablement vite ! Je pense qu'il ne faut pas avoir peur de se faire aider et de prendre un des médicaments, la dépression est une vraie maladie, et la bonne nouvelle c'est qu'elle se soigne ! Bien sûr, le mieux serait de coupler le traitement avec une thérapie, mais comme tu as l'air particulièrement à bout/à fleur de peau, je pense que la priorité est de te sortir la tête hors de l'eau, et ton médecin peut t'aider
Dans tous les cas, je te souhaite beaucoup de courage
Je suis disponible si tu as besoin de parler en privé !
Tu peux peut-être commencer par prendre un rendez-vous avec ton généraliste et lui expliquer tout ça ? J'ai été voir le mien quand ça a commencé à vraiment aller mal, il m'a mise sous traitement antidépresseur immédiatement et ça a été mieux incroyablement vite ! Je pense qu'il ne faut pas avoir peur de se faire aider et de prendre un des médicaments, la dépression est une vraie maladie, et la bonne nouvelle c'est qu'elle se soigne ! Bien sûr, le mieux serait de coupler le traitement avec une thérapie, mais comme tu as l'air particulièrement à bout/à fleur de peau, je pense que la priorité est de te sortir la tête hors de l'eau, et ton médecin peut t'aider
Dans tous les cas, je te souhaite beaucoup de courage
Je suis disponible si tu as besoin de parler en privé !
@Crêpe au sucre Un grand merci pour ton soutien 
Je suis allée voir mon généraliste il y a de ça deux semaines, pour qu'il me prescrive des anxiolytiques (en prévision de situations sociales où je savais que j'allais connaître une énorme anxiété). Il m'a demandé si j'étais déprimée, j'ai répondu catégoriquement que non, en baissant les yeux pour ne pas fondre en larmes devant lui. Parce que je ne me sens pas assez à l'aise avec lui pour lui parler de ça, je le connais à peine (je l'ai simplement vu 2 fois).
Je sais que tu as raison, que je devrais y retourner, mais j'ai tellement du mal à parler de mes problèmes, même à mon copain (c'est généralement lui qui vient me tirer les vers du nez pendant de longues heures quand il voit que ça ne va pas, et ça se finit en crises de larmes qui durent toute la nuit). En fait, je suis incapable d'en parler sans pleurer, et ça me fatigue moi-même de devoir me mettre dans des états pas possibles pour réussir à dire ce que j'ai sur le coeur.
Je suis allée voir mon généraliste il y a de ça deux semaines, pour qu'il me prescrive des anxiolytiques (en prévision de situations sociales où je savais que j'allais connaître une énorme anxiété). Il m'a demandé si j'étais déprimée, j'ai répondu catégoriquement que non, en baissant les yeux pour ne pas fondre en larmes devant lui. Parce que je ne me sens pas assez à l'aise avec lui pour lui parler de ça, je le connais à peine (je l'ai simplement vu 2 fois).
Je sais que tu as raison, que je devrais y retourner, mais j'ai tellement du mal à parler de mes problèmes, même à mon copain (c'est généralement lui qui vient me tirer les vers du nez pendant de longues heures quand il voit que ça ne va pas, et ça se finit en crises de larmes qui durent toute la nuit). En fait, je suis incapable d'en parler sans pleurer, et ça me fatigue moi-même de devoir me mettre dans des états pas possibles pour réussir à dire ce que j'ai sur le coeur.
Je viens d'apprendre que je suis enceinte. Je vis an Angleterre depuis un an sauf que toutes mes copines sont parties entre temps,j'ai littéralement personne chez qui aller pleurer pendant mille ans,à part mon amoureux qui est super présent mais que je ne veux pas accabler.
Je sais pas ou aller,quel médecin aller voir,la doc française n'a pas de place avant mardi prochain et moi je suis la a pleurer toutes les larmes de mon corps Parce que je sais que je peux pas et ne veux pas garder cet enfant. Moi qui reve d'etre maman. C'est juste impossible maintenant et je me sens tellement coupable,tellement mal,j'en ai le souffle coupé. J'ai juste besoin qu'on me prenne par la main Parce que j'en tiens plus sur mes jambes. Et je dois aller bosser dans 30 minutes avec des enfants. Il faut que je trouve la force
Je sais pas ou aller,quel médecin aller voir,la doc française n'a pas de place avant mardi prochain et moi je suis la a pleurer toutes les larmes de mon corps Parce que je sais que je peux pas et ne veux pas garder cet enfant. Moi qui reve d'etre maman. C'est juste impossible maintenant et je me sens tellement coupable,tellement mal,j'en ai le souffle coupé. J'ai juste besoin qu'on me prenne par la main Parce que j'en tiens plus sur mes jambes. Et je dois aller bosser dans 30 minutes avec des enfants. Il faut que je trouve la force
J'ai mal partout... j'étais un peu trop motivée tantôt et en voilà les résultats, j'imagine pas comment je vais me sentir physiquement demain, surtout que j'ai un fort pressentiment que mes règles tomberont pile-poile demain = douleurs atroces. De plus, j'ai l'impression d'être dans une classe de gens ultra avancés en anglais alors que je suis d'un niveau totalement correct, enfin ça me fait totalement chier car je me retrouve à douter de tout ce que je fais et à limite avoir peur de devoir confronter la prof oralement quand elle pose des questions. Je sais que j'en ai rien que pour un an avec cette prof, mais je crois bien que je vais virer folle d'ici quelques semaines. En plus, j'ai aucune inspiration en arts, le prof va me passer un savon, ça c'est clair 
C'est trop dur ce que je vais faire. Je me suis balade de centre en centre toute la journée a travers la ville pour que quelqu'un m'aiguille et me dise quoi faire. Tout le monde s'en branle de mes crampes d'utérus et de mon bide qui me tort toute la journée. J'ai pu avoir un centre d'avortement au téléphone,ils m'ont demandés pourquoi je voulais avorter,si j'étais sure de mon choix. Qu'est ce que c'est dur. Meme pas dans mon pays,pas dans ma langue. j'ai choisi ma méthode d'avortement. Si je pouvais revenir en arrière mon dieu mais c'est si difficile. Et en plus je regarde à quoi ça ressemblera quand be vais avorter,je m'imagine ce que ce bebe aurait pu être,moi qui reve d'avoir des enfants,maintenant la grossesse sera inévitablement lie à cette chose douloureuse que je dois faire,alors que c'est un moment que j'ai tellement imaginé. Enfin bref. C'est comme ça. Les professionnels à qui j'ai parlé sont tops,c'est déjà ça
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J'ai envie de m'enterrer sous terre et qu'on me réveille plus tard. Je crois que j'ai rarement ressenti autant de chagrin et de lourdeur dans mon coeur.
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Je viens poser une pierre ici mais je suis pas sûre d'assumer bien longtemps, j'aime pas me plaindre. 
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