J'ai vécu une partie de ma vie à Perpignan (plus au sud, tu meurs) et il faudrait me payer pour que j'y habite une nouvelle fois. L'été, j'ai simplement envie de me liquéfier sur le trottoir parce que la chaleur est insupportable, les rues sont sales, mais sales ... ! J'ai pris l'habitude de regarder les trottoirs en marchant parce que les merdes de chien, c'est en veux-tu en voilà et non, les gens ne sont pas forcément plus sympas là-bas. Beaucoup de cons aussi.
Mais ce qui m'énerve au plus au point, c'est comme dit Artefact : les gens qui n'ont jamais quitté leur bled et qui la ramène sur la où tu vis en ce moment. Dès que je redescends, j'ai le droit à toute la gamme du "mais chez nous, il fait si beau tout le temps !" (euh ouais coco, mais je m'en bats un peu la fesse droite si j''arrive pas à dormir la nuit, tu sais), "l'USAP en force !!" (le ponpon) ou alors le sublime "perpignan est magique" (là je me gausse). En général, je dis rien parce que sinon je passe pour une parisienne méprisante (
) mais je n'en pense pas moins (euh oui, vous avez peut-être la mer mais dois-je vous rappeler la fréquence de vos bus ? La mer j'y serai avant vous limite).
Mais je crois que le must du must, c'est le journal local, la perle de ces contrées : l'indépendant. Et les gens le kifffent, ce papier, alors que plus merdique, tu meurs. A côté TF1, c'est l'apothéose de l'information (you-pi, y a une rumba des plus de 90 ans demain à trifouillis-en-mer).
Bon, évidemment on ne m'y envoit pas pieds et poings liés pour les vacances mais un peu, ça va, trop, c'est trop.
(et vive Paris haha)
Ah ouais, et le sublime accent qui m'a suivi une bonne partie de ma vie. Ouf, j''ai réussi à m'en débarasser parce que dire "putaing" ou "bieng" ou "cong" ou encore "rôôôôse" ou "jôôôône" (jaune), bonjour la crédibilité.
Mais point positif, la bouffe. Les petits gâteaux là bas sont terribles et ils ont un glacier formidable.