Pourquoi des TERF ont disrupté la Marche des fiertés, et pourquoi nous devons répondre à leur haine

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13 Juin 2014
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Donc on est là à passer du temps à chercher des liens, à répondre à des argumentaires souvent transphobes, à répéter tout ça en boucle et pour quoi ? Pour qu'on balaye tout ça sous prétexte que sur un autre topic de vilains transactivistes avaient pas été très clairs et drôlement problématiques ? Pour des propos sur lequel @Olduvaï était apparemment déjà revenu ? Et alors que certains sont venus ici réexpliquer leur position ?

J'aimerais vraiment que vous vous demandiez comment vous réagiriez si dans un débat sur le sexisme un homme avait exactement la même attitude que vous. Parce que là j'avoue que c'est déprimant...
 

Horion

Transmasc nbi il/lui - pas de citation !
18 Janvier 2016
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Franchement ça fait quelques pages qu'il a été déclaré par Mymy et d'autres personnes concernées qu'on en a marre qu'à chaque topic sur la transidentité, les gens viennent parler librement de nos organisés génitaux, de leur désir de coucher ou non avec nous (déjà le désir c'est à deux et il y a très très peu de chance qu'une personne trans ressente du désir pour une personne qui tient ce genre de discours). C'est encore une fois une invisivilisation des personnes trans qui sont ace aussi.

Et honnêtement vous réagirait comment si sur un topic sur la grossophobie des gens viennent dire "ha non mais moi le poids je peux pas, ça me dégoûte, c'est pas naturel, c'est pas un corps sain, etc" (et je précise avant qu'on m'attaque que je suis en surpoids).

Sérieusement je fais mon parano mais vous faites ça pour que ces topics finissent par fermer et qu'on discute jamais de transidentité ?

Il y a vraiment des discussions intéressantes en fait ici. De plus le topic traite des TERF et des agressions transphobes dans une pride (et pas une gaypride parce que le terme invisibilise toutes les autres identités LGBT+), qui est censé être une marche des LGBT+ pour lutter contre nos droits ? On va où la ? C'est comme si dans une marche féministe il y avait des gens qui venaient avec des pancartes anti ivg (oui je sais il y en a en plus).

Je le répète des gens vous lisent, des etre humains, comme vous. On est pas des freaks. Juste des personnes qui veulent vivre simplement. La société est déjà bien assez transphobe pour que sur un média féministe on vienne encore une fois nous rappeler qu'on rentre pas dans les normes. Merci on est au courant.
 
16 Février 2009
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@Peace&Love&It;3 perso je ne serais pas intervenue si la parole de @Lizzie. n'avait pas été mise en doute et si je n'avais pas lu dans un post ici, que ce type de discours n'était qu'une invention brandie par les TERFS. Quand je lis ça, ça donne l'impression soit d'être dans le déni, soit de chercher à étouffer le débat.
Maintenant je ne souhaite pas enfoncer qui que ce soit, je suis totalement convaincue que les personnes trans ont leur place dans les mouvements féministes. Mais clairement certains argumentaires m'ont fait halluciner.
 

Kettricken

Hate is always foolish. Love is always wise
13 Avril 2011
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@Lizzie. Tu dis que des militants ont des propos problématiques, et que ne pas les adresser, c'est faire le jeu des TERFs
Mais n'est ce pas l'inverse ? Est ce que revenir sur ces propos tenus non pas par des personnes trans la majeure du temps ne va pas mettre l'accent sur des dérives minoritaires plutôt que de parler du sujet en cours ?

A savoir que les personnes trans sont rejetées même de la Pride
 
12 Juin 2018
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@Pasd'idéespourunpseudo

Concernant la place des douleurs chroniques dans la culture transmasculine, je n'ai pas de ressources à proposer donc ce que je vais dire est vraiment à prendre comme des réflexions personnelles par rapport à ce que j'ai ou observer.

Le fait est qu'on s'est rendu compte, entre nous, qu'il y avait une corrélation forte entre douleurs chroniques (le plus souvent, Syndrome d'Ehler Danlos souvent abrégé SED, fybromialgie, endometriose...) et transidentité. Plus précisément, on retrouve davantage d'occurence de ces maladies chez les personnes transmasculines que dans la population cis. C'est aussi le cas pour les Troubles du Spectre Autistique, sans doute que cette neuroatypie permet plus de flexibilité par rapport aux normes de genre. En outre, de nombreuses études et témoignages laissent à penser qu'autisme et douleurs chroniques sont également liés.

On peut ajouter à ça les conditions spécifiques dans lesquelles les personnes transmasculines grandissent, nous sommes particulièrement vulnérables aux agressions sexuelles et au harcèlement scolaire, ainsi qu'au rejet familial et aux violences médicales. Dans ces conditions s'ajoutent donc des occurrences supérieures à la moyenne de dépressions, de ptsd, d'anxiété chronique etc. Tous ces troubles psychologiques ont pour symptôme, entre autre, des douleurs chroniques.

J'ai donc envie de dire : de fait, les douleurs chroniques font partie de la culture transmasculine et pour cause : on est extrêmement nombreuxse à en souffrir.

Dans mon cas, ça a un impact notamment sur ma manière de vivre mon endometriose. J'ai déjà mal PARTOUT et TOUT LE TEMPS, je n'associe donc pas spontanément ces sensations douloureuses, viscérales, à la féminité. Lorsque j'ai cherché des ressources pour gérer mes douleurs, et notamment mes douleurs liées aux règles, c'est auprès de la communauté trans que j'ai trouvé le plus de soutien et de réponses, peut être justement parce qu'après d'elleux il y avait une certaine habitude à réellement prendre en compte la souffrance et de manière moins axée sur le genre, sur ''l'essence féminine''.

L'endometriose peut être particulièrement dure à vivre lorsqu'on est un mec trans, c'est un sentiment qui peut se rapprocher de la double peine lorsque la dysphorie s'ajoute à la douleur. Néanmoins, la testostérone de substitution peut grandement aider dans ces cas là comme traitement contre les symptôme de L'endometriose, les connaissances empirique de la communauté à ce niveau sont donc hyper précieuses et nous soudent.

Par ailleurs, il y a une sorte de culture ''cyborg'' on va dire. C'est que, il a fallu accepter un traitement hormonal qui bouleverse notre corps et en fait un ''Corp trans'', c'est à dire que même si nous avons des corps d'hommes, ils restent visiblement trans. Nous avons dû accepter parfois des traitements lourds, des aides à la mobilité, des techniques spécifiques pour vivre au quotidien malgré nos conditions physiques et mentales.

Nous avons à faire avec le corps médical très fréquemment, à la fois pour nos transitions et pour notre santé générale, nous sommes aussi nombreuxse à être en contact avec la psychiatrie. Dans les trois cas, certaines de nos particularités sont jugées, remises en cause, on a donc l'habitude de se justifier et de lutter pour avoir accès à des soins adaptés. On ne peut tout simplement pas séparé la transidentité du reste. On peut parler d'intersection, en fait. Une des manières de retourner le stigmate dans la communauté transmasc, c'est de rire de nos vies fabriquées, rafistolées. C'est une force !

On se marre avec ce genre de truc, par exemple ^^
 
Dernière édition :
12 Juin 2018
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@Lizzie.
J'entend. Cependant, faut quand même prendre en compte la profonde lassitude de voir revenir sans cesse les mêmes débats. J'adore parler de transidentité, je pense avoir des tas de choses à dire, et parfois j'aimerai juste que ce soit pas aux cis de fixer le planning des débats.
 
Je trouve moi aussi que c'est un peu dommage de voir que la discussion s'est orientée sur les organes génitaux des gens trans - alors que le cœur de l'article parle de tout autre chose, parle d'idéologies excluantes qui ont pour but de renvoyer les gens trans au placard en fait - mais je ne peux pas non plus dire que j'en suis très surprise. Enfin bon; je réponds aussi.

Déjà TW général parce qu'au final dans toute cette discussion, on parle de sexe et de consentement en fait.

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Enfin voilà tout ceci n'envisage jamais la variété et la diversité des possibilités. La phrase "les lesbiennes n'aiment pas les pénis" est non seulement hyper réductrice (wouhou, je pensais être une personne, je suis un pénis? et si je n'en ai plus, je suis toujours un pénis, ou je peux être une personne? ou alors je suis une chatte à pattes?), mais aussi fausse - y'en a que ça dérange, y'en a qui peuvent faire avec, y'en a que ça dérange pas. Le langage est très binaire, là (homme / femme, homo / hétéro, vagin / pénis) et à tenter de faire rentrer de force les gens & leurs relations dans ces cases, on se retrouve nécessairement à effacer la complexité des situations et des corps et des identités des gens, surtout quand on se met à parler des gens trans qui de base ne rentrent pas toujours bien dans les cases binaires de la société.

C'est important de ne pas faire ce dont on a pas envie de faire. On n'est jamais obligé-e de coucher avec quelqu'un alors qu'on n'en a pas envie, ou de faire une pratique ou de toucher un organe ou quoi qu'est-ce alors qu'on en a pas envie, et cela quelle que soit la raison, et cela même si cette raison est étiquetée transphobe ou autre "pas bien". Franchement, les gens qui disent "moi je ne coucherai jamais avec une personne trans", très bien en fait, c'est votre droit (et je le dis sans animosité ni rien: moi perso je me souviens aussi du sujet dont parlait Lizzie et j'avais compris certains messages pareil et ça me faisait froid dans le dos, parce qu'en tant que femme trans moi j'ai surtout pas envie qu'on se force à coucher avec moi, non mais imaginez l'horreur, après avoir couché avec quelqu'un, découvrir qu'on lea dégoûte et qu'iel s'est forcé-e et qu'iel en est probablement heurté-e, c'est nul et pour iel et pour moi je veux pas que ça arrive ça me terrifie ce genre de scénario moi :erf: )

Après je n'ai jamais entendu de femme trans qui appelle à forcer les gens à coucher avec elle, et franchement je n'ai jamais vu les scénarios évoqués, à mon expérience les femmes trans ont plutôt tendance à être inquiètes qu'on leur fasse du mal et à faire attention à ce qu'il n'y ait pas de surprise pour éviter de se mettre en danger.

Mais je veux bien croire que ça existe. Parce qu'au final, ce qui pose problème, ce n'est pas tant qu'une personne ait tel ou tel organe, tel ou tel corps, mais d'imposer des choses, des relations sexuelles, des pratiques, des envies, à son partenaire. Et tout le monde a grandi dans une société où les notions du consentement ne sont pas claires (d'où l'importance du féminisme) et où le sexe est vu comme une affaire de pouvoir; les relations hétérosexuelles sont parfois (souvent?) marquées de violences, les relations homosexuelles aussi, il peut même y avoir des lesbiennes cis qui subissent des violences sexuelles de la part d'autres lesbiennes cis - les actes de violence c'est indépendant des organes et du sexe de la personne et tout, en fait.

Au final, focaliser la question sur "le pénis, bien ou pas bien" comme le font les TERFs à la Pride là, déjà c'est entraîner une longue discussion qui règlemente le corps des gens trans, qui règlemente aussi la sexualité des femmes lesbiennes, et qui contribue à embouer et rendre floues les discussions sur le consentement parce qu'on se met à parler non pas des actes et s'ils sont acceptables ou non, mais de des corps et des êtres et s'ils sont acceptables ou non. Et c'est nul.
 
12 Juin 2018
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Je ne sais trop quoi te dire @Lizzie.
Je pense que les personnes dont tu parles ne représentent qu'elles même et que les theories féministes sur le consentement suffisent à y répondre. Personnellement je ne me sens pas responsable quand une personne trans dit des conneries, par contre je trouve ça malhonnête de demander à l'ensemble des personnes trans sur des sujets qui parlent de complètement autre chose de donner des réponses à ça, alors que c'est principalement le sujet des TERFs et pas le notre.

Perso, je relationne avec des garçons non binaire en general. Les filles et les garçons cis ne font pas vraiment partie de mon univers sexuel ou sentimental, je suis dans des configurations où les questions ne se posent pas comme ça. Je n'ai pas le moindre préjugé sur le penis qui se voudrait particulièrement pénétrant, et d'ailleurs je sais tout à fait avoir une relation sexuelle avec quelqu'un sans avoir à se déshabiller complètement. Donc je t'avoue que pour moi c'est un peu lointain et j'ai l'impression qu'on parle de quelque chose qui est teeeeellement anecdotique dans la vie de pas mal de personnes trans. Je veux dire, actuellement j'ai : peur. Je ne me vois pas entamer une relation avec quelqu'un qui pourrait avoir des attentes sur mon corps et ma manière de m'en servir. Pour l'instant j'ai besoin de fréquenter des gens qui ne risquent pas d'être surpris ou déçus.

Pour ce qui est des sujets spécifiques pour les personnes trans Ben, le problème, c'est que personne les lis à part nous. Perso ça me dérange pas qu'on me pose des questions, j'aime bien discuter et comme je disais dans mon précédent message : j'adore parler de transidentité. Il y a tout un tas de sujets tellement passionnants à aborder.
Le problème, c'est vraiment la manière dont les personnes cis abordent les choses, comme tu le dis c'est un problème récurrent dans les espaces mixtes. Je n'ai pas de solution.
 
20 Février 2014
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Je trouve dommage que la partie relative à la place de la lutte contre la transphobie dans le féminisme ne soit pas plus approfondie.

Les TERF, en limitant le fait d'être "femme" à une biologie strictement définie non seulement relativisent l'aspect social des oppressions sexistes (ce qui est une aberration, on n'est pas oppressées pcq on a une vulve ... c'est juste le prétexte de rattachement à une catégorie oppressée bref), mais stigmatisent également d'autres femmes elles-mêmes cis.

Je pense notamment

- aux femmes noires : L'assimilation des femmes noires à des hommes (quand elles ne sont pas assimilées à des animaux..) est une des manifestations les plus fréquentes de la misogynoir. Dans les domaines sportifs, elles sont les principales cibles des tests de féminité et sur lesquelles pèsent les soupçons. A chaque fois que les règlement se durcissent quant à la définition de la féminité, elles sont donc un peu plus exposées à la remise en question de leur expérience et aux traitement humiliants.

- aux femmes intersexes : Quelle place la réthorique TERF, en définissant hommes et femmes par un profil biologique, laisse-t-elle aux personnes dont le profil diverge ? Quand Caster Semenya, assignée femme et s'identifiant en tant que telle, qui a vécu toute sa vie sociale en tant que femme, a été identifiée comme intersexe, des TERF parlaient de lui assigner un troisième genre. Logique si le genre est un profil biologique et qu'il en existe plus que 2. Quelle pertinente pour appréhender notre société, ou même son expérience ? La socialisation change quand nos organes internes ont un aspect différent ?

- aux femmes athlètes : Dans les espaces "gendre critical", la question de savoir comment repérer une femme trans (un homme infiltré dans leur délire) est centrale. Du coup ça donne quoi ? Des corps féminins scrutés et de la bonne vieille misogynie. Récemment, une nageuse (Sierra Schmidt) a été la cible d'une vague de harcèlement après que la rumeur a été propagée qu'elle est trans. Elle ne l'est pas. Mais elle a une carrure musclée et elle ne perform pas la féminité comme certaines (les TERF) l'attendraient d'elles, bref ce n'est pas une VraieFemme™.

- à certaines lesbiennes : Une personne a partagé le compte de Jade Whirl en page 1, je conseille fortement aussi. Du côté du RU, dans les espaces féministes où la transphobie s'impose de plus en plus, des lesbiennes avec une présentation plus masculine font état de l'hostilité grandissante des autres femmes. Des femmes cis a priori pas intersexe, mais peut-être que certaines sont grandes, peut-être que certaines ont du sport, visiblement toutes ne sont pas girly et ça suffit à les rendre suspense. C'est tellement ridicule et en même temps c'est tellement cohérent avec le reste de leur logique.

Bref. Ce sont des exemples qui me viennent de tête, et il y aurait surement tellement à dire. Mais tout ça pour exprimer le fait que la logique TERF me parait complètement incompatible avec le féminisme. Par le contrôle renforcé qu'il conduit à exercer sur nos corps, sur nos attitudes, et tout simplement par les poids qu'il nous met dans le démantèlement du patriarcat en fait (à 2 doigts de dire que finalement ce sont nos vulves qui ont invoqué ce système et qu'il suffit de porter des vêtements amples qu'il disparaisse :facepalm:) ...!

Les TERF n'apportent aucun argument pertinent dans la compréhension des mécanismes sexistes ou nos combats. Elle ne font que nier la diversité des expérience de la féminité, nier la complexité du système qui nous maintient opprimées, précariser davantage un groupe déjà opprimé et faire le lit d'un racisme et d'une misogynie plus décomplexée.

POUBELLE.
 
14 Novembre 2015
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Merci beaucoup à tou.te.s les concerné.e.s et alliées qui ont pris le temps de faire de la pedagogie sous cet article !
J'ai beaucoup appris sur le parcours et les sentiments des personnes trans maias aussi sur le genre et sa perception, que j'avais l'impression de connaître, mais en fait quand notre genre et notre sexe sont les mêmes il nous manque toujours des clés pour comprendre :dunno:

Bref, je n'ai pas grand chose à apporter ici mais j'ai des sources pour être une meilleure alliée la prochaine fois qu'on me dira : "mais si être une femme c'est juste une construction sociale, alors pourquoi les trans existent"
 
4 Juillet 2018
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Merci @Olduvaï @AprilMayJune et tou.te.s les Madz qui ont pris le temps et l'énergie d'expliquer et de répondre aux questions.
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Je ne pense pas non plus que les TERF soient féministes, elles ne défendent pas les droits et les intérêts de toutes les femmes. En tout cas elles sont clairement transphobes et c'est choquant qu'elles aient étalé cette transphobie à la marche des fiertés...

Je ne sais plus si ça a déjà été posté ici mais pour les non-concerné.e.s qui veulent se renseigner, le site la vie en queer est super clair et m'a appris plein de choses et fait me poser plein de questions (je me demande si ce n'était pas toi @AprilMayJune qui l'avait conseillé sur Rockie ? :fleur:)
 
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