Pourquoi le métier de prof inspire-t-il de moins en moins de monde ?

Coco.lalie

But what is puzzling you is the nature of my game
1 Mars 2016
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Paris
J'avoue que je n'ai pas lu tous les commentaires mais étant moi-même professeure de français (pour ma 3ème rentrée), je me permets de réagir également vu que c'est un sujet qui me touche au quotidien.
Oui, il y a de moins en moins de candidats, et quand j'entends des gens me traiter de fainéante parce que je suis prof, je leur dis de passer le concours puisqu'on est si fainéants avec autant de vacances... Bizarrement, ça refroidit toujours les ardeurs !

C'est vraiment un métier passionnant, que j'adore, que j'ai toujours voulu faire (et que pour l'instant je n'envisage d'abandonner pour rien au monde), mais c'est parce que pour beaucoup de professeurs c'est un métier de vocation ou de passion que l'institution met toujours plus de charges sur le dos des mules que nous sommes, l'institution sait très bien que l'on va accepter "pour les élèves", pour aider le plus grand nombre de notre mieux et advienne que pourra. Et la comparaison avec les métiers artistiques me semble tout à fait pertinente : parce qu'on a voulu ce boulot, on doit tout accepter ou presque, et pour des clopinettes (tant pécuniaires que morales) à la fin...
Pour moi, le signal d'alarme le plus effrayant est surtout le nombre de burn-out/dépression des professeurs en poste (parfois depuis de nombreuses années mais qui n'en peuvent plus), de même que le nombre de stagiaires qui abandonnent et ne valident pas leur stage.

Là où je suis d'accord avec la proposition du ministre, c'est que la formation est moisie, que ce soit en initial ou en continu.
J'ai eu un parcours "royal" avec un master recherche puis préparation de l'agrégation. Heureusement pour moi (trololol), j'ai toujours dû bosser pour payer mes études donc je me suis orientée vers des boulots dans l'éducation (j'ai bénéficié de l'EAP - emploi avenir professeur, puis j'ai été surveillante dans un collège), mais cela m'a permis de côtoyer des élèves "d'aujourd'hui" et de ne pas fantasmer ou transposer l'élève que j'étais (donc douée, curieuse et polie) sur les élèves qu'ils sont. Parce que le master recherche et l'agrégation c'est la voie royale du concours mais qui ne nous prépare absolument pas à nous confronter à de vrais élèves vu que ce sont des connaissances purement académiques qui sont évaluées. Donc zéro formation initiale, et certains de mes camarades de promo se sont retrouvés devant des collégiens, espèce qu'ils avaient vu la dernière fois... quand eux-mêmes étaient collégiens !
L'année de stage a été une (très très très) grosse désillusion quant à la formation. J'étais dans l'académie de Créteil (par choix) et la vidéo qui tourne depuis 2-3 jours de la chorale le jour de la pré-rentrée ne m'a pas du tout étonnée. C'est une académie qui se veut "novatrice" dans le domaine de la pédagogie et qui se retrouve souvent à être d'une démagogie assez incroyable. Il faut savoir déjà que tous les stagiaires sont convoqués à des journées de formation de pré-rentrée pour lesquels ils ne sont ni payés (mais ça, on commence à avoir l'habitude), ni même assurés en cas de souci. Je ne savais même pas à ce moment-là (donc le 26 août) les classes auxquelles j'allais enseigner pour la première fois quelques jours plus tard (paye ton stress). La formation a consisté à faire un jeu de rôle pour savoir ce qu'il faut faire la première heure de cours et à travailler des textes adaptés pour des sixièmes afin de nous "mettre dans la peau des élèves". Aucune indication sur la façon de construire une séquence, une séance, de gérer des problèmes ou quoi que ce soit de plus concret. Et ça a été comme ça toute l'année, avec des cours d'abord un peu théoriques sur telle ou telle notion puis une mise en ateliers où on devait parler des problèmes qu'on rencontrait en classe. Les exemples de "vraies classes" qu'on avait (vu que nos formatrices étaient encore professeures en collège) n'étaient que des copies ayant 13 et plus donc on a tous commencé à croire qu'on était des sombres merdes parce qu'on avait des mauvais élèves. Et si on avait un problème concret et qu'on demandait une astuce pratique, la réponse était toujours "il faut trouver ta propre solution, celle qui soit adaptée à ton enseignement" (très utile en effet quand on demande un conseil). Quand j'en ai parlé à la fin de l'année avec la formatrice, elle m'a fait comprendre que c'était une directive officielle du rectorat de nous laisser nous débrouiller et qu'elle n'avait pas vraiment le choix.
Maintenant que je suis dans le métier, la formation n'est pas mieux. Il existe en effet des formations en cours d'année (mais qui nous font sauter des heures devant élèves donc qui nous font encore plus considérer comme des fainéants) mais elles sont trop peu nombreuses et il n'y a pas assez de places pour tout le monde. Donc, à part se former soi-même, sur son "temps libre", il n'y a pas beaucoup de possibilités.

Je suis également d'accord avec je ne sais plus quel commentaire que notre travail personnel n'est pas assez valorisé. Je ne parle pas forcément des heures invisibles de réunions insipides, de corrections de copies ou de préparation de cours, mais également donc de cette formation personnelle qu'entraîne ce métier, et de l'évolution de carrière qu'elle permet. Si l'on veut faire une thèse, on peut soit obtenir un détachement (pour convenances personnelles en effet, comme si une thèse était le Club Med), soit ... ben rien du tout et on doit se débrouiller pour jongler entre les cours devant les élèves et la thèse. Il est même possible que le rectorat annule un contrat doctoral pour qu'on reste devant les élèves pour éviter les trous. Ce qui laisse une impression d'enfermement assez oppressante, on ne peut pas vraiment sortir du système sinon en démissionnant.

L'institution ne fait absolument rien pour nous aider à nous épanouir en tant qu'individus et en tant qu'employés (quand on voit qu'il y a un médecin du travail, maximum deux par académie, c'est une blague quoi), que ce soit par les systèmes de mutation ; et pourtant je voulais être en région parisienne, mais jusqu'alors j'ai eu le droit à des établissements à l'autre bout de l'académie, pas du tout dans ce que j'avais demandé (et je ne demandais pas que des coins hyper-huppés/demandés), c'est-à-dire à 1h45 de chez moi (mon copain étant envoyé de l'autre côté, nous deux que pour un an donc complètement inutile de déménager) puis à 1h20 de chez moi, cette année, pour la première fois, je vais passer sous la barre de l'heure de transport matinale ! Et en effet, les rares fois où nous rencontrons l'institution, c'est plus souvent pour nous blâmer que pour nous féliciter et nous encourager, c'est bien connu, c'est de la faute du prof !

Enfin, la vision de la société est ce qui me pose le plus de souci, notamment pour le français que j'enseigne. On revient toujours à cette idée d' "utilité" : "à quoi ça sert ? ça sert à rien, madame...", même si parfois à la fin du cours ils en viennent à dire "oh, mais en fait, le texte il est vieux mais il nous aide à comprendre tel truc de notre vie !" et que c'est probablement l'une des plus belles récompenses de ce métier. Quand je vois qu'à l'époque de mes parents, le professeur, c'était un notable vraiment, c'était un peu le king du coin, c'était respectable et respecté comme métier, et qu'aujourd'hui c'est un pique-assiette toujours à se plaindre, ça me révolte. D'autant plus que si on regarde dans le détail les revendications des syndicats, c'est quand même principalement les conditions de travail pour les élèves qui sont pointées du doigt, que ce soit le matériel obsolète ou insuffisant, les classes surchargées qui ne permettent pas l'individualisation tant demandée, les équipes éducatives (donc également CPE, surveillant-e-s, infirmier-e-s, assistant-e-s sociaux-ales) qui se réduisent de plus en plus à peau de chagrin, le manque de moyens humains et matériels pour s'occuper des problèmes des élèves (notamment le harcèlement), l'inadéquation entre les programmes et les réalités des élèves, etc. Et, pour le coup, Madz n'est pas la dernière pour critiquer les professeurs. Parce que bien sûr qu'il y a des cons (comme partout j'ai envie de dire), mais il y a aussi beaucoup de professeurs investis, motivés, qui font de leur mieux au quotidien avec ce qu'ils ont pour faire grandir et évoluer les élèves par leurs connaissances et par leurs qualités humaines.

En conclusion de ce message beaucoup trop long, ce n'est pas en mettant un pansement sur une fissure que la fuite va s'arrêter donc plutôt que de donner 50 ou 100 euros par mois aux professeurs de REP (et pourtant j'en suis et je ne cracherais pas sur un salaire un peu plus élevé), que l'Education Nationale donne vraiment les moyens matériels et humains aux professeurs et aux personnels de l'EN pour qu'ils accomplissent leur travail dans de bonnes conditions pour préparer les élèves à devenir des citoyens éclairés demain.

PS : La preuve du marasme actuel, on est censés appliquer la réforme du lycée dont on n'a actuellement toujours pas les programmes... Comment voulez-vous qu'on oriente les élèves correctement avec ça ?
 
26 Septembre 2012
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Les derniers messages me rappellent une autre triste réalité du métier: le fait qu'on nous en demande sans cesse plus au sens prendre plusieurs casquettes, et que si quelque chose foire on nous tombe dessus à bras raccourcis.
Je ne suis pas infirmière, conseillère d'orientation ou assistante sociale. Je peux faire de mon mieux, mais mon mieux n'est pas le dixième d'une personne professionnelle et formée. Je peux surveiller les élèves dans les couloirs, mais la priorité est la classe dont j'ai la charge à ce moment dans ma salle, et dont je suis légalement responsable. Une fois, on m'a engueulée parce qu'alors que j'installais mes élèves, une élève de la classe précédente a déclenché l'alarme incendie dans le couloir. Je ne pouvais pas être à la fois dans ma salle et dans le couloir. Mais on préfère réduite les personnels et tout charger sur les profs
 
29 Octobre 2013
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Je suis prof de lettres modernes depuis 3 ans suite à une reconversion professionnelle que j'ai ardemment désirée.
Je travaille en collège en Seine-Saint-Denis, en REP et Zone Prévention Violence.
J'aime profondément mon nouveau métier.
C'est du boulot, de l'investissement, des déceptions parfois, mais aussi de l'enthousiasme, de l'humour, des petites et grandes victoires ; de la vie, enfin.
J'apprends chaque jour.
Avec les élèves, cela se passe bien. Pour l'étude de la langue, j'ai adopté une pédagogie basée sur l'autonomie qui semble fonctionner pas trop mal, même si cela reste hautement perfectible. Je ne mets pas de notes, je ne fais pas de cours magistral ou alors c'est rarissime. Mais j'attends des élèves, que je vouvoie dès la 6ème, un comportement exemplaire et un vrai sens des responsabilités. Pour le moment, j'ai eu la chance de ne jamais m'être retrouvée face à un élève me manquant volontairement de respect. En classe, on rit souvent, même si on s'agace, aussi.

Je ne cherche pas à dresser un portait idyllique du métier. J'ai été confrontée, en trois ans (ce qui est peu), à des situations - familiales, sociales, médicales - très difficiles. C'est une profession qui vous change ; qui vous révèle, aussi. C'est également un métier dans lequel on a souvent l'impression d'être un peu seul.e, alors que nous sommes si nombreux.
Mais je lis et entends tellement de retours extrêmement dépressifs de la part de collègues, proches ou anonymes, que j'aimerais dire qu'il est aussi possible de vivre ce boulot très bien, de connaître une joie sincère à travers lui.
 
Dernière édition :
26 Septembre 2012
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Je rebondis sur ce qui a été dit pour parler de quelque chose qui, pour moi, est déchirant: voir les drames de la vie de nos élèves et que personne ne fait rien, souvent faute de moyens... J'ai eu des élèves en situation de grande pauvreté, des élèves battus ou victime de maltraitances non physiques... Et bien souvent rien n'était fait
 
9 Mars 2014
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Bordeaux
Je rebondis sur ce qui a été dit pour parler de quelque chose qui, pour moi, est déchirant: voir les drames de la vie de nos élèves et que personne ne fait rien, souvent faute de moyens... J'ai eu des élèves en situation de grande pauvreté, des élèves battus ou victime de maltraitances non physiques... Et bien souvent rien n'était fait
Je me trompe peut être mais les professeurs sont justement là aussi pour faire des signalements, en particulier dans les cas de violence/maltraitance. Malheureusement c'est souvent la seule chose qui est faite, signaler. Et pour faire le dit signalement il faut avoir quelques certitudes et c'est souvent au chef d'établissement de le faire et non au professeur lui même. C'est une protection pour ne pas être submergé de plaintes, ce que je comprends bien que je trouve cela dommage dans certains cas non pris en charge et qui le mériterai.
J'ai la "chance" d'avoir ma mère qui travaille en lien avec les assistant.e.s social.es.aux qui s'occupent entre autres de gérer des enfants placés et je sais combien c'est compliqué comme procédure.
Pour les cas de pauvretés extrêmes malheureusement le système ne nous offre que peu de solutions (pour ne pas dire aucune) et je dois avouer ne pas les connaitre. Je me sentirai totalement démunie face à ce type de cas.
 
9 Mars 2014
57
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Bordeaux
@LovelyLexy J'ai l'impression que de toute façon ce manque de temps et de moyens, de personnel aussi c'est un peu partout pareil! Et pour ce qui touche aux métiers de la fonction publique peu importe les corps de métiers mais ça va pas aller en s'arrangeant! Les derniers chiffres en termes de diminutions de postes sont clairement alarmants quand on connait la réalité du travail "sur le terrain" (que ce soit en bureau ou vraiment sur le terrain). C'est déplorable.
Et sincèrement je n'arrive pas à savoir ce qu'on pourrait faire pour enrayer la machine ; clairement les grèves ne fonctionnent plus, les syndicats sont au mieux ignorés, au pire incompétents,...
Je me suis retrouvée à faire cours sur l'importance des syndicats, du droit de grève, des médias, des sondages et de la vox populis à des 3° en EMC (le cours sur la France, république démocratique)... j'ai eu un peu l'impression de me foutre de leur gueule quand même lorsque j'ai fait le cours... j'ai pris le parti d'utiliser ce cours pour leur montrer l'importance d'avoir un regard critique sur les médias, la politique, mais aussi les discours de leurs parents à travers notamment l'actualité et les grèves de la sncf mais aussi les risques/avantages d'avoir une majorité au gouvernement et au parlement. Je sais que ça leur a plu mais en même temps je suis pas certaine d'avoir été en accord avec l'EN pour ce cours... J'assume totalement par contre, j'estime que ça fait partie de la "construction du futur citoyen" qui est présente dans les textes... (oui des fois il faut savoir prendre son parti de la floutitude (néologisme : +100 points) des textes officiels).

Édit simplement pour quelques fautes qui m'ont sauté aux yeux, j'avais manifestement du sommeil en retard et c'est encore le cas aujourd'hui. Encore désolée.
 
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skippy01

Peau lisse partout, justice nulle-part.
16 Avril 2017
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@Efimeri C'est parce que ça fait bien longtemps que nous n'élisons plus des politiciens, mais des comptables qui ne savent rien faire d'autre que tenter à tout prix de remplir les caisses en se foutant des conséquences et en montant l'opinion publique contre des boucs-émissaires afin qu'elle ne voie pas quel est son vrai ennemi.
 
2 Février 2008
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Avignon
Je viens ajouter ma pierre à l'édifice.
Je suis professeur des écoles en élémentaire et en ce moment, mon problème, c'est le manque de soutien de notre hiérarchie. Ici, dès qu'il y a conflit parent/enseignant, l'inspecteur tranche en faveur des parents. L'année dernière, ma collègue et moi avions dans notre classe un élève moyen, manquant de logique, mais pas en grande difficulté. Le père nous a dit clairement que nous étions racistes envers son enfant, il y a eu des cris au portail, etc. On fait passer cet élève moyen en classe supérieure, normal quoi. Et ben non ! Le père a insisté pour faire redoubler son enfant et garder les mêmes enseignantes pour son fils. Malheureusement pour lui, il a fait appel de la décision trop tard, donc l'inspecteur nous a affirmé qu'il ne redoublerait pas.
Et aujourd'hui, pré-rentrée, ma collègue m'apprend que finalement l'inspecteur a accepté la demande, un élève moyen va donc redoubler pour rien. Ce même inspecteur a refusé notre demande de redoublement pour une autre élève, en très grande difficulté, mais pour qui le redoublement allait être vraiment utile selon nous puisqu'elle avait eu ce petit déclic qui fait qu'elle avait vraiment envie d'apprendre à lire.
Mais non, cette petite fille sera donc perdue en CE2 tandis qu'un autre perdra une année inutilement en CE1 bis (et sera marqué pour toujours du tampon "1 an de retard" et tous les préjugés qui vont avec). Je suis en colère contre le père qui fait ça, je pense, par esprit de revanche ; mais encore plus contre notre hiérarchie qui ne nous fait pas confiance en tant qu'enseignants.
Je comprends cette lassitude quand toutes ces 'anecdotes' se répètent et s'ajoutent à une longue pile d'autre idioties d'années en années.
 

Coco.lalie

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1 Mars 2016
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Paris
@Efimeri Les professeurs doivent faire les signalements mais ça ne suffit pas toujours... J'avais le cas il y a deux ans d'une gamine que je pensais battue par son père, j'en ai parlé à la professeure principale, on a fait un signalement auprès des services sociaux mais elle m'a dit que c'était plus ou moins peine perdue parce que l'élève que j'avais était la troisième de la fratrie et que depuis le premier, on était déjà à une dizaine de signalements pour la même famille et toujours rien...
 
9 Mars 2014
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Bordeaux
@Coco.lalie Malheureusement, je ne le sais que trop bien. Comme je le disais dans mon commentaire, le signalement c'est souvent la seule chose qui est faite. Et en temps qu'enseignant on ne peux pas faire plus surtout si les instances responsables de ces "dossiers" (ou comment déshumaniser) ne font rien. C'est à s'arracher les cheveux ce genre de situation!
Je suppose que ton signalement n'a pas fait plus bouger les choses pour ces enfants que les précédents qui ont été faits?
 

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