Ma premiere reaction c'est "puree c'est une honte" mais en meme temps ca serait une sacree pente savonneuse si les patron.ne.s pouvaient virer n'importe qui parce qu'iel a été attaqué.e en justice même apres que la plainte n'aie rien donné...
C'est sûr que comme je connais le dossier de l'intérieur je ne suis pas partiale sur ce cas-là, puisque j'ai eu la confirmation par d'autres salariée que le mec était un gros porc. J'en étais d'autant plus désolée pour la petite de 16 ans qui avait eu le courage de porter plainte et le patron qui avais pris le risque de le virer en sachant que le mec ferait tout ce qu'il pourrait pour le lui faire payer (et a réussi).
Mais c'est évident que sans preuve, pour une affaire extérieure à l'entreprise et avec une plainte classée, le licenciement a très peu de chance d'aboutir, et à raison. Le problème dans mon cas à moi se situait tout autant au niveau des prud'hommes qui ont été obstinément pro-salarié dans ce dossier au mépris des témoignages, que de la police à qui on ne donne absolument pas les moyens de bosser sur ce genre de "petits" dossiers.

Moi ce que je lis c'est : "Si elle a eu gain de cause, c'est parce qu'elle a combattue avec ses tripes" puis une personne débarque et réponds "Ouais enfin, elle est quand même soutenue par l’appareil médiatique français, elle était invitée sur les plateau télé, son cas a eu une grande visibilité. Des personnes battantes il y a un paquet et pourtant elles ont rarement gain de cause et jamais en aussi peu de temps" (ce qui n'est pas complètement faux non plus