(...).
J'ai lu les trois quarts de
when the waves come de MAIA (une VO en anglais). Sur Amazon (seul endroit où trouver le livre), en face d'« Éditeur » il y a écrit
Independently published. À la fin du bouquin est précisé
Printed by Amazon Italia Logistica S. r. l., donc je pense qu'il s'agit d'un livre publié en autoédition Amazon Kindle Direct Publishing. J'ai découvert MAIA sur Instagram (@maiapoetry), une Afro-américaine de 30 ans. J'ai acheté ce recueil sur un coup de tête.
Jusqu'à présent je reste mitigée.
J'ai lu l'intégralité du recueil, et je suis (toujours) d'accord avec ce message.
Quand j'écoute quelqu'un·e jouer du piano, je m'intéresse à la personne qui a écrit la partition musicale, pas à celle qui l'interprète. C'est pareil lorsque je lis un livre.
MAIA (son nom de plume s'écrit en majuscules, ce n'est pas moi qui pète un câble en le saisissant !
) est une Instapoet qui a bien appris sa leçon : elle a droit à un « TB » avec toutefois dans la marge un « CITEZ VOS SOURCES » et un « Références ? ». N'importe qui aurait pu écrire ce recueil (zéro authenticité). Enfin, MAIA utilise le hashtag #blackwomenwriters sur son Instagram quand elle promeut ses textes, mais dans
when the waves come elle a parlé de sa condition de femme racisée quoi... Deux, trois fois en tout ? Bref, MAIA surfe sur la vague (rapport au nom du recueil
)
like a pro. C'est un grand Non pour moi (et non un grand nom
, NONOBSTANT LES GRANDES CAPITALES).
J'ai commencé
L'Étrange traversée du Saardam de Stuart Turton (recommandé par
@Banana). J'ai réalisé tardivement que le premier livre de cet auteur était
Les Sept morts d'Evelyn Hardcastle (que j'ai dans ma bibliothèque), j'espère ne pas me spoiler en lisant
L'Étrange traversée du Saardam !
(Il me semble qu'il y a déjà quelques mentions aux
Sept morts... dans les premiers chapitres, je me trompe peut-être.)
La traduction française est exquise, c'est bien fichu, j'adhère !
Petit coup de cœur pour cette gemme !
La traduction de Fabrice Pointeau est extraordinaire (la forme du texte et la poésie de la langue occupent une grande place dans mon appréciation d'une œuvre littéraire, définitivement), c'est un roman d'aventure (ou à énigme) haut de gamme, agréablement long (il se savoure plus qu'il ne s'engloutit), parfaitement compréhensible en dépit de sa complexité. La fin est un peu farfelue (peu plausible), ça a eu le mérite de me faire sourire !