J'ai terminé Arène de Négar Djavadi. J'avais adoré Désorientale sur l'histoire d'une enfant et de sa famille dans l'Iran de la fin du régime du Shah et des débuts de la révolutions islamique.
Quoique l'histoire soit très différente, Arène ne m'a pas déçu. L'intrigue se déroule cette fois-ci dans l'Est parisien en majeure partie autour de la place du colonnel Fabien. On y suit une bonne dizaine de personnages durant 4 jours durant lesquels leur vie bascule. Benjamin Grossman, cadre haut placé nommé chez BeCurrent, la rivale de Netflix passe en coup de vent récupérer un carton chez sa mère, occupée au téléphone et concentrée sur Amir, le jeune ado afghan isolé qu'elle a recueilli. Benjamin commence son ascension professionnelle et se sent très important mais en même temps sait que sa position peut à chaque moment lui être retirée. Stéphane Chalanguir, lui, au contraire, se bat avec la dépression et a besoin de la drogue pour la maîtriser. Il s'est mis en retrait de l'association de lutte contre les discrimations envers les musulmans qu'il présidait et veut désormais créer une grande chaîne de télé donnant la parole aux musulmans d'où qu'ils viennent. Camille, ado de 16 ans souffre du divorce de ses parents. Lorsque Benjamin après avoir récupéré son carton s'arrête dans un bar-tabac, son portable disparaît. Il est sûr qu'il lui a été volé par le jeune homme arabe qui l'a heurté alors qu'il sortait du magasin. Il s'élance à sa poursuite...Rien ne sera plus comme avant.
Comme dans Désorientale, le roman est foisonnant, haletant et ce d'autant plus que l'intrigue est prenante et très bien ficelée. Les thèmes abordés sont contemporains et font réfléchir : les réseaux sociaux, les plateformes de séries télés et notre besoin compulsif de nous réfugier dans les histoires, dans de la fiction, le racisme et l'islamophobie, l'abandon des quartiers de l'Est parisien avec la violence sociale qui y règne, les violences policières, les soulèvements populaires, l'enjeu municipal à Paris...Les personnages sont complexes et tour à tour attendrissant, agaçants...Bref, je recommande chaudement ce roman !
Dans un tout autre genre, j'ai commencé Tsubaki d'Aki Shimazaki.
Quoique l'histoire soit très différente, Arène ne m'a pas déçu. L'intrigue se déroule cette fois-ci dans l'Est parisien en majeure partie autour de la place du colonnel Fabien. On y suit une bonne dizaine de personnages durant 4 jours durant lesquels leur vie bascule. Benjamin Grossman, cadre haut placé nommé chez BeCurrent, la rivale de Netflix passe en coup de vent récupérer un carton chez sa mère, occupée au téléphone et concentrée sur Amir, le jeune ado afghan isolé qu'elle a recueilli. Benjamin commence son ascension professionnelle et se sent très important mais en même temps sait que sa position peut à chaque moment lui être retirée. Stéphane Chalanguir, lui, au contraire, se bat avec la dépression et a besoin de la drogue pour la maîtriser. Il s'est mis en retrait de l'association de lutte contre les discrimations envers les musulmans qu'il présidait et veut désormais créer une grande chaîne de télé donnant la parole aux musulmans d'où qu'ils viennent. Camille, ado de 16 ans souffre du divorce de ses parents. Lorsque Benjamin après avoir récupéré son carton s'arrête dans un bar-tabac, son portable disparaît. Il est sûr qu'il lui a été volé par le jeune homme arabe qui l'a heurté alors qu'il sortait du magasin. Il s'élance à sa poursuite...Rien ne sera plus comme avant.
Comme dans Désorientale, le roman est foisonnant, haletant et ce d'autant plus que l'intrigue est prenante et très bien ficelée. Les thèmes abordés sont contemporains et font réfléchir : les réseaux sociaux, les plateformes de séries télés et notre besoin compulsif de nous réfugier dans les histoires, dans de la fiction, le racisme et l'islamophobie, l'abandon des quartiers de l'Est parisien avec la violence sociale qui y règne, les violences policières, les soulèvements populaires, l'enjeu municipal à Paris...Les personnages sont complexes et tour à tour attendrissant, agaçants...Bref, je recommande chaudement ce roman !
Dans un tout autre genre, j'ai commencé Tsubaki d'Aki Shimazaki.