Jeudi, j'ai fini de lire L'Année de grâce de Kim Liggett, la lecture commune du mois de mars des forums de mmZ ! 
Mon avis final (négatif) se trouve là. 
En quelques mots, c'est une dystopie (il s'agit a priori d'un roman Young Adult, mais je ne partage pas ce point de vue 
) dans laquelle les personnes assignées hommes à la naissance ont le contrôle des personnes assignées femmes à la naissance. L'autorité de ces premières est totale (les hommes disposent de la vie et du corps des femmes, qui n'ont aucun libre-arbitre). L'année de grâce est réservé aux jeunes filles de 16 ans, douze mois durant lesquels elles sont isolées du comté, donc des autres êtres humain·e·s, afin de se débarrasser de leur magie (Kim Liggett n'est pas hyper claire à ce sujet, ce qui suit est donc de la pure interprétation de ma part ; il semble que cette magie soit en réalité leur sexualité naissante, leur soit-disant pouvoir de séduction, le développement des caractères sexuels féminins les faisant devenir objets de désir à leur corps défendant ; elles doivent se purifier, soit officieusement s'amputer de tout ce qui pourrait leur donner du pouvoir, du plaisir, de la joie, et au passage, apprendre à se détester les unes les autres... Dans l'intérêt des hommes, bien sûr : c'est un moyen d'asseoir leur domination et de diviser pour mieux régner...). Il y a beaucoup de superstitions. Ce roman est également un thriller.
Hier, j'ai refermé Anne d'Avonlea, le tome 2 de la saga d'Anne de Lucy Maud Montgomery. Il m'a fait jubiler ! Dès le début, j'ai éclaté de rire (c'est la deuxième fois en plus de 30 ans que je pouffe en lisant – la seule fois où c'était arrivé c'était en lisant Oh, boy ! de Marie-Aude Murail) : Anne a vendu la vache de son voisin en pensant que c'était la sienne, tout à fait le genre de choses que j'aurais pu faire dans ma jeunesse !
Si Anne de Green Gables pose les bases, Anne d'Avonlea m'est apparu comme étant du bonus ! Un véritable luxe. Anne a 16 puis 17 ans dans ce tome, et c'est un régal de la suivre dans ses aventures et dans le cheminement de sa pensée. J'avais le sourire aux lèvres tout du long. J'ai ressenti du bonheur. Il y a des livres que j'ai envie de finir, et d'autres que j'ai seulement envie de lire. Anne d'Avonlea a fait partie de ces derniers. C'est un énorme coup de cœur, et je ressens beaucoup de gratitude. (J'ai déjà commandé le tome 3, Anne de Redmond, sur Leboncoin 
.) Par contre, j'espère qu'Anne ne se mettra pas en couple avec Gilbert Blythe, ou alors Lucy Maud Montgomery va devoir bien bien me le vendre, celui-là ! 
Plus tôt dans la journée, j'ai lu dans le train Hygge – se réjouir des choses simples de Pia Edberg. Accessible à tou·te·s, et vraiment good vibes ! Exactement ce dont j'avais besoin.
Aujourd'hui, j'ai commencé Les Livres prennent soin de nous – pour une bibliothérapie créative de Régine Detambel, un essai sur le pan thérapeutique de la lecture.
Mon avis final (négatif) se trouve là. En quelques mots, c'est une dystopie (il s'agit a priori d'un roman Young Adult, mais je ne partage pas ce point de vue ) dans laquelle les personnes assignées hommes à la naissance ont le contrôle des personnes assignées femmes à la naissance. L'autorité de ces premières est totale (les hommes disposent de la vie et du corps des femmes, qui n'ont aucun libre-arbitre). L'année de grâce est réservé aux jeunes filles de 16 ans, douze mois durant lesquels elles sont isolées du comté, donc des autres êtres humain·e·s, afin de se débarrasser de leur magie (Kim Liggett n'est pas hyper claire à ce sujet, ce qui suit est donc de la pure interprétation de ma part ; il semble que cette magie soit en réalité leur sexualité naissante, leur soit-disant pouvoir de séduction, le développement des caractères sexuels féminins les faisant devenir objets de désir à leur corps défendant ; elles doivent se purifier, soit officieusement s'amputer de tout ce qui pourrait leur donner du pouvoir, du plaisir, de la joie, et au passage, apprendre à se détester les unes les autres... Dans l'intérêt des hommes, bien sûr : c'est un moyen d'asseoir leur domination et de diviser pour mieux régner...). Il y a beaucoup de superstitions. Ce roman est également un thriller.Hier, j'ai refermé Anne d'Avonlea, le tome 2 de la saga d'Anne de Lucy Maud Montgomery. Il m'a fait jubiler ! Dès le début, j'ai éclaté de rire (c'est la deuxième fois en plus de 30 ans que je pouffe en lisant – la seule fois où c'était arrivé c'était en lisant Oh, boy ! de Marie-Aude Murail) : Anne a vendu la vache de son voisin en pensant que c'était la sienne, tout à fait le genre de choses que j'aurais pu faire dans ma jeunesse !
Si Anne de Green Gables pose les bases, Anne d'Avonlea m'est apparu comme étant du bonus ! Un véritable luxe. Anne a 16 puis 17 ans dans ce tome, et c'est un régal de la suivre dans ses aventures et dans le cheminement de sa pensée. J'avais le sourire aux lèvres tout du long. J'ai ressenti du bonheur. Il y a des livres que j'ai envie de finir, et d'autres que j'ai seulement envie de lire. Anne d'Avonlea a fait partie de ces derniers. C'est un énorme coup de cœur, et je ressens beaucoup de gratitude. (J'ai déjà commandé le tome 3, Anne de Redmond, sur Leboncoin .) Par contre, j'espère qu'Anne ne se mettra pas en couple avec Gilbert Blythe, ou alors Lucy Maud Montgomery va devoir bien bien me le vendre, celui-là ! Plus tôt dans la journée, j'ai lu dans le train Hygge – se réjouir des choses simples de Pia Edberg. Accessible à tou·te·s, et vraiment good vibes ! Exactement ce dont j'avais besoin.
Aujourd'hui, j'ai commencé Les Livres prennent soin de nous – pour une bibliothérapie créative de Régine Detambel, un essai sur le pan thérapeutique de la lecture.
J'ai lu quelques chapitres en ayant l'impression que quelqu'un m'écoutait (je lis à haute voix) et me jugeait (j'avais peur de Régine, plus précisément de ce qu'elle représentait pour moi : l'intelligentsia ! 
