Bon j’ai fini
Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Zweig et je suis un peu embêtée car j'ai pas accroché. Malgré une plume dont j'admire toujours la beauté, je n'ai ressenti ni empathie ni sympathie pour le personnage principal (pour aucun personnage d'ailleurs). Pire, elle a fini par m'agacer... Ce qui est probablement le plus frustrant dans l'histoire, c'est d'ouvrir un livre en étant mentalement prête à assister à un truc de grandiose et de finalement le refermer en ayant l'impression de n'avoir assisté à pas grand chose… d'être totalement passée à côté. C’est frustrant car c’est déjà ce que j’avais ressenti avec Vingt-quatre heures d’une femme sensible de Constance de Salm, qui est pourtant lui aussi, souvent évoqué élogieusement… Donc je sais pas si c'est moi le souci ou quoi, mais du coup j’ai enchainé sur
Lettre d’une inconnue pour ne pas rester sur cette déception et même si j’ai pris plus de plaisir à le lire, il ne m’a pas autant retournée que La confusion des sentiments. Voilà, un peu déçue donc…
J’ai aussi terminé :
Petit pays de Gaël Faye. Comme beaucoup, j'ai trouvé le récit bouleversant et glaçant. J’ai reconnu certains titres de son album, glissés par-ci par-là et je trouve que le livre est au final, complémentaire à l’album, je sais pas si c’était voulu. Bref, j’ai été transporté par l’innocence, la violence, la poésie et par tant d’autres choses encore, de ce premier roman. Et je pense que le fait de l’avoir connu avant en tant qu’interprète m’a permise d’être encore plus touchée. Et je vous conseille d’écouter ses morceaux si ce n’est pas déjà fait !
Amours de Léonor de Recondo. Un peu mitigée, le style est spontané quoiqu’un peu déstabilisant au départ, mais pas déplaisant à lire. Mais alors la genèse de l’amour est tellement succincte, tout le développement autour des sentiments, des doutes, des sensations… Peut-être que j’aurai pas dû lire du Zweig en parallèle aussi, je sais pas
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. Et puis y’a aussi ce passage hallucinant (spoil)
"Elle ressent d’ailleurs une certaine compassion pour Anselme. Il fait de son mieux. Elle sait que, dans le fond, il a de l’affection pour elle, qu’il a un bon cœur, certainement meilleur que le sien", alors qu’il abusait de la femme qu’elle aime (/spoil), vraiment ? Je sais pas si c’est pour dénoncer la dédiabolisation de ce genre de personnes, mais j’ai franchement pas compris, j’ai trouvé ça illogique et maladroit au vu des circonstances.
J’aimerai lire Point Cardinal pour me faire une idée plus précise de l’écrivaine.
J’ai commencé
Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan sinon, pour le moment j’accroche plutôt. La suite au prochain épisode !
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