nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
J'ai terminé Minuit dans le jardin du bien et du mal de John Berendt et j'ai vraiment aimé. L'auteur se pose en observateur de la vie dans une ville des Etats-Unis (Savannah) sur une durée de 8 ans. Tout ce qui est raconté est basé sur des faits réels et sur des personnes vraiment rencontrées.
Le livre se compose de 2 parties: la première est une galerie de personnages qui, chacun à leur manière, sortent un peu du lot: le riche self-made man, le gentil magouilleur, le mec qui essaie de rendre les poissons rouges fluorescents, etc. Ce ne sont pas des personnages totalement farfelus "à la Big fish" à part quelques-uns (Chablis le travesti noir haut en couleurs, Minerva la sorcière vaudoue), ils sont comme vous et moi sauf que l'auteur a ce petit truc pour mettre en avant un aspect, une particularité, une passion précise de chacun pour en faire quelqu'un dont on apprécie de faire la connaissance, sans pour autant les apprécier eux.
La seconde partie démarre au moment où l'un des habitants est accusé d'avoir commis un meurtre sur un autre habitant. Cette personne passa 4 fois en procès, le jugement rendu étant toujours mis en appel avec succès. Là encore, l'auteur suit les procès, côtoie l'avocat et l'accusé et tous les gens touchés de près ou de loin par le drame.
J'étais bien à Savannah, quoique j'ai été choquée de constater que l'histoire se déroule dans les années 80. Les Noirs qui commencent à peine à s'intégrer, les femmes de la haute qui se préoccupent de leurs toilettes et laissent leur riche mari ramener l'argent et aller au club pour hommes qui se targue d'accueillir UN juif, tout ça me paraît une époque tellement plus lointaine! Mais comme le dit l'auteur: Savannah vit repliée sur elle-même. De là à dire que le temps s'y est arrêtée...
Le livre se compose de 2 parties: la première est une galerie de personnages qui, chacun à leur manière, sortent un peu du lot: le riche self-made man, le gentil magouilleur, le mec qui essaie de rendre les poissons rouges fluorescents, etc. Ce ne sont pas des personnages totalement farfelus "à la Big fish" à part quelques-uns (Chablis le travesti noir haut en couleurs, Minerva la sorcière vaudoue), ils sont comme vous et moi sauf que l'auteur a ce petit truc pour mettre en avant un aspect, une particularité, une passion précise de chacun pour en faire quelqu'un dont on apprécie de faire la connaissance, sans pour autant les apprécier eux.
La seconde partie démarre au moment où l'un des habitants est accusé d'avoir commis un meurtre sur un autre habitant. Cette personne passa 4 fois en procès, le jugement rendu étant toujours mis en appel avec succès. Là encore, l'auteur suit les procès, côtoie l'avocat et l'accusé et tous les gens touchés de près ou de loin par le drame.
J'étais bien à Savannah, quoique j'ai été choquée de constater que l'histoire se déroule dans les années 80. Les Noirs qui commencent à peine à s'intégrer, les femmes de la haute qui se préoccupent de leurs toilettes et laissent leur riche mari ramener l'argent et aller au club pour hommes qui se targue d'accueillir UN juif, tout ça me paraît une époque tellement plus lointaine! Mais comme le dit l'auteur: Savannah vit repliée sur elle-même. De là à dire que le temps s'y est arrêtée...
(les puppyeyes sont plutôt pour le fait de poster l'image expliquant trop bien que pour le sujet lui-même
).
" quand ça prend la voie OBVIOUS . Pourtant c'est mon premier Guillaume Musso. J'en n'avais jamais lu, parce que j'ai déjà lu quelques Marc Lévy et que je les avais mis dans le même panier d'office. Ben c'est un peu ça en fait... Je sais pas si c'est un effet expres, pour que le lecteur se sente trop malin d'avoir deviné, mais là c'est lassant en fait
. Faut que je me le trouve, d'abord