Mes trois dernières lectures :
Le Portrait de Dorian Gray, d'Oscar Wild. Un immense classique britannique qu'on ne présente plus dont je traînais l'exemplaire depuis au moins le lycée, sans avoir jamais dépassé la première page, aïe. Une lecture mitigée, avec une première moitié qui m'a franchement agacée... La multiplication des traits d'esprits et divers aphorismes du personnage de Lord Henry (qui confèrent presque parfois au catalogue de citations, mais je fais sans doute un peu de mauvais esprit) ont eu plusieurs fois raison de ma patience, et les 100 premières pages m'ont paru un peu longues. L'intrigue s'emballe ensuite et la seconde partie m'a heureusement réconciliée avec ce monument littéraire. La fin est magistrale et l'ensemble constitue une excellente réflexion sur l'art et la conscience mais il m'a manqué un petit je-ne-sais-quoi pour que j'ai l'étincelle...
L'Éternel mari, de Dostoïevski. Un court roman du maître russe, assez méconnu me semble t-il, que j'ai dévoré dans la traduction d'André Markowicz chez Babel Actes Sud (je le précise car ayant étudié un peu la langue, mon prof nous avait toujours incité à lire les versions de ce traducteur — personnage extrêmement intéressant par ailleurs). Un vaudeville sombre qui voit s'affronter ancien amant et mari trompé, avec toute une palette d'émotions comme sait si bien les décrire Dostoïevski. Une plongée en "âme trouble" qui vaudrait bien une adaptation théâtrale. J'ai adoré !
L'Appel de la forêt, de Jack London. J'ai entrepris récemment de relire celui-ci et
Croc-Blanc (avant de me lancer dans
Martin Eden)
, adorés durant l'enfance mais vraisemblablement dans des versions tronquées. J'avais pourtant peu voire aucun souvenir de
The Call of the Wild, si ce n'est qu'il s'agissait d'une histoire vue dans les yeux d'un chien. Un récit court mais intense, qui n'a pas manqué de me mettre plusieurs fois au bord des larmes... C'est dur, parfois franchement violent, avec des moments de grâce et d'espoir. Une plongée dans l'Alaska au temps de la ruée vers l'or (qui m'a d'ailleurs donner envie d'en savoir plus à ce sujet) et un très bel hymne à la nature et l'animal. Un coup de coeur d'enfance confirmé à l'âge adulte
J'essaie de poursuivre mes lectures ayant pour trame New York en vue de mon voyage à l'automne et ai entamé hier
Les Saisons de la nuit de Column McCann. Je n'ai lu qu'un petit tiers pour l'instant mais je suis happée par l'intrigue, ça me semble très prometteur !