Mes dernières lectures :
Les Saisons de la nuit, de Colum McCann : un bon cru dans le cycle de mes lectures ayant pour décor New York, sans que ce soit un coup de coeur. Un roman qui a l'immense mérite d'évoquer le New York dont personne ne parle, ou si peu, celui des "petites gens", des laissés pour compte, pour qui le rêve américain n'est resté qu'une chimère. Deux histoires évoquées en parallèle, sur plusieurs générations : au début du XXème siècle celle de Nathan Walker et sa famille, le quotidien sombre de cet ouvrier terrassier creusant le tunnel sous l'East River avec ses compagnons d'infortune, et, dans les années 1990, celle de Treefog, sans abri ayant trouvé refuge dans les tunnels du métro. Le travail de forçat de l'un, la lutte pour la survie de l'autre. L'envers du décor de la mégapole new-yorkaise, un roman qui met en lumière ceux qui l'ont faite et construite, qui m'a laissé un goût amer, mais malgré tout plein d'humanité.
Beauté fatale, de Mona Chollet. Un bon essai sur les rapports entre "féminité" et société de consommation, et la tyrannie d'une certaine idée de la beauté. Une bonne synthèse sans grande découverte toutefois quand on s'intéresse déjà un peu au sujet ou qu'on y est sensibilisé. Je lirai les autres titres de Mona Chollet et notamment Sorcières prochainement.
La Femme gelée, d'Annie Erneaux. Magistral, un véritable coup de/au coeur ! Le récit implacable d'une femme enfermée dans un quotidien de mère et ménagère qu'elle n'a pas voulu, ou qu'elle espérait autrement. Une parfaite illustration du concept de charge mentale, toujours autant d'actualité... J'ai beaucoup pensé aux femmes de ma famille pendant ma lecture, y ait retrouvé les inquiétudes, l'épuisement et la colère de ma mère. Une lecture féministe incontournable à mon avis. (Et qui m'a conforté dans mon rejet du mariage et de la maternité...).
Je me lance dès ce soir dans Black boy de Richard Wright.
Les Saisons de la nuit, de Colum McCann : un bon cru dans le cycle de mes lectures ayant pour décor New York, sans que ce soit un coup de coeur. Un roman qui a l'immense mérite d'évoquer le New York dont personne ne parle, ou si peu, celui des "petites gens", des laissés pour compte, pour qui le rêve américain n'est resté qu'une chimère. Deux histoires évoquées en parallèle, sur plusieurs générations : au début du XXème siècle celle de Nathan Walker et sa famille, le quotidien sombre de cet ouvrier terrassier creusant le tunnel sous l'East River avec ses compagnons d'infortune, et, dans les années 1990, celle de Treefog, sans abri ayant trouvé refuge dans les tunnels du métro. Le travail de forçat de l'un, la lutte pour la survie de l'autre. L'envers du décor de la mégapole new-yorkaise, un roman qui met en lumière ceux qui l'ont faite et construite, qui m'a laissé un goût amer, mais malgré tout plein d'humanité.
Beauté fatale, de Mona Chollet. Un bon essai sur les rapports entre "féminité" et société de consommation, et la tyrannie d'une certaine idée de la beauté. Une bonne synthèse sans grande découverte toutefois quand on s'intéresse déjà un peu au sujet ou qu'on y est sensibilisé. Je lirai les autres titres de Mona Chollet et notamment Sorcières prochainement.
La Femme gelée, d'Annie Erneaux. Magistral, un véritable coup de/au coeur ! Le récit implacable d'une femme enfermée dans un quotidien de mère et ménagère qu'elle n'a pas voulu, ou qu'elle espérait autrement. Une parfaite illustration du concept de charge mentale, toujours autant d'actualité... J'ai beaucoup pensé aux femmes de ma famille pendant ma lecture, y ait retrouvé les inquiétudes, l'épuisement et la colère de ma mère. Une lecture féministe incontournable à mon avis. (Et qui m'a conforté dans mon rejet du mariage et de la maternité...).
Je me lance dès ce soir dans Black boy de Richard Wright.
du coup je lis ça avec une amie, car on voulait lire le même livre en même temps, mais elle a pris de l'avance pendant que je finissais Véridienne 
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