J'ai fini avant-hier soir "Idiss" de Robert Badinter.
Je répète mon avis de quelques messages plus haut : j'ai adoré ce livre.
Bien écrit, avec beaucoup de pudeur mais aussi beaucoup beaucoup d'affection, de tendresse...
Pour moi Robert Badinter est, au même titre que ceux qui sont revenus des camps de concentration, parmi ces voix qui inlassablement par leur histoire, leur vie, leur témoignage sont un rappel de la Seconde GM et de ses horreurs. En racontant avec amour l'histoire de sa grand-mère, il humanise la tragédie, derrière les chiffres de tous ces morts juifs ou pas il y avait des gens qui s'aimaient et voulaient vivre tout simplement.
Et quand en interview il dit que le monde actuel lui rappelle son enfance, je comprends qu'il ait peur. Mais moi j'ai peur de la disparition de cette génération, de la fin de l’ère des témoins qui nous laissera orphelins face à ceux qui nient l'horreur et veulent faire reculer les droits de certaines catégories de citoyens.
En tout cas je mets son livre avec l'autobiographie de Simone Veil. Robert Badinter n'a pas été déporté mais je pense qu'il a la même force de caractère qu'elle.
J'ai fini hier soir "Mes sacrées tantes" de Bulbul Sharma. Un recueil de nouvelles qui se laisse lire, j'ai passé un bon moment mais e n'était pas non plus exceptionnel ^^
Changement de registre j'attaque désormais "Le dompteur d'avalanches" de Margot Delorme.
Le premier roman de fantasy d'une jeune autrice française. Un jeune garçon qui vit dans les montagnes découvre suite à l'attaque d'un dragon qu'il a le pouvoir de déclencher les avalanches. Malheureusement ce pouvoir est très mal vu et fait de lui un paria dans son village, il doit prendre la fuite et part demander de l'aide aux créatures magiques qui vivent dans les glaciers.
Hier soir j'ai lu le chapitre 1, première chose que j'ai pensé au réveil : vite le livre.
Donc je finis ce message, je vais lire, j'espère que le reste du livre me plaira autant que les 20 premières pages!
. Mais personnellement je m'ennuie un peu sur ce livre.
) : c'est génial et sublime ! Je pense qu'il est nécessaire de faire quelques recherches avant de se lancer dans cette lecture, sous peine peut-être de passer à côté de ce que cette oeuvre a d'exceptionnel dans la littérature russe. Il y a véritablement un avant et un après Eugène Onéguine : de là découlent les grands romans russes qui verront le jour par la suite, Tolstoï et Dostoïevski en tête. Pour la forme, il s'agit d'un roman en vers. Pour le fond, c'est l'histoire somme toute banale du jeune Eugène, dandy désabusé de la jeunesse dorée pétersbourgeoise, ses amours et ses remords. La traduction de Markowicz est magnifique et conserve à la fois la forme initiale, les rimes, la musicalité de l'ensemble. L'écouter parler de la genèse de sa traduction est passionnant ! Une excellente lecture, je pense même que je relirai des passages très très prochainement.
. On continue avec l'histoire de Senlin, un prof qui se rend à la tour de Babel où chaque étage est un véritable royaume à part entière. Il y cherche sa femme qu'il a perdu dans le souk en bas de la tour et il rencontre plein d'autres persos très chouettes qui évoluent dans des étages pas vraiment sympathiques (à base de magouilles, vols, pirateries etc) 
