Romans:
L'homme au ventre de plomb, de Jean-François Parot, collection grands détectives. Lecture agréable et divertissante, on suit une enquête policière qui prend place au XVIIIe siècle à Paris et le héros est charismatique. Après ça ne m'a pas plus marqué que ça, j'ai lu le dernier chapitre après une pause de plus d'une semaine, je n'étais pas pressée de connaitre le dénouement.
La Mort d'Ivan Illitch, Léon Tolstoï. Roman extrèmement court, donc je l'ai choisi en premier parmis ma pile de nouveaux livres. Le style m'intrigue sans vraiment me plaire, écriture simple et franche, avec parfois des parenthèses pour se rappeler qui sont les personnages et les noms toujours donné en entier (prénom et nom de famille), c'est bizarre, on dirait que l'auteur ne fait pas d'effort pour nous faire oublier qu'il est derrière tout ça, en train d'écrire l'histoire.
Sur le fond:
En refermant le livre, je me suis dit, c'est absurde. Pas le livre, mais la vie. A la fin il sait qu'il va mourir, il n'a plus d'espoir, et il ne comprend pas ce qu'il a fait pour mériter ça. Rien, en fait. Il n'a rien fait pour mériter ça mais ça lui arrive quand même. Il réalise que depuis l'enfance jusqu'à maintenant, il n'a fait que régresser, et que ça n'a aucun sens.
Quand j'ai refermé le livre je me suis dit "je suis trouée", parce que ça transperce toutes les valeurs qu'on peu se donner ou attribuer à la vie en général. On ne peut croire à rien, on a juste surtout pas envie de se retrouver dans une vie de faux semblants comme la sienne.
Philosophie et développement personnel:
L'amour, la solitude, de André Comte-Sponville (philosophe). C'est la publication d'entretiens qu'il a eu avec une écrivaine, un jeune philosophe et un poète. Alors clairement, j'ai été marquée par ce livre. A plusieurs reprises je fermais le livre pour réfléchir à la phrase que je venais de lire, et c'est troublant à quel point ça fait écho en moi. Le langage employé est le plus simple du monde, les idées aussi sont simples, et pourtant l'impact est énorme (pour moi). Il démonte nos idées bien ancrées sur l'espérance et le sens qu'on donne à la vie, et ça fait du bien. C'est un philosophe matérialiste je crois.
Bref, j'ai envie d'en lire plus.
The Defining Decade, Why your twenties matter-and how to make the most of them now, par Meg Jay (psychologue américaine). Il n'existe qu'en anglais il me semble.
Des conseils concrets pour ne pas totalement foirer sa vingtaine, basé sur les attentes déçues de nombreux patients et comment Meg Jay a réussi a les aider à reprendre leur vie en main. Intérressant de voir, avec son recul, l'évolution des attentes générales sur le couple et le travail au 21e siècle, c'est fou de voir le changement des mentalités, et le poids qu'accompagne la liberté nouvelle de choisir sa vie (alors qu'avant tu devais te marier et basta). Une fois de plus lecture passionante.