Mes lectures depuis mon dernier message, qui remonte à un bon mois :
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La Métamorphose, de Kafka. La fameuse histoire d'un type qui un matin, au réveil, se trouve transformé en blatte. Lu très jeune, je me souvenais avoir beaucoup aimé. J'ai beaucoup apprécié cette relecture mais ça m'a laissé avec plus de questions que de réponses, il faut que je creuse le sujet car je sais que l'oeuvre de Kafka est fascinante mais je n'ai pas encore pris le temps.
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Aurélien, d'Aragon : sans aucun doute une des plus belles choses que j'ai lues
Le chapitre 26 (sur "le goût de l'absolu") à lui seul a été une énorme claque... j'ai même un peu de mal à en parler, c'est encore trop frais sans doute.
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En attendant Bojangles, d'Olivier Bourdeaut. Un très beau premier roman, qui oscille entre joie et tristesse. Une lecture assez difficile pour moi. Je conseille également très vivement l'adaptation théâtrale actuellement en cours au théâtre de la Renaissance à Paris, extrêmement réussie !
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Bonjour tristesse, de Sagan. Une bonne lecture sans que ça m'ait transcendé. Je pense que l'impact de ce bouquin est vraiment à repenser dans son contexte, sinon on passe à côté du truc. Je me suis pas mal délectée du cynisme de Cécile, la jeune narratrice, et ses plans machiavéliques, mais la fin est glaçante. Ceci dit le style ne m'a pas époustouflé, j'ai le sentiment que Sagan elle-même est plus fascinante que son oeuvre...
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Madame Bovary, de Flaubert. Une excellente lecture, un immense classique ceci dit ! La plume de Flaubert est inimitable ! Je suis un peu surprise des mauvais échos que j'avais eu ici ou là, disant que le personnage d'Emma est insupportable et qu'on s'ennuie. J'ai le sentiment que ses avis très durs à l'égard du personnage sont le fait d'une lecture complètement anachronique et décontextualisée. J'ai personnellement surtout ressenti de la peine pour cette jeune femme prisonnière de sa condition, qui a soif d'aimer et d'être aimée mais qui, à chaque fois, n'effleure l'amour que du bout des doigts. C'est marrant parce qu'à ma lecture j'ai souvent pensé au fameux chapitre d'Aurélien sur le goût de l'absolu. Il me semble qu'à l'instar de Bérénice, Emma Bovary avait le goût de l'absolu, qui l'a menée à sa fin tragique.
Je pense me relancer dès ce soir dans
Simetierre de Stephen King dont j'avais lu les cinquante premières pages il y a quelques mois avant de le reposer parce que j'avais trop peur d'avoir peur...
Je voudrais le lire avant d'aller voir l'adaptation au ciné.