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nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
Michel Strogoff (Jules Verne)
C'est bon, Jules et moi nous sommes réconciliés. J'ai bien apprécié ce roman d'aventure, avec des rebondissements à foison (entrecoupés de descriptions moins imbuvables que dans d'autres de ses oeuvres).
Le côté "mâle valeureux qui ne connait pas la faiblesse prenant sous son aile la jeune donzelle fragile", qui aurait pu m'agacer et me forcer à biiiiiiien remettre l'oeuvre dans son contexte d'origine, n'a pas été si gênant: on trouve plusieurs personnages féminins forts, ça change des femmes qui ne peuvent pas s'empêcher d'avoir un malaise à la première déconvenue
.
En termes de langue j'apprécierai toujours mieux un Dumas, mais ce n'est qu'une préférence personnelle. Et puis, on ne me refera pas: j'aime ce petit côté désuet qu'apportent les lectures datant d'un autre siècle, le quotidien d'autrefois, les tournures jolies quoique vieillottes.
Maintenant, je replonge dans le contemporain avec Le mystère Henri Pick de David Foenkinos. J'ai eu une grosse période découverte de cet auteur, j'ai lu plusieurs de ses livres à la suite et je n'aurais pas dû: à trop lire un auteur on finit par sentir ses ficelles, et ses romans avaient fini par se confondre dans ma tête, j'avais l'impression de lire toujours la même chose. J'ai laissé passer plusieurs années et la 4ème de couverture augure une histoire originale.
C'est bon, Jules et moi nous sommes réconciliés. J'ai bien apprécié ce roman d'aventure, avec des rebondissements à foison (entrecoupés de descriptions moins imbuvables que dans d'autres de ses oeuvres).
Le côté "mâle valeureux qui ne connait pas la faiblesse prenant sous son aile la jeune donzelle fragile", qui aurait pu m'agacer et me forcer à biiiiiiien remettre l'oeuvre dans son contexte d'origine, n'a pas été si gênant: on trouve plusieurs personnages féminins forts, ça change des femmes qui ne peuvent pas s'empêcher d'avoir un malaise à la première déconvenue
. En termes de langue j'apprécierai toujours mieux un Dumas, mais ce n'est qu'une préférence personnelle. Et puis, on ne me refera pas: j'aime ce petit côté désuet qu'apportent les lectures datant d'un autre siècle, le quotidien d'autrefois, les tournures jolies quoique vieillottes.
Maintenant, je replonge dans le contemporain avec Le mystère Henri Pick de David Foenkinos. J'ai eu une grosse période découverte de cet auteur, j'ai lu plusieurs de ses livres à la suite et je n'aurais pas dû: à trop lire un auteur on finit par sentir ses ficelles, et ses romans avaient fini par se confondre dans ma tête, j'avais l'impression de lire toujours la même chose. J'ai laissé passer plusieurs années et la 4ème de couverture augure une histoire originale.
@nezentrompette Oui dans mon souvenir Nadia n'est pas une potiche attendant la protection de Michel et c'était appréciable ^^
Par contre je me souviens que
Je trouve que la langue du 19ème aide à ne pas oublier en cours de lecture qu'on a affaire à un auteur d'une autre époque, c'est parfois plus difficile pour des livres du 20ème ^^
J'ai fini "L'invité" de Hwang Sok-Yong.
L'auteur explore la dimension religieuse des massacres durant la guerre de Corée. En gros les chrétiens (protestant) soutiennent le Sud, les Américains tandis que les communistes sont pour le Nord, les Chinois et les Russes et les traditions animistes coréennes. Le livre raconte que le fanatisme a été important des deux côtés et sepose la question suivante: comment les habitants de petits villages où tout le monde se connait depuis toujours ont pu s'entre-tuer?
Question sans réponse, évidement.
Sur ce je vais me mettre en quête de ma prochaine lecture.
Par contre je me souviens que
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J'ai fini "L'invité" de Hwang Sok-Yong.
L'auteur explore la dimension religieuse des massacres durant la guerre de Corée. En gros les chrétiens (protestant) soutiennent le Sud, les Américains tandis que les communistes sont pour le Nord, les Chinois et les Russes et les traditions animistes coréennes. Le livre raconte que le fanatisme a été important des deux côtés et sepose la question suivante: comment les habitants de petits villages où tout le monde se connait depuis toujours ont pu s'entre-tuer?
Question sans réponse, évidement.
Sur ce je vais me mettre en quête de ma prochaine lecture.
Argh @Lucieloukim mon but était de réduire ma pal, tu m'aides pas, là.
J'en suis au cinquième tome de l'histoire des femmes en occident, dirigé par perrot et duby. Le premier m'avait laissée mitigée, mais les suivants sont jyper instructifs, même le vingtième siècle que nombre d'historiens confondent avec des mémoires. Ben là c'est rudement bien torché.
Grosse déception avec le premier tome de téméraire, gary stu, peu d'attachement aux personnages, pas d'intrigue à part remporter la guerre contre Napoléon, bref, une daube. Je veux bien qu'il faille installer les personnages, mais là c'est juste pour montrer a quel point les héros sont valeureux. Novij perd des points de charisme, mais je vais quand même tenter le tome deux.
J'en suis au cinquième tome de l'histoire des femmes en occident, dirigé par perrot et duby. Le premier m'avait laissée mitigée, mais les suivants sont jyper instructifs, même le vingtième siècle que nombre d'historiens confondent avec des mémoires. Ben là c'est rudement bien torché.
Grosse déception avec le premier tome de téméraire, gary stu, peu d'attachement aux personnages, pas d'intrigue à part remporter la guerre contre Napoléon, bref, une daube. Je veux bien qu'il faille installer les personnages, mais là c'est juste pour montrer a quel point les héros sont valeureux. Novij perd des points de charisme, mais je vais quand même tenter le tome deux.
@namaeganai c'est de bonne guerre ^^
Hum si tu n'as pas aimé le tome 1 de Téméraire je ne sais pas si le tome 2 te plaira ! L'intrigue s'internationalise un peu plus ils partent en Chine mais le début, le trajet jusqu'en Chine sur le bateau est assez lent !
Après chaque tome se passe en partie dans une partie différente du monde, Empire Ottoman, Russie, Afrique, Australie, Amérique du Sud, Japon....
Bon après cette série fait partie de mes séries préférées, je l'ai lu au moins 2 fois en entier et certains tomes plus que 2 fois ^^ je l'ai lu quand j'étais en fac d'Histoire je trouvais ça super de faire le pari de réécrire une telle période de l'histoire en ajoutant des dragons
Hum si tu n'as pas aimé le tome 1 de Téméraire je ne sais pas si le tome 2 te plaira ! L'intrigue s'internationalise un peu plus ils partent en Chine mais le début, le trajet jusqu'en Chine sur le bateau est assez lent !
Après chaque tome se passe en partie dans une partie différente du monde, Empire Ottoman, Russie, Afrique, Australie, Amérique du Sud, Japon....
Bon après cette série fait partie de mes séries préférées, je l'ai lu au moins 2 fois en entier et certains tomes plus que 2 fois ^^ je l'ai lu quand j'étais en fac d'Histoire je trouvais ça super de faire le pari de réécrire une telle période de l'histoire en ajoutant des dragons
@Lucieloukim merci, tu me fais gagner du temps. Ca m'énerve, j'aurais adoré aimé, mais je suis allergique à l'action pour l'action. Bon ben pas grave, il y a plein d'autres bouquins qui m'intriguent
nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
Tout à fait! Le XXe c'est la période charnière où il faut se pencher sur la décennie pour savoir si un roman a le droit d'être "excusé" ou pas.
Pour Michel Strogoff
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Et sinon, j'ai terminé Le mystère Henri Pick de David Foenkinos et j'ai adoré. Pour qui aime son style, on n'est pas déboussolé, mais j'ai aimé l'introduction d'une intrigue sous forme d'enquête. Mais encore une fois, la délicatesse de l'auteur fait qu'on ne rentre pas de plain-pied dans une enquête policière basique mais plutôt dans la résolution d'un mystère tournant autour de la paternité d'un livre. C'est vraiment bien fait, bien ancré dans la réalité (le livre cite énormément de références contemporaines). J'avais un peu deviné la fin mais pas tout, donc cerise sur le gâteau, j'ai été surprise. Bref, petit coup de coeur.
Maintenant je me lance dans La nuit du renard de Mary Higgins Clark. Livre spécial car je me rappelle que ma prof de français de 5eme avait voulu qu'on le lise (dans le cadre d'un jeu: 10 livres choisis par elle à lire comme bon nous semblait sur l'année, avec petit quizz à la fin de l'année) et je ne sais plus pourquoi mais je me rappelle l'avoir refermé peu après l'avoir commencé. 26 ans plus tard, je retente le coup
En ce moment, je lis un recueil de nouvelles de Fitzgerald, intitulé " Je me tuerais pour vous" , chaque nouvelle se centre sur une histoire d'amour/flirt de jeunesse, qu'il se concrétise ou reste un simple fantasme, je trouve que ça parle à tout le monde du coup.
Mais ce qui est cool, c'est que je suis remotivée à lire en ce moment, ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé !
Du coup, je prévois de lire "J'irai cracher sur vos tombes de Boris Vian", et "Les Hauts de Hurlevents" d'Emily Brontë
ça fait du bien d'avoir retrouvé le goût de lire !
Mais ce qui est cool, c'est que je suis remotivée à lire en ce moment, ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé !
Du coup, je prévois de lire "J'irai cracher sur vos tombes de Boris Vian", et "Les Hauts de Hurlevents" d'Emily Brontë
ça fait du bien d'avoir retrouvé le goût de lire !
@namaeganai Ok ^^ au moins ça réduit ta PAL d'arrêter Téméraire!
@nezentrompette Oui voilà ! Et parfois on peut être surprise de la modernité de certains textes, je trouve ça agréable aussi ^^
Alors ce n'est pas une nouvelle lecture mais je me suis remise à "L'art de la joie" de Goliarda Sapienza.
Je l'avais commencé en mars 2018, lu 100 pages (sur 800) et plus rien car j'avais pas supporté Modesta le personnage principal. Ce livre m'ayant été offert, présenté comme une superbe lecture je lui redonne une chance... Si j'arrive à le finir je pourrais m'en débarrasser sans me sentir coupable (et 800 pages ça prend de la place mine de rien!)
@nezentrompette Oui voilà ! Et parfois on peut être surprise de la modernité de certains textes, je trouve ça agréable aussi ^^
Alors ce n'est pas une nouvelle lecture mais je me suis remise à "L'art de la joie" de Goliarda Sapienza.
Je l'avais commencé en mars 2018, lu 100 pages (sur 800) et plus rien car j'avais pas supporté Modesta le personnage principal. Ce livre m'ayant été offert, présenté comme une superbe lecture je lui redonne une chance... Si j'arrive à le finir je pourrais m'en débarrasser sans me sentir coupable (et 800 pages ça prend de la place mine de rien!)
nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
Deux lectures mitigées pour moi:
La nuit du renard de Mary Higgins Clarck. L'autrice est si connue que j'ai voulu retenter le coup après un premier échec il y a 26 ans. Cette fois-ci, malgré de nouveau l'envie de refermer le livre, j'ai tenu bon jusqu'au bout. Ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas pour moi. Je pense que ce qui me met le plus mal à l'aise dans ce genre de roman, c'est le côté "ça pourrait m'arriver". C'est con, mais ça me fait flipper. J'aime les enquêtes policières, les intrigues à suspense, mais il faut qu'elles soient bien loin de mon petit milieu confortable pour que je les apprécie: un environnement suranné anglais à la Agatha Christie ou du sordide dans des milieux glauques, là où je ne mets pas les pieds. Oui, je fais l'autruche, mais comme ça reste du loisir je me dis que j'ai le droit. Ensuite, je sais que la traduction remonte à 1979, mais même à cette époque je ne pense pas que la façon d'écrire représente la vraie manière de parler de l'époque (un enfant de 8 ans faisait-il l'inversion sujet-verbe dans les questions à l'oral à l'époque? je suis née en 82, je ne pourrais pas dire)
En Amazonie de Jean-Baptiste Malet. Une madz en a parlé ici et a piqué ma curiosité. Pour que les choses soient claires: Amazon me fait peur, j'évite au maximum de commander chez eux ou m'en sers pour acheter chez des revendeurs qui l'utilisent comme plateforme quand je ne trouve pas dans les commerces de ma ville; je ne me faisais pas d'illusion sur les conditions de travail et je trouve que les gentes qui y bossent ont bien du mérite.
L'avantage de ce livre c'est qu'il apporte du concret à ce dont tout le monde se doute, mais ce que je trouve dommage (paradoxalement) c'est justement que ça ne parle que d'Amazon. J'ai bossé dans une usine de métallurgie, dans des PME et d'autres boîtes encore, et je dois dire que je me suis retrouvée quasi dans tout (interdiction de parler de la boîte sous peine d'être accusée d'espionnage industriel, temps de pause chronométré informatiquement à la milliseconde, le temps de pause mangé par le temps de déplacement pour arriver...dehors, parce que pas de salle de pause, l'enfer ergonomique, etc.), pourtant je n'ai jamais travaillé chez amazon. Finalement c'en est presque dommage de diaboliser cette entreprise parce que ça fait oublier que c'est tout un système d'exploitation du salarié qui est à pointer du doigt: la course au rendement, la déshumanisation du salarié, c'est ça qui est condamnable et qui malheureusement est loin d'être circonscrit à une seule enseigne.
La nuit du renard de Mary Higgins Clarck. L'autrice est si connue que j'ai voulu retenter le coup après un premier échec il y a 26 ans. Cette fois-ci, malgré de nouveau l'envie de refermer le livre, j'ai tenu bon jusqu'au bout. Ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas pour moi. Je pense que ce qui me met le plus mal à l'aise dans ce genre de roman, c'est le côté "ça pourrait m'arriver". C'est con, mais ça me fait flipper. J'aime les enquêtes policières, les intrigues à suspense, mais il faut qu'elles soient bien loin de mon petit milieu confortable pour que je les apprécie: un environnement suranné anglais à la Agatha Christie ou du sordide dans des milieux glauques, là où je ne mets pas les pieds. Oui, je fais l'autruche, mais comme ça reste du loisir je me dis que j'ai le droit. Ensuite, je sais que la traduction remonte à 1979, mais même à cette époque je ne pense pas que la façon d'écrire représente la vraie manière de parler de l'époque (un enfant de 8 ans faisait-il l'inversion sujet-verbe dans les questions à l'oral à l'époque? je suis née en 82, je ne pourrais pas dire)
En Amazonie de Jean-Baptiste Malet. Une madz en a parlé ici et a piqué ma curiosité. Pour que les choses soient claires: Amazon me fait peur, j'évite au maximum de commander chez eux ou m'en sers pour acheter chez des revendeurs qui l'utilisent comme plateforme quand je ne trouve pas dans les commerces de ma ville; je ne me faisais pas d'illusion sur les conditions de travail et je trouve que les gentes qui y bossent ont bien du mérite.
L'avantage de ce livre c'est qu'il apporte du concret à ce dont tout le monde se doute, mais ce que je trouve dommage (paradoxalement) c'est justement que ça ne parle que d'Amazon. J'ai bossé dans une usine de métallurgie, dans des PME et d'autres boîtes encore, et je dois dire que je me suis retrouvée quasi dans tout (interdiction de parler de la boîte sous peine d'être accusée d'espionnage industriel, temps de pause chronométré informatiquement à la milliseconde, le temps de pause mangé par le temps de déplacement pour arriver...dehors, parce que pas de salle de pause, l'enfer ergonomique, etc.), pourtant je n'ai jamais travaillé chez amazon. Finalement c'en est presque dommage de diaboliser cette entreprise parce que ça fait oublier que c'est tout un système d'exploitation du salarié qui est à pointer du doigt: la course au rendement, la déshumanisation du salarié, c'est ça qui est condamnable et qui malheureusement est loin d'être circonscrit à une seule enseigne.
nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
Je devrais plus souvent opter pour des critères chelous dans le choix de mes lectures. Je m'étais lancé le défi de lire des romans écrits par des autrices ayant le même prénom que moi. J'en ai trouvé plusieurs et après avoir survolé les 4eme de couverture, j'en ai gardé 2. Et ben j'ai eu le nez creux! Les deux, bien que fictionnels, présentent des pans méconnus de l'Histoire, et ça j'adore.
Le premier, lu très vite (une centaine de pages) est L'ombre d'un homme de Bénédicte Des Mazery. Sans trop en dévoiler, la trame principale est : de nos jours, un vieux proprio décide de louer gratuitement un appartement à une famille pauvre, à la seule condition de pouvoir venir dîner chez eux chaque soir. A vrai dire on voit tout de suite où l'intrigue veut en venir, mais on se laisse porter, c'est joliment écrit et surtout ça met en lumière le sort durant la guerre des demis-juifs (celleux qui n'avaient pas suffisamment d'aieux juifs pour être envoyé.es à Drancy puis aux camps), envoyés en plein coeur de Paris dans des établissements entièrement barricadés (pour que les habitants ne devinent pas ce qui s'y tramait) où leur travail consistait à trier tous les objets récupérés dans les logements vidés de leurs occupants juifs. J'ignorais totalement cet aspect de la spoliation des Juifs.
J'ai vu que l'autrice s'est fait une spécialité d'écrire sur ce genre de "détails" historiques souvent méconnus et je suis certaine de me laisser tenter par d'autres de ses écrits.
Le second, c'est un vrai coup de coeur: Une héroïne américaine de Bénédicte Jourgeaud
. Deux vies parallèles: celle (inventée), contemporaine, de l'entrée dans le monde du travail d'une étudiante française partie vivre au Canada et celle (réelle) faite de hauts et de bas dans les années 50 aux USA de Brownie Wise, qui finissent par se recouper. Le mélange est savamment dosé, lire le destin de ces deux femmes apporte un plaisir égal, quoique... Honnêtement Brownie Wise aurait mérité de figurer parmi les Culottées de P. Bagieu 
Son nom ne vous dit probablement rien, mais si je vous dis "Tupperware", vous allez tiquer: Tupperware, c'est Earl Tupper, l'inventeur du fameux plastique dont sont fabriqués ses bols, et c'est bien son unique rôle: l'invention. La publicité, la vente, l'émulation de son produit, il la doit tout entière à Brownie Wise, mère célibataire ayant osé demandé le divorce et ayant quitté l'école à 13 ans, qui eut l'idée et le cran de mettre en place les fameuses réunions tupperware, faisant prospérer l'entreprise. Brownie est haute en couleurs, se met en avant, ne se laisse pas faire, a du flair, est féministe: elle ne vend pas de quoi faire faire la popotte aux bonnes femmes, elle leur donne l'opportunité de s'émanciper en travaillant dans la firme. Je m'emballe, mais j'ai vraiment adoré (et pourtant je suis pas dans le bon mood: j'ai une gastro depuis hier....)
Le petit plus c'est qu'à la fin l'autrice fait un point sur ce qui relève de la réalité de la vie de Brownie Wise (quasi tout) et ce qui relève de l'imagination (2 détails, en fait): j'aime cette mise au point, le mélange fiction/réalité sans plus de précision me déstabilisant toujours.
Le premier, lu très vite (une centaine de pages) est L'ombre d'un homme de Bénédicte Des Mazery. Sans trop en dévoiler, la trame principale est : de nos jours, un vieux proprio décide de louer gratuitement un appartement à une famille pauvre, à la seule condition de pouvoir venir dîner chez eux chaque soir. A vrai dire on voit tout de suite où l'intrigue veut en venir, mais on se laisse porter, c'est joliment écrit et surtout ça met en lumière le sort durant la guerre des demis-juifs (celleux qui n'avaient pas suffisamment d'aieux juifs pour être envoyé.es à Drancy puis aux camps), envoyés en plein coeur de Paris dans des établissements entièrement barricadés (pour que les habitants ne devinent pas ce qui s'y tramait) où leur travail consistait à trier tous les objets récupérés dans les logements vidés de leurs occupants juifs. J'ignorais totalement cet aspect de la spoliation des Juifs.
J'ai vu que l'autrice s'est fait une spécialité d'écrire sur ce genre de "détails" historiques souvent méconnus et je suis certaine de me laisser tenter par d'autres de ses écrits.
Le second, c'est un vrai coup de coeur: Une héroïne américaine de Bénédicte Jourgeaud
. Deux vies parallèles: celle (inventée), contemporaine, de l'entrée dans le monde du travail d'une étudiante française partie vivre au Canada et celle (réelle) faite de hauts et de bas dans les années 50 aux USA de Brownie Wise, qui finissent par se recouper. Le mélange est savamment dosé, lire le destin de ces deux femmes apporte un plaisir égal, quoique... Honnêtement Brownie Wise aurait mérité de figurer parmi les Culottées de P. Bagieu Son nom ne vous dit probablement rien, mais si je vous dis "Tupperware", vous allez tiquer: Tupperware, c'est Earl Tupper, l'inventeur du fameux plastique dont sont fabriqués ses bols, et c'est bien son unique rôle: l'invention. La publicité, la vente, l'émulation de son produit, il la doit tout entière à Brownie Wise, mère célibataire ayant osé demandé le divorce et ayant quitté l'école à 13 ans, qui eut l'idée et le cran de mettre en place les fameuses réunions tupperware, faisant prospérer l'entreprise. Brownie est haute en couleurs, se met en avant, ne se laisse pas faire, a du flair, est féministe: elle ne vend pas de quoi faire faire la popotte aux bonnes femmes, elle leur donne l'opportunité de s'émanciper en travaillant dans la firme. Je m'emballe, mais j'ai vraiment adoré (et pourtant je suis pas dans le bon mood: j'ai une gastro depuis hier....)Le petit plus c'est qu'à la fin l'autrice fait un point sur ce qui relève de la réalité de la vie de Brownie Wise (quasi tout) et ce qui relève de l'imagination (2 détails, en fait): j'aime cette mise au point, le mélange fiction/réalité sans plus de précision me déstabilisant toujours.
J'ai fini "L'homme des jeux" de Ian M. Banks je dirais que c'était une bonne lecture même si par moment j'ai trouvé ça un peu longuet ^^
Ce n'était pas prévu pour tout de suite mais j'ai découvert que ma bibliothèque avait "The calculating stars" de Mary Robinette Kowal que j'avais prévu d'acheter et de lire en anglais donc je l'ai vite emprunté pour profiter des derniers jours du prêt d'été (6 semaines au lieu de 3) ce qui me laisse pas mal de temps pour le lire vu que je lis plus lentement en anglais ^^
En 1952 une météorite détruit toute la côte est des USA. Le cataclysme climatique qui s'en suit rend la terre inhabitable, s'en suit alors une course effrénée à l'espace pour sauver l'humanité. Elma York ancienne pilote de l'armée et mathématicienne fait partie de ce programme mais il apparait rapidement qu'il n'est pas prévu que les femmes jouent un rôle important, elle décide donc de devenir la première astronaute.
Ce n'était pas prévu pour tout de suite mais j'ai découvert que ma bibliothèque avait "The calculating stars" de Mary Robinette Kowal que j'avais prévu d'acheter et de lire en anglais donc je l'ai vite emprunté pour profiter des derniers jours du prêt d'été (6 semaines au lieu de 3) ce qui me laisse pas mal de temps pour le lire vu que je lis plus lentement en anglais ^^
En 1952 une météorite détruit toute la côte est des USA. Le cataclysme climatique qui s'en suit rend la terre inhabitable, s'en suit alors une course effrénée à l'espace pour sauver l'humanité. Elma York ancienne pilote de l'armée et mathématicienne fait partie de ce programme mais il apparait rapidement qu'il n'est pas prévu que les femmes jouent un rôle important, elle décide donc de devenir la première astronaute.
