Comme d'habitude j'ai attendu beaucoup trop longtemps pour vous faire part de mes dernières (re)lectures... Voici donc un looong post !
Les cahiers d’Esther, tome 5 – histoire de mes 14 ans, 58p, 2020
J’aime lire ces BD qui sont éloignées de ce que je li habituellement et qui me font souvent sourire voire même rire
Dans chaque tome l’on suit des petits morceaux de la vie d’Esther, le tome 1 commence quand elle à 9 ans et dans le dernier tome paru elle en as 14. Chaque page est un faite une sorte de chronique présentant une anecdote ou l’on de ses réflexions. Ces albums sont le résultat des échanges entre le dessinateur et une réelle adolescente.
J’ai plaisir à retrouver cette jeune fille au fil des tomes, de la voir évoluer et s’intéresser à de nouvelles choses
Le jardin Arc-en-ciel, I. Ogawa, 2014,300p
Je me suis lancée dans cette lecture, que l’on m’a conseillée sur Instagram et franchement je suis contente car je ne sais pas si j’aurais entendu parler de ce livre autrement ni je me serais lancé dans cette lecture alors que c’est clairement une belle découverte !
Chiyoko est une adolescente qui ne va pas bien et qui est prête à se suicider mais heureusement elle rencontre Izumi et son fils Sosûke. Izumi et Chiyoko vont apprendre à se connaître et petit à petit former une famille qui sera bientôt complétée par Takara.
Au début de ma lecture j’ai eu du mal à entrer dans cette lecture, peut être car je m’attendais à autre chose. J’ai trouvé qu’il y avait trop de choses invraisemblables et que tout allait trop vite dans la première année, mais je suis tout de même entré dans l’histoire petit à petit. J’ai alors compris que cette première partie du récit « à toute vitesse » n’était en fait qu’une sorte de prologue, une manière de planter le décor pour laisser toute la place à la famille Takashima de s’épanouir et de réaliser leurs projets. La narration adopte le point de vue des différents personnages selon les « époques » de la famille.
Moi qui ne connais pas du tout le Japon et sa culture, ce fut une belle façon de la découvrir mais aussi de me rendre compte de l’homophobie présente dans cette société.
Bref, un petit coup de coeur !
Le Braconnier du Lac Perdu, P. May, 2012, 360p
C’est plutôt une déception pour moi, j’ai trouvé ce dernier tome en dessous des autres et je n’ai pas vraiment réussi à entrer dans l’histoire !
Fin Macleod, ancien policier, retourné vivre sur son ile natale devient responsable de la sécurité d’un grand domaine naturel. A ce titre, il doit lutter contre le braconnage et se retrouve perdu en montagne lors d’orages avec l’un de ses amis d’enfance. Ils s’abritent dans une grotte et le lendemain matin ils découvrent qu’un lac s’est évaporé et que git au fond l’avion d’un musicien de l’ile, membre d’un groupe de Rock Gaélique reconnu et disparu il y a 17 ans de cela.
Ici l’aspect enquête policière est clairement au second plan et Fin va plonger dans ses souvenirs et ceux de ses amis pour essayer d’éclaircir certaines zones d’ombres…. Ce qui finira par lui donner les éléments pour résoudre l’enquête. J’ai trouvé l’intrigue un peu trop surfaite et artificielle pour me laisser prendre par l’histoire je crois.
Je referme donc cette trilogie avec une petite déception, mon tome favori restera clairement le tome 2, l’Homme de Lewis.
Les loyautés, D.de Vigan, 205p, 2018
Encore une fois j’ai dévoré D. de Vigan ! J’ai lu les loyautés en moins de 24h !
J’ai décidé de lire ce roman après avoir lu les gratitudes car j’avais cru comprendre que ces 2 romans sont un peu liés, l’autrice explore les sentiments et les émotions intimes qui nous parcourent. Les loyautés ayant été écrit avant les gratitudes.
Cette fois on suit le parcours d’Hélène une prof de SVT qui essaie de comprendre ce qui ne tourne pas rond chez Théo. Théo un jeune élève qui doit faire face à des responsabilités qu’il est trop jeune pour assumer, Théo, même pas 13 ans se réfugie dans l’alcool avec son ami Mathis qui ne sais plus trop si ce jeu est vraiment drôle …. Et Cécile la maman de Mathis qui tente d’échapper à sa destinée de mère au foyer malheureuse.
Quatre personnes, quatre destins emmêlés. Quatre personnes qui ressentent les choses différemment en fonction de leur vécu, et qui par leurs actons influenceront la vie des autres, sans forcément s’en rendre compte. La récit alterne donc entre leurs 4 points de vue.
J’avais été très émue par Les gratitudes, ici même si j’ai apprécié ma lecture je n’ai pas été vraiment émue, ni transporté par ma lecture. Et la fin me laisse un peu sur ma faim …. Je pense que je lirais d’autres livres de cette autrice dans le futur mais je ne sais pas encore lequel.
La petite dernière, F. Daas, 186p, 2020
Dans ce livre il est question de devenir écrivain, mais aussi de livres et de citations.
C’est le premier roman de cette autrice sorti lors de la rentrée littéraire et dont on a pas mal parlé dans les médias. Pour moi c’est presqu’un ovni, un monologue intérieur où l’autrice nous propose de suivre le fil de ses pensées et de ses résolutions. Un récit dont on ne sait ce qui est réel et ce qui est fiction dans un style très simple, tranché. Des phrases et des chapitres court, qui peuvent parfois sembler décousu. L’héroïne tente de jongler entre la religion transmise par ses parents, son style vestimentaire jugé trop masculin, sa vie en banlieue, son envie de devenir écrivaine, la découverte de son orientation sexuelle. Bref c’est l’histoire d’une ado puis d’une adulte en construction et en interrogation dans une société ultra-normée.
C’est un livre que j’ai lu très rapidement, sur deux jours et que j’ai vraiment apprécié même si je reste sur un sentiment d’inachevé, de trop peu …. J’espère que l’autrice continuera à écrire !
Amélie et les mots oubliés, MA Roussel
J’ai découvert ce roman pour enfants lors de mon année d’études à Albi et je m’y suis récemment replongé avec plaisir !
En effet à 30Km de là se trouve le village pittoresque de Lautrec. C’est dans ce village qu’Amélie l’héroïne du roman déménage. En tant que petite parisienne elle est persuadée qu’elle va s’ennuyer dans ce village, mais c’est sans compter sur le trésor de tante Lise. Un trésor fait de livres et de mots …
Amélie va alors partir à la découverte de la langue française et de son fonctionnement. Une fois que celle-ci aura compris les règles élémentaires elle devra alors mener une dangereuse mission, accompagnée de ses amis pour faire face au méchant CRANE…
Le roman est divisé en deux partie, une première qui va expliquer aux jeunes lecteurs le fonctionnement de la langue française par le biais de la syntaxe, de la ponctuation de la conjugaison… . Cette première partie m’a fait penser à la série « l’ile de la grammaire » d’Eric Oresenna. Dans la seconde partie Amélie va devoir faire face à une force mystérieuse cherchant à éliminer certains mots au profit d’autres. Ici l’on est plutôt du côté de 1984 d’Orwell …