J'ai terminé ce weekend Black boy de Richard Wright, et ce fut une très, très bonne lecture.
Considéré comme le premier grand romancier afro-américain, Black boy est le récit autobiographique de l'enfance de Wright dans le Sud des États Unis, dans les années 1910-1920. Une enfance difficile au quotidien bercé par le racisme dans un Sud gangréné par la haine raciale, dans une famille bigote où le poids des traditions et l'excès d'autorité (et les brimades, disons le clairement) étouffe le jeune Wright qui trouvera son salut dans les livres.
Une lecture qui me semble bien plus indispensable que l'éternel classique Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur pour comprendre la scission entre le Nord et le Sud et le quotidien des afro-américains au début du XXe siècle — même si la comparaison est sans doute maladroite et que j'avais été happée par la lecture du livre culte de Harper Lee, je trouve extrêmement dommage qu'on cite davantage des auteurs/autrices blancs/blanches lorsqu'il s'agit de parler de la ségrégation et du racisme (j'ai d'ailleurs emprunté le best-seller La Couleur des sentiments de Kathryn Stockett qui revient constamment dans les listes des "classiques" américains pour une lecture très prochaine, mais j'avoue être plus que sceptique...). Je pense qu'on en apprend bien plus à la lecture des ouvrages des premiers concernés par le sujet. Bref, lisez Wright ! : )
Je lis actuellement l'essai Chez soi, une odyssée de l'espace domestique de Mona Chollet et l'intégrale des BD Maus de Art Spiegelman.
Considéré comme le premier grand romancier afro-américain, Black boy est le récit autobiographique de l'enfance de Wright dans le Sud des États Unis, dans les années 1910-1920. Une enfance difficile au quotidien bercé par le racisme dans un Sud gangréné par la haine raciale, dans une famille bigote où le poids des traditions et l'excès d'autorité (et les brimades, disons le clairement) étouffe le jeune Wright qui trouvera son salut dans les livres.
Une lecture qui me semble bien plus indispensable que l'éternel classique Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur pour comprendre la scission entre le Nord et le Sud et le quotidien des afro-américains au début du XXe siècle — même si la comparaison est sans doute maladroite et que j'avais été happée par la lecture du livre culte de Harper Lee, je trouve extrêmement dommage qu'on cite davantage des auteurs/autrices blancs/blanches lorsqu'il s'agit de parler de la ségrégation et du racisme (j'ai d'ailleurs emprunté le best-seller La Couleur des sentiments de Kathryn Stockett qui revient constamment dans les listes des "classiques" américains pour une lecture très prochaine, mais j'avoue être plus que sceptique...). Je pense qu'on en apprend bien plus à la lecture des ouvrages des premiers concernés par le sujet. Bref, lisez Wright ! : )
Je lis actuellement l'essai Chez soi, une odyssée de l'espace domestique de Mona Chollet et l'intégrale des BD Maus de Art Spiegelman.