nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
J'ai fini Quand je serai roi de Enrique Serda (Mexique).
Je suis mitigée. J'ai aimé la fresque contemporaine qu'il offre, le panel de personnages variés (le nouveau riche et son fils complètement paumé dans les jeux vidéos au point de ne plus faire la différence entre fiction et réalité concernant les armes à feu, le gamin de 12 ans paumé, violent, sniffeur de colle, petite frappe, la mère bigote célibataire en proie à ses pulsions sexuelles, le célibataire longue date qui vit chez maman et refuse de s'avouer son homosexualité, etc.) permet d'avoir une idée de ce à quoi ressemble le Mexique actuel. C'est intéressant et un peu déprimant de voir que finalement c'est partout la même misère, les mêmes problèmes, si ce n'est que le degré est pire au Mexique qu'en France (encore que. J'ai peut-être juste la chance de ne pas avoir les pires situations sous mon nez).
Il n'y a pas que le fait de ressortir de cette lecture sans envie de sourire qui m'a déplu, c'est surtout que le livre ne décolle jamais vraiment. Des choses se passent, il ne s'agit pas que d'une longue description des travers du pays, mais je suis restée sur ma faim. Et puis: pas une once de suspense ou de phrases joliment tournées qui me place clairement en position de lectrice, aucun moyen non plus d'avoir de l'empathie pour les persos pour au moins me sentir humaine qui lit d'autres humains. J'ai eu l'impression de regarder la misère de gens à travers une vitrine, comme dans un zoo, froide, sans compassion et j'ai détesté cette sensation.
A part ça: quand aller faire ses courses devient catastrophique pour sa PAL. C'est sympa les boîtes à livres dans les supermarchés, mais je m'en sors plus avec tout ce que je veux lire Pour juguler le flux, je m'étais dit que j'allais me focaliser sur des oeuvres écrites par des gentes de nationalités que je n'ai pas encore lues, pour mon tour du monde littéraire. Et puis bam. Courses. Boîte à livres. L'île au trésor de Stevenson et Croc Blanc de London dans de jolies éditions (je crois que j'ai lu les deux il y a très très longtemps mais en version raccourcie pour jeunes lecteurs) et a year in the merde de Stephen Clarke (j'en ai entendu parler, je voulais voir ce que c'est en n'ayant aucune envie de l'acheter et là il me tendait les bras, en VO en plus, gratis alors bon). Américain et anglais, ça va élargir mes horizons mondiaux tout ça: 2 janvier, nezentrompette ne tient déjà plus sa résolution de nouvel an
Je suis mitigée. J'ai aimé la fresque contemporaine qu'il offre, le panel de personnages variés (le nouveau riche et son fils complètement paumé dans les jeux vidéos au point de ne plus faire la différence entre fiction et réalité concernant les armes à feu, le gamin de 12 ans paumé, violent, sniffeur de colle, petite frappe, la mère bigote célibataire en proie à ses pulsions sexuelles, le célibataire longue date qui vit chez maman et refuse de s'avouer son homosexualité, etc.) permet d'avoir une idée de ce à quoi ressemble le Mexique actuel. C'est intéressant et un peu déprimant de voir que finalement c'est partout la même misère, les mêmes problèmes, si ce n'est que le degré est pire au Mexique qu'en France (encore que. J'ai peut-être juste la chance de ne pas avoir les pires situations sous mon nez).
Il n'y a pas que le fait de ressortir de cette lecture sans envie de sourire qui m'a déplu, c'est surtout que le livre ne décolle jamais vraiment. Des choses se passent, il ne s'agit pas que d'une longue description des travers du pays, mais je suis restée sur ma faim. Et puis: pas une once de suspense ou de phrases joliment tournées qui me place clairement en position de lectrice, aucun moyen non plus d'avoir de l'empathie pour les persos pour au moins me sentir humaine qui lit d'autres humains. J'ai eu l'impression de regarder la misère de gens à travers une vitrine, comme dans un zoo, froide, sans compassion et j'ai détesté cette sensation.
A part ça: quand aller faire ses courses devient catastrophique pour sa PAL. C'est sympa les boîtes à livres dans les supermarchés, mais je m'en sors plus avec tout ce que je veux lire Pour juguler le flux, je m'étais dit que j'allais me focaliser sur des oeuvres écrites par des gentes de nationalités que je n'ai pas encore lues, pour mon tour du monde littéraire. Et puis bam. Courses. Boîte à livres. L'île au trésor de Stevenson et Croc Blanc de London dans de jolies éditions (je crois que j'ai lu les deux il y a très très longtemps mais en version raccourcie pour jeunes lecteurs) et a year in the merde de Stephen Clarke (j'en ai entendu parler, je voulais voir ce que c'est en n'ayant aucune envie de l'acheter et là il me tendait les bras, en VO en plus, gratis alors bon). Américain et anglais, ça va élargir mes horizons mondiaux tout ça: 2 janvier, nezentrompette ne tient déjà plus sa résolution de nouvel an