Il y a pas mal d'années, j'ai rêvé que j'étais dans la cour de mon ancien collège.
Les pilliers du préau sont en mosaïque bleue claire, et tous les gens présents ont un triangle noir à la place du visage.
D'un coup, il y a un énorme séisme, une gigantesque fissure traverse la cour. Les gens hurlent, crient, et puis une énorme vague, genre tsunami, traverse le collège.
Derrière le portail, ma mère, qui m'appelle. J'escalade le portail, elle m'attrape par la main et m'emmène en courant jusqu'à la voiture.
Pouf, d'un coup on se retrouve à Lidl, à remplir frénétiquement le caddie de paquets de pâtes. Ma mère jette les paquets à pleins bras dans le chariot en me répétant : "dépêche toi, dépêche toi !"
Et ça s'arrête là.
Un deuxième, il y a quelques années aussi.
Je suis dans mon ancien centre équestre. Le club est désert, à part une ancienne amie (nous montions à cheval ensemble), d'une dizaine d'années plus âgée que moi. Elle me regarde et me dit "il faut y aller maintenant".
Nous commençons à remonter l'allée le long des paddocks. Sur un autre chemin, parallèle au nôtre et qui passe derrière les paddocks, se trouve un homme vêtu d'une cape et d'une capuche noires, qui boîte.
Je marche plus vite que ma copine, je la dépasse. Le claudiquement de l'homme en noir se rapproche, on a peur. Le claudiquement se fait de plus en plus rapide, de plus en plus proche, et juste avant de me réveiller, j'entends la voix de ma pote, qui m'appelle, affolée, par mon prénom, avec juste derrière elle l'homme en noir.
Je me suis réveillée juste après, en sueur et complètement paralysée dans mon lit. J'étais persuadée que l'homme en noir se tenait juste à côté de mon lit, j'étais terrifiée à l'idée d'ouvrir les yeux, de peur de découvrir son visage monstrueux caché sous sa capuche.
Je m'en souviendrais longtemps de ce cauchemar !