Je notifie pas, je suis bloquée par la madz (d'habitude je notifie quand même mais à force j'ai peur qu'on pense que je suis stupide et aveugle
Bref).
Le nihilisme du genre et de façon générale l'abolition du genre est inconcevable pour l'humain qui par définition catégorise. A partir du moment où il y a une société, il faut pouvoir se situer dedans pour se construire et vivre (socialisation, individuation).
Ce genre de théorie est pour moi hors sol. Ce n'est pas le genre en soi qui est un problème mais qu'on en fasse un outil de domination. L'enfant a besoin de se référer à un groupe social, de même que l'ado pour qui c'est quasi vital.
En ce qui concerne les personnes trans ftm et mtf, il y a ce besoin de rejoindre son vrai groupe d'appartenance au niveau personnel et social. Ça n'y changera rien d'abolir les groupes sociaux. Le combat à mon sens n'est pas là. Tout comme il faut travailler à ce que le genre ne serve pas à la domination, il faut travailler à l'acceptation des personnes trans.
Ce n'est pas pour être blessante mais mis à part se faire plaisir en réfléchissant sur un truc factuellement impossible et qui exigerait de plus une portée mondiale*, on fera mieux d'aller au plus simple et au plus efficace.
* Habituellement, dans ce type de cas, on se réfère à telle société où le genre est aboli, où l'agenrisme est un genre en soi, idem pour l'aporagenrisme mais on oublie toujours de préciser que ces concepts sociaux ne recouvrent pas du tout la signification qu'ils ont dans notre société. (Un coup ay se lancer dans l'étude de l'appropriation culturelle du bispirit par exemple). Ce n'est pas demain la veille et il est même impossible dans notre monde mondialisé que tout le monde prenne exactement les mêmes concepts/absence de concepts sociaux de genre ou d'expression de genre. Et encore heureux